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Cours universitaire.- Manuscrit sur papier du 19e siècle (1852-1853), intitulé « Histoire politique de la...

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Cours universitaire.- Manuscrit sur papier du 19e siècle (1852-1853), intitulé « Histoire politique de la Belgique », avec le nom du copiste-étudiant, Émile Van Hoorde et la mention des dates de l’année académique (1852-1853), 8°, 486 pages non paginées d’une fine écriture, demi-chagrin brun de l’époque, dos à nerfs décoré (qq. usures). Bien conservé. Intéressant spécimen d’historiographie de la Belgique à peine 20 ans après son indépendance. Manifestement un cours de l’Université catholique de Louvain donné durant l’année académique 1852-1853, 1re année d’université de Van Hoorde étant âgé de 17 ans. Il est docteur en droit en 1859, Émile Antoine Marie Van Hoorde, né le 12 septembre 1835 à Bruxelles et y décédé le 21 juin 1901 fut un homme politique catholique belge. Van Hoorde fut docteur en droit et avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles (1859-1901). Il fut administrateur (1889), puis président (1893-1901) de la SA des Charbonnages de Sars-Longchamps et Bouvy. Il fut élu député de l’arrondissement de Bastogne, en suppléance de Constant d’Hoffschmidt de Resteigne (1863-1868), puis élu (1870-1898) et enfin, sénateur provincial, en suppléance de Alphonse Nothomb (1898-1901). Document qui mérite une étude approfondie. L’histoire de l’Université de Louvain n’est pas un long fleuve tranquille du moyen âge à la séparation en deux universités au siècle dernier. Le 8 novembre 1834, les évêques de Belgique autorisés par un bref du pape Grégoire XVI du 13 décembre 1833, fondèrent à Malines, l’« université catholique de Belgique », usuellement appelée « université catholique de Malines ». Cette université nouvelle, à la suite de la suppression de l’université d’État de Louvain le 15 août 1835, décida de s’établir la même année dans cette vieille cité universitaire, où elle prit le nom d’« université catholique de Louvain ». La ville de Louvain avait depuis longtemps le renom d’une vieille cité universitaire qui avait déjà été le siège de : l’université ducs de Brabant en 1425 et de l’université d’État de Louvain fondée en 1817. En 1835, discussion au Parlement de la loi sur l’enseignement supérieur. Charles Rogier, essayant dans une dernière tentative de sauver l’Université d’État de Louvain, y propose lors de la séance du 11 août 1835 qu’il n’y ait plus en Belgique qu’une seule université financée par l’État et établie à Louvain, il fut soutenu dans son combat par l’éloquence fougueuse du député catholique Ignace Quirini, ancien étudiant de l’Université d’État, et qui deviendra ensuite professeur à la nouvelle université catholique, mais leur dernier combat, sonnant le glas de l’unionisme, fut vain et la proposition fut rejetée. La loi votée le 27 septembre 1835 supprima définitivement l’université d’État de Louvain qui ferma ses portes le 15 août 1835. C’est alors que l’université catholique de Malines, après la suppression de l’université d’État de Louvain, s’installe à Louvain et prend le nom d’« Université catholique de Louvain » (Universitas catholica Lovaniensis) Monseigneur de Ram veut, dans l’esprit de la reconquête catholique instaurée par Grégoire XVI, en faire un rempart qui puisse s’opposer « aux ennemis de la religion » et faire obstacle « au progrès de ces funestes doctrines qui depuis un demi-siècle ont ébranlé les bases de la société ».

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Cours universitaire.- Manuscrit sur papier du 19e siècle (1852-1853), intitulé « Histoire politique de la Belgique », avec le nom du copiste-étudiant, Émile Van Hoorde et la mention des dates de l’année académique (1852-1853), 8°, 486 pages non paginées d’une fine écriture, demi-chagrin brun de l’époque, dos à nerfs décoré (qq. usures). Bien conservé. Intéressant spécimen d’historiographie de la Belgique à peine 20 ans après son indépendance. Manifestement un cours de l’Université catholique de Louvain donné durant l’année académique 1852-1853, 1re année d’université de Van Hoorde étant âgé de 17 ans. Il est docteur en droit en 1859, Émile Antoine Marie Van Hoorde, né le 12 septembre 1835 à Bruxelles et y décédé le 21 juin 1901 fut un homme politique catholique belge. Van Hoorde fut docteur en droit et avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles (1859-1901). Il fut administrateur (1889), puis président (1893-1901) de la SA des Charbonnages de Sars-Longchamps et Bouvy. Il fut élu député de l’arrondissement de Bastogne, en suppléance de Constant d’Hoffschmidt de Resteigne (1863-1868), puis élu (1870-1898) et enfin, sénateur provincial, en suppléance de Alphonse Nothomb (1898-1901). Document qui mérite une étude approfondie. L’histoire de l’Université de Louvain n’est pas un long fleuve tranquille du moyen âge à la séparation en deux universités au siècle dernier. Le 8 novembre 1834, les évêques de Belgique autorisés par un bref du pape Grégoire XVI du 13 décembre 1833, fondèrent à Malines, l’« université catholique de Belgique », usuellement appelée « université catholique de Malines ». Cette université nouvelle, à la suite de la suppression de l’université d’État de Louvain le 15 août 1835, décida de s’établir la même année dans cette vieille cité universitaire, où elle prit le nom d’« université catholique de Louvain ». La ville de Louvain avait depuis longtemps le renom d’une vieille cité universitaire qui avait déjà été le siège de : l’université ducs de Brabant en 1425 et de l’université d’État de Louvain fondée en 1817. En 1835, discussion au Parlement de la loi sur l’enseignement supérieur. Charles Rogier, essayant dans une dernière tentative de sauver l’Université d’État de Louvain, y propose lors de la séance du 11 août 1835 qu’il n’y ait plus en Belgique qu’une seule université financée par l’État et établie à Louvain, il fut soutenu dans son combat par l’éloquence fougueuse du député catholique Ignace Quirini, ancien étudiant de l’Université d’État, et qui deviendra ensuite professeur à la nouvelle université catholique, mais leur dernier combat, sonnant le glas de l’unionisme, fut vain et la proposition fut rejetée. La loi votée le 27 septembre 1835 supprima définitivement l’université d’État de Louvain qui ferma ses portes le 15 août 1835. C’est alors que l’université catholique de Malines, après la suppression de l’université d’État de Louvain, s’installe à Louvain et prend le nom d’« Université catholique de Louvain » (Universitas catholica Lovaniensis) Monseigneur de Ram veut, dans l’esprit de la reconquête catholique instaurée par Grégoire XVI, en faire un rempart qui puisse s’opposer « aux ennemis de la religion » et faire obstacle « au progrès de ces funestes doctrines qui depuis un demi-siècle ont ébranlé les bases de la société ».

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