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1935 Hispano-Suiza K6 30CV Faux Cabriolet

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1935 Hispano-Suiza K6 30CV Faux Cabriolet
Coachwork by Carrosserie Henry Binder
Chassis no. 15.021
Engine no. 333.051
• Premier marque
• One of an estimated 78 survivors out of 204 built K6 models
• One of a mere two with coachwork by Binder
• Present ownership since 2009
• Monaco registration document

The choice of European Royalty, Indian Maharajahs, Hollywood film stars and industrial tycoons, the legendary Hispano-Suiza was superbly engineered and imitated unashamedly by some of the world's leading car manufacturers. One of the most famous of marques of all time, Hispano-Suiza was founded in Barcelona, Spain in 1904, its name (literally, Spanish-Swiss) recognising both its place of origin and the contribution made by its chief designer, the Swiss engineer Marc Birkigt.

Successful exposure in France led to Hispano-Suiza setting up a factory in Paris in 1911, the better to exploit the potential of the large French market. Indeed, although the marque was of Spanish origin, it was Hispano-Suiza's French-built cars that established it in the front rank of luxury automobile manufacturers following the end of WWI. During the conflict, Hispano engines had powered some of the Allies' finest fighter aircraft, and post-war the marque would adopt the stork emblem of French 'ace' Georges Guynemer's Escadrille des Cigognes, whose SPAD biplanes had used Hispano's V8 aero engine.

Not surprisingly, the first post-war Hispano - the legendary H6B - drew heavily on this expertise, being powered by a Marc Birkigt-designed, 6,597cc, overhead-camshaft six derived from one half of a proposed V12 aero engine. Sensation of the 1919 Paris Show, the H6B featured a light yet rigid four-wheel-braked chassis that matched its state-of-the-art power unit for innovation. Indeed, so good were its servo-assisted brakes that Rolls-Royce acquired the rights to build the design under licence. The H6B combined performance with flexibility, comfort with good handling, and safety with reliability in a manner that enabled Hispano-Suiza to compete successfully with Rolls-Royce, Bentley, Bugatti, Isotta Fraschini and the USA's luxury marques.

The acquisition of the Ballot company provided Hispano with the means to offer a smaller model: the Ballot HS 6 or Hispano Junior. In 1933 the Junior was superseded by the upgraded K6, which was powered by a 5.2-litre inline six derived from the contemporary V12. The latter's chassis provided the template for that of the K6, though the smaller car's was considerably lighter. According to the Beaulieu Encyclopedia, 'no more than 204 cars of K6 specification were built', while the Hispano-Suiza Society USA Register (2004) lists 78 survivors, only two of which were bodied by Carrosserie Henri Binder of Paris. An established carriage maker of quality, Binder began bodying automobiles in the early 1900s and remained a coachbuilder of the highest order, concentrating on large upmarket chassis from the likes of Delaunay Belleville, Delahaye, Delage, Rolls-Royce, Mercedes-Benz and, of course, Hispano-Suiza.

Ordered by sugar industrialist Mr Beghin, this rare K6 left the factory on 20th March 1935 and was bodied by Henry Binder as a two-door, four-seater faux cabriolet. Of the two survivors bodied by Binder, '15021', is the only one with a closed two-door body, the other being a chauffeur-driven coupé. Mr Beghin kept the car until his death in 1968. In 1983 the Hispano was sold by his heirs to collector Michel Seydoux, who commissioned a mechanical rebuild from Louis Rossigneux and a bodywork restoration by Lecoq. The renovation was not yet completed when the car was sold to Jules Heumann, President of Club Hispano-Suiza USA, in 1985. In 1989 the Hispano was sold to Pierre Lallemant, President of the Club Hispano-Suiza France. Our vendor purchased the K6 at an auction in 2009. A high quality car of extreme rarity, this elegant Hispano-Suiza K6 is offered with a Monaco title.
1935 Hispano-Suiza K6 30 CV Faux Cabriolet
Carrossée par la Carrosserie Henri Binder
Châssis n° 15021
• Marque de premier plan
• L'un des supposés 78 survivants des 204 modèles K6 construits
• L'une des deux seules carrossées par Binder
• Propriété de son vendeur depuis 2009
• Documents d'immatriculation monégasques

Les légendaires Hispano-Suiza, celles des têtes couronnées d'Europe, des maharajahs des Indes, des stars de Hollywood et des magnats de l'industrie, magnifiquement conçues, étaient imitées sans vergogne par certains constructeurs automobiles de premier plan. La marque, l'une des plus célèbres de son époque, avait été fondée en 1904 à Barcelone et son nom (qui signifiait hispano-suisse) rendait hommage à son lieu de naissance et à la nationalité de son ingénieur en chef, le Suisse Marc Birkigt.

Ses succès en France conduisirent Hispano-Suiza à monter en 1911 une usine à Paris pour exploiter au mieux le potentiel du vaste marché français. Et de fait, bien que les origines de la marque aient été espagnoles, ce furent les Hispano-Suiza montées en France qui installèrent la marque au premier rang des constructeurs de voitures de luxe, une fois la Première Guerre mondiale terminée. Pendant le conflit, certains des meilleurs avions de chasse des Alliés avaient été équipés de moteurs Hispano, ce qui conduisit après la guerre la marque à adopter pour emblème la cigogne de l'Escadrille des Cigognes de l'as français Georges Guynemer, dont les biplans SPAD avaient utilisé le V8 aéronautique d'Hispano.

En toute logique, la première Hispano de l'après-guerre, la légendaire H6B, tirait étroitement parti de l'expertise ainsi accumulée, car elle était équipée d'un six-cylindres de 6 597 cm3 à arbre à cames en tête, que Marc Birkigt avait conçu à partir de la moitié d'un V12 aéronautique qui avait été proposé. La H6B, qui avait fait sensation au Salon de Paris 1919, était équipée d'un châssis léger mais rigide à freins sur les quatre roues, aussi innovant que son moteur au meilleur de la technique. Ses freins servo-assistés étaient à ce point performants que Rolls-Royce en avait acquis une licence de fabrication. La H6B alliait la performance à la souplesse, le confort à la tenue de route et la sécurité à la fiabilité, au point qu'elle permettait à Hispano-Suiza de se confronter avec succès à Rolls-Royce, Bentley, Bugatti, Isotta Fraschini et aux marques américaines de luxe.

L'achat de la société Ballot permit à Hispano de proposer un modèle plus petit, la Ballot HS 6 ou Hispano Junior. Celle-ci fut remplacée en 1933 par une version améliorée, la K6, équipée d'un six-cylindres en ligne de 5,2 litres dérivé du moteur de la V12 du moment. Le châssis de celle-ci servit de base pour la K6, mais celui de cette dernière était sensiblement plus léger. Selon la Beaulieu Encyclopedia, "il n'y eut pas plus de 204 exemplaires construits sur les plans de la K6", et le Hispano-Suiza Society USA Register de 2004 en recense 78 survivantes, dont seulement deux carrossées par la Carrosserie Henri Binder, de Paris. Ce carrossier de qualité s'était engagé dès le début des années 1900 dans la confection de carrosseries pour l'automobile et était demeuré un acteur de premier plan, spécialisé dans les grands châssis de haut de gamme de marques telles que Delaunay Belleville, Delahaye, Delage, Rolls-Royce, Mercedes et, bien sûr, Hispano-Suiza.

Commandée par M. Beghin, l'industriel du sucre, cette rarissime K6 est sortie d'usine le 20 mars 1935 pour être carrossée par Henri Binder en faux cabriolet deux-portes à quatre places. Des deux survivantes carrossées par Binder, la 15021 est la seule dotée d'une carrosserie fermée à deux portes, l'autre étant un coupé chauffeur. M. Beghin conserva sa voiture jusqu'à son décès, survenu en 1968, et la voiture fut vendue par ses héritiers en 1983 au collectionneur Michel Seydoux, qui en confia la réfection de la mécanique à Louis Rossigneux et la restauration de la carrosserie à Lecoq. Avant même la fin de ces travaux, la K6 fut acquise en 1985 par Jules Heumann, le président du Club Hispano-Suiza USA puis, en 1989, ce fut Pierre Lallemant, le président du Club Hispano-Suiza France, qui en devint propriétaire. L'actuel propriétaire l'a acquise lors d'enchères tenues en 2009. Voiture de haute qualité d'une extrême rareté, cette élégante Hispano-Suiza K6 est proposée avec son titre de propriété monégasque.

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Bid on this lot
Estimate
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Time, Location
10 May 2024
Monaco, Monte Carlo
Auction House

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1935 Hispano-Suiza K6 30CV Faux Cabriolet
Coachwork by Carrosserie Henry Binder
Chassis no. 15.021
Engine no. 333.051
• Premier marque
• One of an estimated 78 survivors out of 204 built K6 models
• One of a mere two with coachwork by Binder
• Present ownership since 2009
• Monaco registration document

The choice of European Royalty, Indian Maharajahs, Hollywood film stars and industrial tycoons, the legendary Hispano-Suiza was superbly engineered and imitated unashamedly by some of the world's leading car manufacturers. One of the most famous of marques of all time, Hispano-Suiza was founded in Barcelona, Spain in 1904, its name (literally, Spanish-Swiss) recognising both its place of origin and the contribution made by its chief designer, the Swiss engineer Marc Birkigt.

Successful exposure in France led to Hispano-Suiza setting up a factory in Paris in 1911, the better to exploit the potential of the large French market. Indeed, although the marque was of Spanish origin, it was Hispano-Suiza's French-built cars that established it in the front rank of luxury automobile manufacturers following the end of WWI. During the conflict, Hispano engines had powered some of the Allies' finest fighter aircraft, and post-war the marque would adopt the stork emblem of French 'ace' Georges Guynemer's Escadrille des Cigognes, whose SPAD biplanes had used Hispano's V8 aero engine.

Not surprisingly, the first post-war Hispano - the legendary H6B - drew heavily on this expertise, being powered by a Marc Birkigt-designed, 6,597cc, overhead-camshaft six derived from one half of a proposed V12 aero engine. Sensation of the 1919 Paris Show, the H6B featured a light yet rigid four-wheel-braked chassis that matched its state-of-the-art power unit for innovation. Indeed, so good were its servo-assisted brakes that Rolls-Royce acquired the rights to build the design under licence. The H6B combined performance with flexibility, comfort with good handling, and safety with reliability in a manner that enabled Hispano-Suiza to compete successfully with Rolls-Royce, Bentley, Bugatti, Isotta Fraschini and the USA's luxury marques.

The acquisition of the Ballot company provided Hispano with the means to offer a smaller model: the Ballot HS 6 or Hispano Junior. In 1933 the Junior was superseded by the upgraded K6, which was powered by a 5.2-litre inline six derived from the contemporary V12. The latter's chassis provided the template for that of the K6, though the smaller car's was considerably lighter. According to the Beaulieu Encyclopedia, 'no more than 204 cars of K6 specification were built', while the Hispano-Suiza Society USA Register (2004) lists 78 survivors, only two of which were bodied by Carrosserie Henri Binder of Paris. An established carriage maker of quality, Binder began bodying automobiles in the early 1900s and remained a coachbuilder of the highest order, concentrating on large upmarket chassis from the likes of Delaunay Belleville, Delahaye, Delage, Rolls-Royce, Mercedes-Benz and, of course, Hispano-Suiza.

Ordered by sugar industrialist Mr Beghin, this rare K6 left the factory on 20th March 1935 and was bodied by Henry Binder as a two-door, four-seater faux cabriolet. Of the two survivors bodied by Binder, '15021', is the only one with a closed two-door body, the other being a chauffeur-driven coupé. Mr Beghin kept the car until his death in 1968. In 1983 the Hispano was sold by his heirs to collector Michel Seydoux, who commissioned a mechanical rebuild from Louis Rossigneux and a bodywork restoration by Lecoq. The renovation was not yet completed when the car was sold to Jules Heumann, President of Club Hispano-Suiza USA, in 1985. In 1989 the Hispano was sold to Pierre Lallemant, President of the Club Hispano-Suiza France. Our vendor purchased the K6 at an auction in 2009. A high quality car of extreme rarity, this elegant Hispano-Suiza K6 is offered with a Monaco title.
1935 Hispano-Suiza K6 30 CV Faux Cabriolet
Carrossée par la Carrosserie Henri Binder
Châssis n° 15021
• Marque de premier plan
• L'un des supposés 78 survivants des 204 modèles K6 construits
• L'une des deux seules carrossées par Binder
• Propriété de son vendeur depuis 2009
• Documents d'immatriculation monégasques

Les légendaires Hispano-Suiza, celles des têtes couronnées d'Europe, des maharajahs des Indes, des stars de Hollywood et des magnats de l'industrie, magnifiquement conçues, étaient imitées sans vergogne par certains constructeurs automobiles de premier plan. La marque, l'une des plus célèbres de son époque, avait été fondée en 1904 à Barcelone et son nom (qui signifiait hispano-suisse) rendait hommage à son lieu de naissance et à la nationalité de son ingénieur en chef, le Suisse Marc Birkigt.

Ses succès en France conduisirent Hispano-Suiza à monter en 1911 une usine à Paris pour exploiter au mieux le potentiel du vaste marché français. Et de fait, bien que les origines de la marque aient été espagnoles, ce furent les Hispano-Suiza montées en France qui installèrent la marque au premier rang des constructeurs de voitures de luxe, une fois la Première Guerre mondiale terminée. Pendant le conflit, certains des meilleurs avions de chasse des Alliés avaient été équipés de moteurs Hispano, ce qui conduisit après la guerre la marque à adopter pour emblème la cigogne de l'Escadrille des Cigognes de l'as français Georges Guynemer, dont les biplans SPAD avaient utilisé le V8 aéronautique d'Hispano.

En toute logique, la première Hispano de l'après-guerre, la légendaire H6B, tirait étroitement parti de l'expertise ainsi accumulée, car elle était équipée d'un six-cylindres de 6 597 cm3 à arbre à cames en tête, que Marc Birkigt avait conçu à partir de la moitié d'un V12 aéronautique qui avait été proposé. La H6B, qui avait fait sensation au Salon de Paris 1919, était équipée d'un châssis léger mais rigide à freins sur les quatre roues, aussi innovant que son moteur au meilleur de la technique. Ses freins servo-assistés étaient à ce point performants que Rolls-Royce en avait acquis une licence de fabrication. La H6B alliait la performance à la souplesse, le confort à la tenue de route et la sécurité à la fiabilité, au point qu'elle permettait à Hispano-Suiza de se confronter avec succès à Rolls-Royce, Bentley, Bugatti, Isotta Fraschini et aux marques américaines de luxe.

L'achat de la société Ballot permit à Hispano de proposer un modèle plus petit, la Ballot HS 6 ou Hispano Junior. Celle-ci fut remplacée en 1933 par une version améliorée, la K6, équipée d'un six-cylindres en ligne de 5,2 litres dérivé du moteur de la V12 du moment. Le châssis de celle-ci servit de base pour la K6, mais celui de cette dernière était sensiblement plus léger. Selon la Beaulieu Encyclopedia, "il n'y eut pas plus de 204 exemplaires construits sur les plans de la K6", et le Hispano-Suiza Society USA Register de 2004 en recense 78 survivantes, dont seulement deux carrossées par la Carrosserie Henri Binder, de Paris. Ce carrossier de qualité s'était engagé dès le début des années 1900 dans la confection de carrosseries pour l'automobile et était demeuré un acteur de premier plan, spécialisé dans les grands châssis de haut de gamme de marques telles que Delaunay Belleville, Delahaye, Delage, Rolls-Royce, Mercedes et, bien sûr, Hispano-Suiza.

Commandée par M. Beghin, l'industriel du sucre, cette rarissime K6 est sortie d'usine le 20 mars 1935 pour être carrossée par Henri Binder en faux cabriolet deux-portes à quatre places. Des deux survivantes carrossées par Binder, la 15021 est la seule dotée d'une carrosserie fermée à deux portes, l'autre étant un coupé chauffeur. M. Beghin conserva sa voiture jusqu'à son décès, survenu en 1968, et la voiture fut vendue par ses héritiers en 1983 au collectionneur Michel Seydoux, qui en confia la réfection de la mécanique à Louis Rossigneux et la restauration de la carrosserie à Lecoq. Avant même la fin de ces travaux, la K6 fut acquise en 1985 par Jules Heumann, le président du Club Hispano-Suiza USA puis, en 1989, ce fut Pierre Lallemant, le président du Club Hispano-Suiza France, qui en devint propriétaire. L'actuel propriétaire l'a acquise lors d'enchères tenues en 2009. Voiture de haute qualité d'une extrême rareté, cette élégante Hispano-Suiza K6 est proposée avec son titre de propriété monégasque.

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10 May 2024
Monaco, Monte Carlo
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