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1932 Delage D8S Cabriolet, Chassis no. 36879 Engine no. 8491

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• Une des voitures françaises les plus raffinées de son temps
• Conduite à droite
• Restaurée professionnellement dans les années 1990
• Repeinte dans sa couleur noire d'origine vers 2006
• Intérieur refait en 2016

• One of the finest French cars of its day
• Right-hand drive
• Professionally restored in the 1990s
• Repainted in its original black circa 2006
• Interior re-trimmed in 2016

Delage D8S cabriolet 1932
Châssis n° 36879
Moteur n° 8491

« Plus que la plupart des autres constructeurs, Delage est détenteur de nombreuses victoires internationales, dont un championnat du monde, et de prix encore plus nombreux glanés dans les principaux concours d'élégance... À ces deux réussites, Delage en ajoute une troisième, plus importante encore, offrir le plus haut degré de luxe et de performance possible pour un prix accessible à l'automobiliste moyen. »

La publicité de Delage avait parfaitement le droit de chanter les louanges de ce qui était - indéniablement - la meilleure voiture française de l'époque. Fondée en 1905 par Louis Delâge, la société avait commencé avec une voiturette à moteur monocylindre De Dion et au bout de quelques années, proposait déjà des modèles à plusieurs cylindres. Dès le début, la publicité générée grâce a la course automobile avait été appréciée, une Delage monocylindre gagnant la Coupe des voiturettes dès 1908 et Louis Delâge lui-même prenant part à la Coupe de l'Auto sur une quatre cylindres 3 litres en 1911. Des victoires au Grand Prix du Mans et aux 500 Miles d'Indianapolis avaient été remportées avant la première guerre mondiale et la marque allait devenir un des concurrents majeurs des années 1920, établissant un nouveau record de vitesse en 1924 avec une V12 de 10,7 litres de cylindrée.

Les quatre cylindres de la série D constituaient le cœur de la gamme tourisme de la marque dans les années 1920. Lancée en 1924 et doté de magnifiques caractéristiques pour l'époque, le modèle DI sport était animé par un moteur à soupapes en tête de 2,1 litres de la catégorie 14 HP (RAC), associé à une boîte à quatre rapports avec des freins aux quatre roues. Cette voiture rapide magnifiquement équilibrée offrait des performances exceptionnelles, une suspension confortable, une direction légère et réactive donnant une bonne tenue de route, mais suffisamment robuste pour affronter l'épreuve des routes pavées. On trouvait également les versions DIS et DISS offrant des performances encore plus élevées.

Au Salon de Paris 1929, Delage lançait la D8, conçue par Maurice Gaultier en versions à empattements court et standard. Dotée d'un superbe 8 cylindres en ligne de 4 litres à soupapes en tête reposant sur un châssis à croisillon avec freinage assisté Perrot, la D8 devait monopolisée toute l'attention des meilleures carrossiers européens de l'époque. « Toujours au sommet, ils se montrèrent à la hauteur, les Delage D8 des années 1930 à 1936 étant sans conteste parmi les plus belles voitures d'une époque qui produisit quelques-unes des plus magnifiques automobiles de tous les temps. » - J. R. Buckley, The Delage Series D8. De fait, à son époque, la Delage D8 était la seule voiture française de la trempe des Hispano-Suiza 32 CV en matière d'élégance et de prestige mécanique. L'impressionnante liste des propriétaires de D8 comprend le roi de Suède Gustave V, le roi Alexandre de Yougoslavie et l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié, ainsi que des hommes d'affaires en vue, des politiciens, et de nombreuses vedettes de cinéma de l'époque.

Leur développement se poursuivit avec les versions D8S et D8SS plus performantes. La puissance du moteur fut portée de 120 à 145 ch, le poids réduit, le châssis abaissé et les suspensions arrière modifiées donnant une vitesse maximale de 160 km/h et une amélioration du comportement et de la tenue de route (Delage garantissait que les D8S et D8SS dépassaient les 160 km/h). La sécurité, la polyvalence, le confort, le freinage puissant et la douceur de conduite étaient les qualités revendiquées par Delage, dont la publicité vantait le record battu à Montlhéry le 26 septembre avec une voiture équipée d'une carrosserie sport qui tint la moyenne de 176 km/h sur 1 000 kilomètres.

Comme de nombreux autres constructeurs de voiture de prestige, Delage fut gravement affecté par la crise économique du début des années 1930. Malgré un bon accueil de sa nouvelle gamme, les Automobiles Delage furent mises en liquidation en avril 1935 et rachetées peu après par Delahaye. La reprise par Delahaye sonna le glas des D8 originales. À partir de cette date, les Delage allaient être conçues par Delahaye mais conserveraient leurs propres moteurs à course courte et leurs freins hydrauliques.

Les années d'après-guerre furent difficiles pour les constructeurs d'automobiles de luxe et de prestige en France. Les taxes étaient rédhibitoires pour les plus de 2 litres, asphyxiant la demande et, en 1950, la production totale de Delahaye et Delage cumulée était de seulement 235 unités. Cette situation insoutenable fut encore aggravée dans les deux années qui suivirent et, en 1953, la production des Delage cessa. Une bien triste fin pour cette grande marque.

Cette magnifique et luxueuse D8S cabriolet a probablement été commandée à la carrosserie Vanvooren de Courbevoie, dans le département de la Seine à l'époque. Connu pour ses carrosseries « d'usine » pour Hispano Suiza, Vanvooren se spécialisa dans la fourniture des grandes marques de luxe parmi lesquelles Rolls-Royce, Bentley, Bugatti et, bien sûr, Delage.

Modèle raffiné, le châssis numéro 36879 est connu des Amis de Delage, enregistré comme une D8S. On sait peu de chose des débuts de la voiture avant sa participation au rallye Delage de Mougins, en octobre 1981, pilotée par Jean-Jacques Léon. Le précédent propriétaire était André Surmain. En 1994, la Delage fut achetée par Jacques Penant de Villevaude, qui revendit la voiture à J. L. Bonnefoy pour une restauration complète au cours de laquelle elle fut peinte de couleur crème.

Philippe Salvan de Toulouse acheta la voiture en 2006 et la fit repeindre dans sa couleur noire d'origine. Une nouvelle capote beige fut installée en même temps. La Delage passa aux mains du vendeur en 2014, date depuis laquelle la sellerie et les tapis ont été remis à neuf et les circuits électriques vérifiés. La réfection de l'intérieur a été effectuée en 2016 par La Manufacture Française du Cuir. Leur facture de 4 344 € figure au dossier et la voiture est vendue avec diverses autres factures et sa carte grise française.

1932 Delage D8S Cabriolet
Chassis no. 36879
Engine no. 8491

"Delage have to their credit many world's records, including a world's championship, and more awards at the principal Concours d'Élégance than any other car in the world... To these achievements Delage have added a third and greater. They have made the highest known degree of luxury and performance available at the price the average motorist can pay."

Delage's publicity had every right to sing the praises of what - arguably - was the finest French car of its day. Founded in 1905 by Louis Delâge, the company commenced production with a single-cylinder De Dion-engined runabout and within a few years was offering multi-cylinder designs. The publicity value of racing was recognised right from the start, a single-cylinder Delage winning the Coupe Des Voiturettes as early as 1908 and Louis himself taking the 1911 Coupe de l'Auto in a 3-litre four-cylinder. Victories at the Grand Prix du Mans and the Indianapolis 500-Mile Race were achieved prior to WWI, the company going on to become a major force in Grand Prix racing in the 1920s and setting a new World Land Speed Record mark in 1924 with a 10.7-litre overhead-valve V12.

Four- and six-cylinder D-series cars formed the mainstay of the company's touring car production in the 1920s. Introduced in 1924 and very well specified for its day, the DI sports model was powered by a 2.1-litre, overhead-valve engine rated at 14hp (RAC) and driving via a four-speed gearbox, and came with four-wheel brakes. A beautifully balanced fast touring car, it possessed exceptional performance, with comfortable suspension, light and responsive steering and good roadholding, yet was rugged enough to withstand the punishment meted out by cobbled roads. There were also DIS and DISS variants offering increased performance.

At the 1929 Paris Salon Delage launched the Maurice Gaultier-designed D8 in short, standard and long-wheelbase versions. A magnificent 4.0-litre overhead-valve straight-eight featuring an X-braced chassis and servo-assisted Perrot-type brakes, the D8 was destined to attract the creative attentions of Europe's finest coachbuilders. "Always on their mettle, they rose to the occasion, with the result that the Delage D8s of the years between 1930 and 1936 are unquestionably amongst the best-looking motor cars of an era which produced some of the most handsome cars of all time" - J R Buckley, The Delage Series D8. Indeed, in its day the Delage D8 was the only French car that could be mentioned in the same breath as the 32CV Hispano-Suiza in terms of elegance and engineering excellence. The impressive list of discerning D8 owners includes King Gustav V of Sweden, King Alexander of Yugoslavia, and Emperor Haile Selassie of Ethiopia as well as leading businessmen, politicians, and film stars of the day.

As development progressed, higher-performance D8S and D8SS versions became available. Engine power was raised from 120 to 145bhp, weight reduced, the chassis lowered and the rear springs altered, the results being an increase in top speed to over 100mph (160km/h) and a marked improvement in both roadholding and handling (Delage guaranteed that the D8S and D8SS would exceed 100mph). Safety, flexibility, comfort, powerful braking and smooth driving were all virtues claimed for the D8S by Delage, whose advertising made much of its outstanding achievement at Montlhéry on 26th September when one equipped with a sports...

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Time, Location
03 Feb 2022
France, Paris
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• Une des voitures françaises les plus raffinées de son temps
• Conduite à droite
• Restaurée professionnellement dans les années 1990
• Repeinte dans sa couleur noire d'origine vers 2006
• Intérieur refait en 2016

• One of the finest French cars of its day
• Right-hand drive
• Professionally restored in the 1990s
• Repainted in its original black circa 2006
• Interior re-trimmed in 2016

Delage D8S cabriolet 1932
Châssis n° 36879
Moteur n° 8491

« Plus que la plupart des autres constructeurs, Delage est détenteur de nombreuses victoires internationales, dont un championnat du monde, et de prix encore plus nombreux glanés dans les principaux concours d'élégance... À ces deux réussites, Delage en ajoute une troisième, plus importante encore, offrir le plus haut degré de luxe et de performance possible pour un prix accessible à l'automobiliste moyen. »

La publicité de Delage avait parfaitement le droit de chanter les louanges de ce qui était - indéniablement - la meilleure voiture française de l'époque. Fondée en 1905 par Louis Delâge, la société avait commencé avec une voiturette à moteur monocylindre De Dion et au bout de quelques années, proposait déjà des modèles à plusieurs cylindres. Dès le début, la publicité générée grâce a la course automobile avait été appréciée, une Delage monocylindre gagnant la Coupe des voiturettes dès 1908 et Louis Delâge lui-même prenant part à la Coupe de l'Auto sur une quatre cylindres 3 litres en 1911. Des victoires au Grand Prix du Mans et aux 500 Miles d'Indianapolis avaient été remportées avant la première guerre mondiale et la marque allait devenir un des concurrents majeurs des années 1920, établissant un nouveau record de vitesse en 1924 avec une V12 de 10,7 litres de cylindrée.

Les quatre cylindres de la série D constituaient le cœur de la gamme tourisme de la marque dans les années 1920. Lancée en 1924 et doté de magnifiques caractéristiques pour l'époque, le modèle DI sport était animé par un moteur à soupapes en tête de 2,1 litres de la catégorie 14 HP (RAC), associé à une boîte à quatre rapports avec des freins aux quatre roues. Cette voiture rapide magnifiquement équilibrée offrait des performances exceptionnelles, une suspension confortable, une direction légère et réactive donnant une bonne tenue de route, mais suffisamment robuste pour affronter l'épreuve des routes pavées. On trouvait également les versions DIS et DISS offrant des performances encore plus élevées.

Au Salon de Paris 1929, Delage lançait la D8, conçue par Maurice Gaultier en versions à empattements court et standard. Dotée d'un superbe 8 cylindres en ligne de 4 litres à soupapes en tête reposant sur un châssis à croisillon avec freinage assisté Perrot, la D8 devait monopolisée toute l'attention des meilleures carrossiers européens de l'époque. « Toujours au sommet, ils se montrèrent à la hauteur, les Delage D8 des années 1930 à 1936 étant sans conteste parmi les plus belles voitures d'une époque qui produisit quelques-unes des plus magnifiques automobiles de tous les temps. » - J. R. Buckley, The Delage Series D8. De fait, à son époque, la Delage D8 était la seule voiture française de la trempe des Hispano-Suiza 32 CV en matière d'élégance et de prestige mécanique. L'impressionnante liste des propriétaires de D8 comprend le roi de Suède Gustave V, le roi Alexandre de Yougoslavie et l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié, ainsi que des hommes d'affaires en vue, des politiciens, et de nombreuses vedettes de cinéma de l'époque.

Leur développement se poursuivit avec les versions D8S et D8SS plus performantes. La puissance du moteur fut portée de 120 à 145 ch, le poids réduit, le châssis abaissé et les suspensions arrière modifiées donnant une vitesse maximale de 160 km/h et une amélioration du comportement et de la tenue de route (Delage garantissait que les D8S et D8SS dépassaient les 160 km/h). La sécurité, la polyvalence, le confort, le freinage puissant et la douceur de conduite étaient les qualités revendiquées par Delage, dont la publicité vantait le record battu à Montlhéry le 26 septembre avec une voiture équipée d'une carrosserie sport qui tint la moyenne de 176 km/h sur 1 000 kilomètres.

Comme de nombreux autres constructeurs de voiture de prestige, Delage fut gravement affecté par la crise économique du début des années 1930. Malgré un bon accueil de sa nouvelle gamme, les Automobiles Delage furent mises en liquidation en avril 1935 et rachetées peu après par Delahaye. La reprise par Delahaye sonna le glas des D8 originales. À partir de cette date, les Delage allaient être conçues par Delahaye mais conserveraient leurs propres moteurs à course courte et leurs freins hydrauliques.

Les années d'après-guerre furent difficiles pour les constructeurs d'automobiles de luxe et de prestige en France. Les taxes étaient rédhibitoires pour les plus de 2 litres, asphyxiant la demande et, en 1950, la production totale de Delahaye et Delage cumulée était de seulement 235 unités. Cette situation insoutenable fut encore aggravée dans les deux années qui suivirent et, en 1953, la production des Delage cessa. Une bien triste fin pour cette grande marque.

Cette magnifique et luxueuse D8S cabriolet a probablement été commandée à la carrosserie Vanvooren de Courbevoie, dans le département de la Seine à l'époque. Connu pour ses carrosseries « d'usine » pour Hispano Suiza, Vanvooren se spécialisa dans la fourniture des grandes marques de luxe parmi lesquelles Rolls-Royce, Bentley, Bugatti et, bien sûr, Delage.

Modèle raffiné, le châssis numéro 36879 est connu des Amis de Delage, enregistré comme une D8S. On sait peu de chose des débuts de la voiture avant sa participation au rallye Delage de Mougins, en octobre 1981, pilotée par Jean-Jacques Léon. Le précédent propriétaire était André Surmain. En 1994, la Delage fut achetée par Jacques Penant de Villevaude, qui revendit la voiture à J. L. Bonnefoy pour une restauration complète au cours de laquelle elle fut peinte de couleur crème.

Philippe Salvan de Toulouse acheta la voiture en 2006 et la fit repeindre dans sa couleur noire d'origine. Une nouvelle capote beige fut installée en même temps. La Delage passa aux mains du vendeur en 2014, date depuis laquelle la sellerie et les tapis ont été remis à neuf et les circuits électriques vérifiés. La réfection de l'intérieur a été effectuée en 2016 par La Manufacture Française du Cuir. Leur facture de 4 344 € figure au dossier et la voiture est vendue avec diverses autres factures et sa carte grise française.

1932 Delage D8S Cabriolet
Chassis no. 36879
Engine no. 8491

"Delage have to their credit many world's records, including a world's championship, and more awards at the principal Concours d'Élégance than any other car in the world... To these achievements Delage have added a third and greater. They have made the highest known degree of luxury and performance available at the price the average motorist can pay."

Delage's publicity had every right to sing the praises of what - arguably - was the finest French car of its day. Founded in 1905 by Louis Delâge, the company commenced production with a single-cylinder De Dion-engined runabout and within a few years was offering multi-cylinder designs. The publicity value of racing was recognised right from the start, a single-cylinder Delage winning the Coupe Des Voiturettes as early as 1908 and Louis himself taking the 1911 Coupe de l'Auto in a 3-litre four-cylinder. Victories at the Grand Prix du Mans and the Indianapolis 500-Mile Race were achieved prior to WWI, the company going on to become a major force in Grand Prix racing in the 1920s and setting a new World Land Speed Record mark in 1924 with a 10.7-litre overhead-valve V12.

Four- and six-cylinder D-series cars formed the mainstay of the company's touring car production in the 1920s. Introduced in 1924 and very well specified for its day, the DI sports model was powered by a 2.1-litre, overhead-valve engine rated at 14hp (RAC) and driving via a four-speed gearbox, and came with four-wheel brakes. A beautifully balanced fast touring car, it possessed exceptional performance, with comfortable suspension, light and responsive steering and good roadholding, yet was rugged enough to withstand the punishment meted out by cobbled roads. There were also DIS and DISS variants offering increased performance.

At the 1929 Paris Salon Delage launched the Maurice Gaultier-designed D8 in short, standard and long-wheelbase versions. A magnificent 4.0-litre overhead-valve straight-eight featuring an X-braced chassis and servo-assisted Perrot-type brakes, the D8 was destined to attract the creative attentions of Europe's finest coachbuilders. "Always on their mettle, they rose to the occasion, with the result that the Delage D8s of the years between 1930 and 1936 are unquestionably amongst the best-looking motor cars of an era which produced some of the most handsome cars of all time" - J R Buckley, The Delage Series D8. Indeed, in its day the Delage D8 was the only French car that could be mentioned in the same breath as the 32CV Hispano-Suiza in terms of elegance and engineering excellence. The impressive list of discerning D8 owners includes King Gustav V of Sweden, King Alexander of Yugoslavia, and Emperor Haile Selassie of Ethiopia as well as leading businessmen, politicians, and film stars of the day.

As development progressed, higher-performance D8S and D8SS versions became available. Engine power was raised from 120 to 145bhp, weight reduced, the chassis lowered and the rear springs altered, the results being an increase in top speed to over 100mph (160km/h) and a marked improvement in both roadholding and handling (Delage guaranteed that the D8S and D8SS would exceed 100mph). Safety, flexibility, comfort, powerful braking and smooth driving were all virtues claimed for the D8S by Delage, whose advertising made much of its outstanding achievement at Montlhéry on 26th September when one equipped with a sports...

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03 Feb 2022
France, Paris
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