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LOT 137

BERLIN Vase de forme Médicis en porcelaine...

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BERLIN Vase de forme Médicis en porcelaine muni de deux anses en forme d’aigle réunies par des guirlandes de feuillage en relief à fond brun à l’imitation du bronze, la face est ornée d’un médaillon en biscuit à fond or à décor en bas-relief d’un portrait de Frédéric Guillaume III de Prusse de profil tourné vers la droite, dans un entourage de rosace et frises de grecques en or, le col orné d’une guirlandes de feuilles chêne en brun et or, la base décorée de palmettes, rosaces et feuillage en brun et or. Marqué : sceptre en bleu. Premier tiers du XIXe siècle, vers 1810-1820. H. 48,5 cm Un éclat sur le bord supérieur. Biographie : Frédéric III de Prusse, fils du roi Frédéric-Guillaume II et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, épouse en 1793 Louise de Mecklernbourg-Strelitz (1776~1810), fille de Charles II de Mecklembourg- Strelitz et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, une princesse remarquée pour sa beauté qui exercera une forte influence de 1807 à sa mort en 1810. Roi en 1797, il congédie d’emblée le mentor de son père, Johann Christoph von Wöllner (1732-1800). Avec ses conseillers, les comtes Von Goltz et Von Haugwitz, il tente de maintenir une politique de neutralité lors des guerres napoléoniennes, provoquant le mécontentement du tsar Alexandre Ier. Bien qu’il ne fasse pas partie de la troisième coalition en 1805, il rejoint les alliés sous la pression des Russes en octobre 1806. Son armée est anéantie aux batailles d’Iéna et d’Auerstaedt. Poursuivi par les Français jusqu’en Prusse- Orientale, il est contraint alors de s’exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier. Mais en 1807, son hôte, le Tsar, est à son tour battu par les Français. La paix est signée à Tilsit sur le Niémen et la Prusse doit abandonner tous ses territoires polonais, se retirer à l’Est de l’Elbe et payer les frais de l’occupation des troupes françaises stationnant dans les points stratégiques du pays. Frédéric-Guillaume III, contraint d’accepter la situation, prépare sa revanche à l’instigation de la reine Louise (qui décède en 1810), Dans cette tâche, il est efficacement soutenu par ses ministres dont le baron Karl Von Stein, le prince Karl August Von Hardenberg, Gerhard Johann David Von Scharnhorst et le comte August Von Gneisenau, qui réforment l’administration et l’armée. En 1813, après la défaite de la Grande Année en Russie, il signe une alliance avec le Tsar (traité de Kalitsch) et quitte Berlin sous contrôle des Français. Les troupes prussiennes jouent néanmoins un rôle décisif dans les victoires des alliés. Au congrès de Vienne, ses négociateurs obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie. La Prusse est désormais un état bi-polaire coupé en deux par les pays Hessois. Ayant retrouvé une armée et avec elle, sa pleine liberté d’action, le roi abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d’une constitution. Il meurt en 1840 et son fils aîné, Frédéric-Guillaume, lui succéda alors sur le trône. OEuvre en rapport : Un vase en porcelaine de Berlin de 1811, de la même forme, décoré d’un portrait peint du Roi Frédéric III de Prusse est conservé au MAK à Vienne (fig. 1).

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Time, Location
24 May 2020
France
Auction House
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BERLIN Vase de forme Médicis en porcelaine muni de deux anses en forme d’aigle réunies par des guirlandes de feuillage en relief à fond brun à l’imitation du bronze, la face est ornée d’un médaillon en biscuit à fond or à décor en bas-relief d’un portrait de Frédéric Guillaume III de Prusse de profil tourné vers la droite, dans un entourage de rosace et frises de grecques en or, le col orné d’une guirlandes de feuilles chêne en brun et or, la base décorée de palmettes, rosaces et feuillage en brun et or. Marqué : sceptre en bleu. Premier tiers du XIXe siècle, vers 1810-1820. H. 48,5 cm Un éclat sur le bord supérieur. Biographie : Frédéric III de Prusse, fils du roi Frédéric-Guillaume II et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, épouse en 1793 Louise de Mecklernbourg-Strelitz (1776~1810), fille de Charles II de Mecklembourg- Strelitz et de Frédérique de Hesse-Darmstadt, une princesse remarquée pour sa beauté qui exercera une forte influence de 1807 à sa mort en 1810. Roi en 1797, il congédie d’emblée le mentor de son père, Johann Christoph von Wöllner (1732-1800). Avec ses conseillers, les comtes Von Goltz et Von Haugwitz, il tente de maintenir une politique de neutralité lors des guerres napoléoniennes, provoquant le mécontentement du tsar Alexandre Ier. Bien qu’il ne fasse pas partie de la troisième coalition en 1805, il rejoint les alliés sous la pression des Russes en octobre 1806. Son armée est anéantie aux batailles d’Iéna et d’Auerstaedt. Poursuivi par les Français jusqu’en Prusse- Orientale, il est contraint alors de s’exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier. Mais en 1807, son hôte, le Tsar, est à son tour battu par les Français. La paix est signée à Tilsit sur le Niémen et la Prusse doit abandonner tous ses territoires polonais, se retirer à l’Est de l’Elbe et payer les frais de l’occupation des troupes françaises stationnant dans les points stratégiques du pays. Frédéric-Guillaume III, contraint d’accepter la situation, prépare sa revanche à l’instigation de la reine Louise (qui décède en 1810), Dans cette tâche, il est efficacement soutenu par ses ministres dont le baron Karl Von Stein, le prince Karl August Von Hardenberg, Gerhard Johann David Von Scharnhorst et le comte August Von Gneisenau, qui réforment l’administration et l’armée. En 1813, après la défaite de la Grande Année en Russie, il signe une alliance avec le Tsar (traité de Kalitsch) et quitte Berlin sous contrôle des Français. Les troupes prussiennes jouent néanmoins un rôle décisif dans les victoires des alliés. Au congrès de Vienne, ses négociateurs obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie. La Prusse est désormais un état bi-polaire coupé en deux par les pays Hessois. Ayant retrouvé une armée et avec elle, sa pleine liberté d’action, le roi abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d’une constitution. Il meurt en 1840 et son fils aîné, Frédéric-Guillaume, lui succéda alors sur le trône. OEuvre en rapport : Un vase en porcelaine de Berlin de 1811, de la même forme, décoré d’un portrait peint du Roi Frédéric III de Prusse est conservé au MAK à Vienne (fig. 1).

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