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1911 Delaunay-Belleville Type HB6 25CV Landaulet, Coachwork by J. Rotschild et Fils Chassis no. 4148 Engine no. 4148V

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• Joli exemplaire des débuts de cette marque raffinée
• Restauré avec goût
• Vainqueur d'un prix au concours du palais Het Loo
• Aux mains du dernier propriétaire depuis plus de dix ans

• Exquisite formal example of this refined marque
• Sympathetically restored
• Former prize winner at the Concours Paleis Het Loo
• Offered from current ownership of more than a decade

Après l'ère des pionnières Panhard & Levassor et avant l'arrivée des Hispano-Suiza et Talbot-Lago, on peut dire qu'il y avait peu de voiture de la qualité des Delaunay-Belleville.
Constructeur automobile à partir de 1904, Delaunay-Belleville était déjà une société respectée qui vendait ses chaudières à vapeur à rien moins que la Royal Navy, entre autres. Louis Delaunay avait recruté Marius Barbarou, passé chez Benz et Clément, pour concevoir ses voitures dont la première fut dévoilée au Salon de Paris en décembre 1904. Dès l'origine, les voitures Delaunay-Belleville était de grande qualité et en quelques années, la marque s'était faite une réputation qui la plaçait au niveau de Daimler, Panhard et Rolls-Royce. Caractérisés par leur capot et leur radiateur cylindriques qui symbolisaient disait-on leur chaudière en forme de tambour, leur activité principale, la plupart de leurs modèles arboraient des carrosseries très formelles de voiture avec chauffeur. Fernand Charron, un constructeur concurrent avait un jour déclaré : « Aucun propriétaire ne conduit sa Delaunay – ça ne se fait pas ».
Delaunay s'était spécialisé avant tout dans les « six-cylindres » qui étaient déjà associés au raffinement et au silence de fonctionnement et permettaient d'offrir des voitures dont les moteurs allaient de 2 à 8 litres de cylindrée. La voiture que nous proposons ici se situant au milieu de cet éventail, la HB6, une 25 CV d'environ 4,5 litres qui transmettait sa puissance à la route via une transmission à quatre rapports.
Elle porte une carrosserie de l'un des artisans les plus réputés de l'époque, Rothschild. La société de J. Rothschild et Fils, dirigée par Messieurs Rheims et Auscher, était responsable d'une grande partie des carrosseries qui équipaient les marques haut de gamme comme Clément, Mors, Panhard & Levassor et Delaunay-Belleville. La maison Rothschild avait été un pionnier de l'aluminium dans les panneaux de carrosserie, remplaçant le traditionnel usage du bois utilisé sur les voitures à cheval, créant en 1901 le style original de carrosserie Roi des Belges, si copié qu'il en avait fait le chef de file des carrossiers de la belle époque.

M. Dolleschel appréciait depuis longtemps déjà les voitures formelles de l'ère édouardienne, possédant une rare Rolls-Royce Silver Ghost par Thrupp & Maberly de 1912, souvent admirée lors des sorties des Rolls-Royce Ghost. Lors de la vente Bonhams du Grand Palais en 2011, il trouva à cette voiture un attrait très similaire et décida de l'ajouter à sa collection de grandes marques françaises.
L'histoire de la majestueuse Delaunay pouvait être retracée en France où, si l'on en croit une facture de 1965, elle fut acquise par Jackie Pichon, un collectionneur renommé de Clères en Seine-Maritime. Pichon était le fils de Roger Pichon, propriétaire de l'Auberge du Cheval Noir, à Clères, qui depuis 1957 avait constitué un musée automobile de renom en face de son hôtel. La collection abrita un moment de magnifiques et importantes machines, comme une Panhard & Levassor de 1894, deux Talbot-Lago et de nombreuses Renault dont une reconstitution de la 40 CV coupé aérodynamique du record des 24 heures. La Delaunay fut vendue avec une Le Zèbre et une Ford, toutes décrites comme étant en « très mauvais état ». L'acquéreur, M. Bruijn de Hollande, père du collectionneur et enthousiaste fondateur du concours du Palais Het Loo, Jan Bruijn. On sait que le capot, le réservoir, les instruments et le carburateur d'origine de la voiture étaient absents et que le radiateur avait été modifié.
Il semble que la restauration de la Delaunay ne débuta pas vraiment avant que Jan Bruijn commence à travailler sur la voiture au début des années 1980, ayant alors probablement pris le relai de son père. Le plus important pour Bruijn était que la carrosserie soit méthodiquement refaite. La reconstruction fut complète et peut être retracée au travers de nombreuses factures et correspondances au dossier, la majorité du travail étant effectuée par Martin van Klei. Fréquemment pour plus d'exactitude, van Klei communiquait avec Ousbey Carriages de Stratford Upon Avon, qui lui procurait les couleurs concordantes et l'aidait avec la finition des bois vernis.
Pour donner la mesure de son attachement aux détails, la reconstruction a pris près de 17 années. La voiture achevée a fait ses débuts au plus grand concours de l'époque en Hollande, celui du palais Het Loo, où elle reçut 100 points et fut déclarée vainqueure de sa classe. Au cours de la dernière décennie, la voiture n'a connu qu'un usage modéré et revient à la vente pratiquement dans l'état où elle avait été offerte précédemment.
La Delaunay respire la qualité, de son élégant tableau de bord à sa majestueuse carrosserie Rothschild. Bien que très formelle, avec la capote arrière repliée et ses larges baies vitrées la carrosserie peut facilement se transformer en une voiture ouverte plus aérée pour le plaisir de ses passagers ainsi que de son chauffeur. Les caractéristiques remarquables de cette magnifique voiture comprennent les phares et feux de position assortis signés Rothschild, un ensemble complet d'instruments d'époque, des roues démontables Michelin, deux pneus de rechange, un tachymètre et compte-tours OS, une magnéto et une bobine Bosch et un siège d'appoint à l'arrière.
D'une élégance indéniable, l'emblématique radiateur cylindrique Delaunay rappellent l'allure typique de Chitty Chitty Bang Bang que des yeux inexpérimentés croient commune à toutes les voitures de cette époque et qu'en fait si peu arboraient. Habillée de sa carrosserie solennelle de l'époque, on imagine facilement cette impressionnante et raffinée automobile arrivant à l'opéra ou à une chasse et faisant grosse impression comme elle le fait encore aujourd'hui.

1911 Delaunay-Belleville Type HB6 25CV Open Drive Landaulette
Coachwork by J. Rothschild et Fils.
Chassis No. 4148
Engine No. 4148V

After the era of the pioneering Panhard & Levassor and before the arrival of the Hispano-Suiza or Talbot-Lago, it could be argued that there were few cars of such quality as the Delaunay Belleville.
Motor manufacturers from 1904, Delaunay-Belleville was already a well-respected engineering firm, selling its steam boilers to, among others, the Royal Navy. Louis Delaunay recruited Marius Barbarou, formerly with Benz and Clement, to design his cars, the first of which appeared at the Paris Salon in December 1904. Right from the start, Delaunay-Belleville motor cars were of the finest quality and within a few years the firm had built a reputation that ranked it alongside Daimler, Panhard and Rolls-Royce. Characterised by their round radiator and bonnet, which it is said were chosen as a reflection on the 'drum' shaped boilers on their main business, most models carried formal coachwork and were chauffeur driven; indeed, rival motor manufacturer Fernand Charron once declared, 'No owner ever drives his Delaunay – it just isn't done.'
Delaunay specialised predominantly in 'six-cylinderism' which was already the associated with refinement and quietness of running, and at one point offered cars with power plants ranging from upwards of 2 litres to 8 litres. The car on offer here sitting in the middle of that range, being the HB6, a 25CV of roughly 4.5 litres and transmitting its power to the road through a four speed transmission.
It wears coachwork by one of the most esteemed coachbuilders of the period, Rothschild. The firm of J. Rothschild et Fils, managed by Messieurs Rheims and Auscher, were responsible for so a good proportion of the bodies that were fitted to upper echelon chassis, such as Clément, Mors, Panhard & Levassor, and Delaunay-Belleville. The 'Maison' Rothschild had pioneered the use of aluminum for body paneling, replacing the traditional wood used for this purpose on horse-drawn vehicles, created in 1901 the original Roi des Belges body style that was so widely copied, they were quite simply one of the leading 'Carrossiers' of the belle époque era.

Mr. Dolleschel had long enjoyed formal cars of the Edwardian era, for many years owning a rare Thrupp & Maberly bodied 1912 Rolls-Royce Silver Ghost, which was a regular sight on 'Ghost touring events. Attending Bonhams Grand Palais auction in 2011, he found this car to be of very similar appeal and decided to add it to his collection of great French marques.
The majestic Delaunay could trace history back to a life in France, where, according to an invoice from 1965 it was acquired from noted collector Jackie Pichon of Clères en Seine-Maritime. Pichon was the son of Roger Pichon, the owner of the Auberge du Cheval Noir, in Clères, who from 1957 had set up a well-respected motor museum opposite his hotel. At one time, the collection housed many wonderful and important machines, such as a 1894 Panhard & Levassor, two Talbot-Lagos and numerous Renaults including the recreation of the 24 hour record breaking 40CV aerodynamic coupe. The Delaunay was sold, together with a Le Zèbre and Ford, all of which are described as being in 'très mauvais état'. The buyer was Mr. Bruijn of Holland, the father of noted collector, enthusiast and founding member of the Concours de Paleis Het Loo, Jan Bruijn. It is noted that by then the car was missing its original bonnet, fuel tank, instruments and carburettor and that the radiator had been modified.
It seems that the Delaunay restoration was not begun in earnest until Jan Bruijn began working on the car in the early 1980s, possibly having taken it over from his father at that point. Most importantly to Bruijn was that its coachwork should be sympathetically...

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Time, Location
03 Feb 2022
France, Paris
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• Joli exemplaire des débuts de cette marque raffinée
• Restauré avec goût
• Vainqueur d'un prix au concours du palais Het Loo
• Aux mains du dernier propriétaire depuis plus de dix ans

• Exquisite formal example of this refined marque
• Sympathetically restored
• Former prize winner at the Concours Paleis Het Loo
• Offered from current ownership of more than a decade

Après l'ère des pionnières Panhard & Levassor et avant l'arrivée des Hispano-Suiza et Talbot-Lago, on peut dire qu'il y avait peu de voiture de la qualité des Delaunay-Belleville.
Constructeur automobile à partir de 1904, Delaunay-Belleville était déjà une société respectée qui vendait ses chaudières à vapeur à rien moins que la Royal Navy, entre autres. Louis Delaunay avait recruté Marius Barbarou, passé chez Benz et Clément, pour concevoir ses voitures dont la première fut dévoilée au Salon de Paris en décembre 1904. Dès l'origine, les voitures Delaunay-Belleville était de grande qualité et en quelques années, la marque s'était faite une réputation qui la plaçait au niveau de Daimler, Panhard et Rolls-Royce. Caractérisés par leur capot et leur radiateur cylindriques qui symbolisaient disait-on leur chaudière en forme de tambour, leur activité principale, la plupart de leurs modèles arboraient des carrosseries très formelles de voiture avec chauffeur. Fernand Charron, un constructeur concurrent avait un jour déclaré : « Aucun propriétaire ne conduit sa Delaunay – ça ne se fait pas ».
Delaunay s'était spécialisé avant tout dans les « six-cylindres » qui étaient déjà associés au raffinement et au silence de fonctionnement et permettaient d'offrir des voitures dont les moteurs allaient de 2 à 8 litres de cylindrée. La voiture que nous proposons ici se situant au milieu de cet éventail, la HB6, une 25 CV d'environ 4,5 litres qui transmettait sa puissance à la route via une transmission à quatre rapports.
Elle porte une carrosserie de l'un des artisans les plus réputés de l'époque, Rothschild. La société de J. Rothschild et Fils, dirigée par Messieurs Rheims et Auscher, était responsable d'une grande partie des carrosseries qui équipaient les marques haut de gamme comme Clément, Mors, Panhard & Levassor et Delaunay-Belleville. La maison Rothschild avait été un pionnier de l'aluminium dans les panneaux de carrosserie, remplaçant le traditionnel usage du bois utilisé sur les voitures à cheval, créant en 1901 le style original de carrosserie Roi des Belges, si copié qu'il en avait fait le chef de file des carrossiers de la belle époque.

M. Dolleschel appréciait depuis longtemps déjà les voitures formelles de l'ère édouardienne, possédant une rare Rolls-Royce Silver Ghost par Thrupp & Maberly de 1912, souvent admirée lors des sorties des Rolls-Royce Ghost. Lors de la vente Bonhams du Grand Palais en 2011, il trouva à cette voiture un attrait très similaire et décida de l'ajouter à sa collection de grandes marques françaises.
L'histoire de la majestueuse Delaunay pouvait être retracée en France où, si l'on en croit une facture de 1965, elle fut acquise par Jackie Pichon, un collectionneur renommé de Clères en Seine-Maritime. Pichon était le fils de Roger Pichon, propriétaire de l'Auberge du Cheval Noir, à Clères, qui depuis 1957 avait constitué un musée automobile de renom en face de son hôtel. La collection abrita un moment de magnifiques et importantes machines, comme une Panhard & Levassor de 1894, deux Talbot-Lago et de nombreuses Renault dont une reconstitution de la 40 CV coupé aérodynamique du record des 24 heures. La Delaunay fut vendue avec une Le Zèbre et une Ford, toutes décrites comme étant en « très mauvais état ». L'acquéreur, M. Bruijn de Hollande, père du collectionneur et enthousiaste fondateur du concours du Palais Het Loo, Jan Bruijn. On sait que le capot, le réservoir, les instruments et le carburateur d'origine de la voiture étaient absents et que le radiateur avait été modifié.
Il semble que la restauration de la Delaunay ne débuta pas vraiment avant que Jan Bruijn commence à travailler sur la voiture au début des années 1980, ayant alors probablement pris le relai de son père. Le plus important pour Bruijn était que la carrosserie soit méthodiquement refaite. La reconstruction fut complète et peut être retracée au travers de nombreuses factures et correspondances au dossier, la majorité du travail étant effectuée par Martin van Klei. Fréquemment pour plus d'exactitude, van Klei communiquait avec Ousbey Carriages de Stratford Upon Avon, qui lui procurait les couleurs concordantes et l'aidait avec la finition des bois vernis.
Pour donner la mesure de son attachement aux détails, la reconstruction a pris près de 17 années. La voiture achevée a fait ses débuts au plus grand concours de l'époque en Hollande, celui du palais Het Loo, où elle reçut 100 points et fut déclarée vainqueure de sa classe. Au cours de la dernière décennie, la voiture n'a connu qu'un usage modéré et revient à la vente pratiquement dans l'état où elle avait été offerte précédemment.
La Delaunay respire la qualité, de son élégant tableau de bord à sa majestueuse carrosserie Rothschild. Bien que très formelle, avec la capote arrière repliée et ses larges baies vitrées la carrosserie peut facilement se transformer en une voiture ouverte plus aérée pour le plaisir de ses passagers ainsi que de son chauffeur. Les caractéristiques remarquables de cette magnifique voiture comprennent les phares et feux de position assortis signés Rothschild, un ensemble complet d'instruments d'époque, des roues démontables Michelin, deux pneus de rechange, un tachymètre et compte-tours OS, une magnéto et une bobine Bosch et un siège d'appoint à l'arrière.
D'une élégance indéniable, l'emblématique radiateur cylindrique Delaunay rappellent l'allure typique de Chitty Chitty Bang Bang que des yeux inexpérimentés croient commune à toutes les voitures de cette époque et qu'en fait si peu arboraient. Habillée de sa carrosserie solennelle de l'époque, on imagine facilement cette impressionnante et raffinée automobile arrivant à l'opéra ou à une chasse et faisant grosse impression comme elle le fait encore aujourd'hui.

1911 Delaunay-Belleville Type HB6 25CV Open Drive Landaulette
Coachwork by J. Rothschild et Fils.
Chassis No. 4148
Engine No. 4148V

After the era of the pioneering Panhard & Levassor and before the arrival of the Hispano-Suiza or Talbot-Lago, it could be argued that there were few cars of such quality as the Delaunay Belleville.
Motor manufacturers from 1904, Delaunay-Belleville was already a well-respected engineering firm, selling its steam boilers to, among others, the Royal Navy. Louis Delaunay recruited Marius Barbarou, formerly with Benz and Clement, to design his cars, the first of which appeared at the Paris Salon in December 1904. Right from the start, Delaunay-Belleville motor cars were of the finest quality and within a few years the firm had built a reputation that ranked it alongside Daimler, Panhard and Rolls-Royce. Characterised by their round radiator and bonnet, which it is said were chosen as a reflection on the 'drum' shaped boilers on their main business, most models carried formal coachwork and were chauffeur driven; indeed, rival motor manufacturer Fernand Charron once declared, 'No owner ever drives his Delaunay – it just isn't done.'
Delaunay specialised predominantly in 'six-cylinderism' which was already the associated with refinement and quietness of running, and at one point offered cars with power plants ranging from upwards of 2 litres to 8 litres. The car on offer here sitting in the middle of that range, being the HB6, a 25CV of roughly 4.5 litres and transmitting its power to the road through a four speed transmission.
It wears coachwork by one of the most esteemed coachbuilders of the period, Rothschild. The firm of J. Rothschild et Fils, managed by Messieurs Rheims and Auscher, were responsible for so a good proportion of the bodies that were fitted to upper echelon chassis, such as Clément, Mors, Panhard & Levassor, and Delaunay-Belleville. The 'Maison' Rothschild had pioneered the use of aluminum for body paneling, replacing the traditional wood used for this purpose on horse-drawn vehicles, created in 1901 the original Roi des Belges body style that was so widely copied, they were quite simply one of the leading 'Carrossiers' of the belle époque era.

Mr. Dolleschel had long enjoyed formal cars of the Edwardian era, for many years owning a rare Thrupp & Maberly bodied 1912 Rolls-Royce Silver Ghost, which was a regular sight on 'Ghost touring events. Attending Bonhams Grand Palais auction in 2011, he found this car to be of very similar appeal and decided to add it to his collection of great French marques.
The majestic Delaunay could trace history back to a life in France, where, according to an invoice from 1965 it was acquired from noted collector Jackie Pichon of Clères en Seine-Maritime. Pichon was the son of Roger Pichon, the owner of the Auberge du Cheval Noir, in Clères, who from 1957 had set up a well-respected motor museum opposite his hotel. At one time, the collection housed many wonderful and important machines, such as a 1894 Panhard & Levassor, two Talbot-Lagos and numerous Renaults including the recreation of the 24 hour record breaking 40CV aerodynamic coupe. The Delaunay was sold, together with a Le Zèbre and Ford, all of which are described as being in 'très mauvais état'. The buyer was Mr. Bruijn of Holland, the father of noted collector, enthusiast and founding member of the Concours de Paleis Het Loo, Jan Bruijn. It is noted that by then the car was missing its original bonnet, fuel tank, instruments and carburettor and that the radiator had been modified.
It seems that the Delaunay restoration was not begun in earnest until Jan Bruijn began working on the car in the early 1980s, possibly having taken it over from his father at that point. Most importantly to Bruijn was that its coachwork should be sympathetically...

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Time, Location
03 Feb 2022
France, Paris
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