ANDRÉ BRETON (1896-1966) LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE à [Francis VIELÉ-GRIFFIN] ...

ANDRÉ BRETON (1896-1966)
LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE à [Francis VIELÉ-GRIFFIN] AVEC DEUX POEMES. [1918]. 4 pages in-8 à l'encre rouge.
Lettre adressée à Francis Vielé-Griffin dans laquelle Breton fait part au poète symboliste de son admiration et lui joint deux de ses poèmes autographes qui seront publiés dans son premier livre Mont de Piété en 1919. Poème et à vous seule sont datés de 1916 par Breton.
« Si les deuils abusent trop souvent vos silences, laissez-nous croire à l'éternité merveilleuse de vos Joies et souhaiter pour bientôt de nouveaux livres de lumière » ...
... « Aubes adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les routes, croix torrides. Un feuillage bénissant me perd
L'août est sans brèche comme une meule » ...

... « A vous seule qui ne fûtes l'étrange poupée
Sœur ai-je dit je pressens que sous vos mains petites
En précieux chignon ne friserait la poupée
Tout ce qu'orne l'audace verte des clématites » ...

AUTOGRAPH LETTER to [Francis VIELÉ-GRIFFIN], SIGNED, WITH TWO POEMS. [1918]. 4 pp., in red ink, 8vo.
Letter addressed to Francis Vielé-Griffin in which Breton expresses his admiration for the symbolist poet and attaches two of his autographed poems that will be published in his first book Mont de Piété in 1919. Poem and to you alone are dated 1916 by Breton.
« Si les deuils abusent trop souvent vos silences, laissez-nous croire à l'éternité merveilleuse de vos Joies et souhaiter pour bientôt de nouveaux livres de lumière » ...
... « Aubes adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les routes, croix torrides. Un feuillage bénissant me perd
L'août est sans brèche comme une meule » ...

... « A vous seule qui ne fûtes l'étrange poupée
Sœur ai-je dit je pressens que sous vos mains petites
En précieux chignon ne friserait la poupée
Tout ce qu'orne l'audace verte des clématites » ...
Footnotes:
Provenance
Collection particulière, France.