Search Price Results
Wish

LOT 197

1973 FERRARI DINO 246 GT SÉRIE E

[ translate ]

Depuis 30 ans dans la collection
Un des très rares exemplaires destinés au marché belge
Seulement 15 000 km parcourus depuis sa restauration

Carte grise française
Châssis n° 06918

Créée en 1964, la marque Dino sera incarnée par les modèles 206 et 246 GT qui s’inscrivent comme des automobiles à part dans la chronologie Ferrari. En choisissant ce nom, Enzo Ferrari rendait ainsi hommage à son fils unique Alfredino, disparu en 1956. Conçues spécifiquement pour accueillir le moteur V6 éponyme imaginé par son fils, les 206 et 246 étaient destinées à concurrencer les meilleures sportives européennes de l’époque. Plus attractives question prix, ces modèles vont séduire une nouvelle clientèle. Malgré son appellation GT, la Dino reste très proche dans sa conception et sa conduite d’une authentique voiture de course des années 60-70. Son moteur en position centrale arrière est pour beaucoup dans son succès et valide le concept issu de la compétition qui consiste à placer le moteur juste derrière le pilote. Son V6 2.4 litres doté de quatre arbres à cames en tête et développant 195ch, directement issu des Ferrari de compétition, se montre puissant et souple à l’usage. Avec des performances redoutables, la Dino 246 faisait mieux que répondre à la Porsche 911 S en lui opposant un châssis bien plus moderne. Trois séries de Dino se succéderont avec quelques évolutions respectivement baptisées série L, M et E, cette dernière apparaissant en 1971. La production de la 246 GT s’arrête en 1974, avec un total de seulement 2 487 exemplaires.

L’exemplaire que nous vous présentons est frappé du numéro de châssis 06918, produit en 1973 et faisant partie de la petite centaine d’exemplaires destinés au marché belge. Ce Dino 246 GT fut immatriculé pour la première fois le 16 mai 1974. Il rejoindra la collection de Pierre Brignole il y a quasiment 30 ans jours pour jours, lorsqu’il en fait l’acquisition le 23 octobre 1989 auprès d’un collectionneur lyonnais bien connu qui lui vendit quelques mois auparavant sa Ferrari 365 GTB/4 Daytona. Les différents certificats d’immatriculation que nous avons à disposition dans le dossier permettent de recenser le châssis 06918 dans le département du nord en 1987, ce qui paraît tout à fait cohérent compte tenu de ses origines belges. Ce Dino est alors la propriété d’un industriel réputé membre du club Ferrari. C’est en 1988 que notre exemplaire obtient son immatriculation 246 SR 74 qu’elle porte toujours gravée sur l’ensemble des vitres. Elle intègre alors la collection de François Lacarelle, grand amateur de Ferrari, qui effectuera une restauration complète de la voiture dans les ateliers d’Alain Bourdat pour la mécanique, alors que la sellerie et les moquettes furent manufacturées par les établissements Luquet à Lyon. Il avait alors choisi de peindre sa Dino en jaune comme sa Ferrari 275 GTB, allant jusqu’à choisir le même cuir de la sellerie et les mêmes moquettes. Le moteur est déposé et intégralement révisé : pistons, segments, soupapes, etc… François Lacarelle ne profitera que peu de temps de sa Dino puisque Pierre Brignole – qui s’était par ailleurs porté acquéreur quelques mois auparavant de sa Ferrari Daytona citée plus haut dans ce paragraphe – la rachète le 23 octobre 1989. Elle rejoint alors la collection du mélomane corse, bien entourée par ses grandes sœurs, Daytona, 512 BB et Testarossa. Pour l’anecdote, désireux d’obtenir l’immatriculation 246 GT pour sa Dino, il devra attendre l’année 2000 pour que la Préfecture de Corse la lui délivre. Comme avec l’ensemble de ses autos, Pierre Brignole suit avec attention la fréquence des entretiens avec l’aide de Dominique, son mécanicien en chef. En 1995, il expédie la Dino chez le concessionnaire Ferrari Auto Sport Maranello à Florence pour un check-up complet et poursuivra avec soin les entretiens réguliers, en attestent les nombreuses factures du dossier jusqu’en 2018. Depuis la réfection totale de la mécanique il y a 21 ans, cet exemplaire n’a parcouru que 15 350 kilomètres. Il se trouve aujourd’hui en bon état de présentation et notre essai sur route ouverte nous a donné entière satisfaction. Les rotules de suspension devront être changées et un petit réglage de la carburation nous est apparu nécessaire. Les rapports de boîte s’enchaînent aisément et le freinage est mordant. Très attaché sentimentalement à sa Dino, Pierre Brignole se sépare de l’une de ses pièces favorites, il ne tient qu’à vous de devenir l’heureux propriétaire de ce morceau choisi.

In Pierre Brignole’s collection for 30 years
One of the very few cars assigned to the Belgian market
Has covered only 15,000 km (9500 miles) since its restoration

Chassis number: 06918
French registration papers

Created in 1964, the Dino marque would be represented by the 206 and 246 GT, which stand as models in their own right in Ferrari’s history. In choosing the name ‘Dino’, Enzo Ferrari paid tribute to his only son Alfredino, who had died in 1956. Specifically designed to receive the V6 engine with the same name which his son had conceived, the 206 and 246 were intended to compete with the top European sports cars of their time. More attractively priced, these models would win over new customers. Despite its GT badging, the Dino remained very similar in its design and road behaviour to genuine racing cars from the 1960s and ‘70s. Its mid-rear-mounted engine contributed greatly to its success and proved the concept – derived from competition – of locating the engine immediately behind the driver. Its 2.4-litre V6 with four overhead camshafts produced 195 bhp; directly developed from Ferrari’s competition engines, it proved powerful and flexible in use. With its formidable performance, the Dino 246 was more than just a response to the Porsche 911 S, riposting with a much more modern chassis. Three series of Dino followed each other with a number of changes and were known respectively as the L, M and E Series, the last of them appearing in 1971. Production of the 246 GT came to an end in 1974, with a total of only 2487 cars built.

The model we are presenting is stamped with the chassis number 06918: built in 1973, it was one of just a hundred or so cars assigned to the Belgian market. This Dino 246 GT was first registered on 16 May 1974. It joined Pierre Brignole’s collection 30 years ago, almost to the day, when he bought it on 23 October 1989 from a well-known collector in Lyon who had sold him his Ferrari 365 GTB/4 Daytona a few months earlier. The various registration documents in our possession enable us to locate chassis number 06918 in the Nord department in northern France in 1987, which seems entirely logical given the car’s Belgian origins. The Dino then belonged to a renowned industrialist and member of the Ferrari Club. In 1988, the car was registered 246 SR 74, the number which is still engraved on all its windows. At this point, it joined the collection of François Lacarelle, a great lover of Ferraris, who had a complete mechanical restoration of the car carried out in Alain Bourdat’s workshop, while the upholstery and carpets were made up by the trimmer Luquet in Lyon. Lacarelle chose to have his Dino painted in the same shade of yellow as his Ferrari 275 GTB, going so far as to select the same upholstery and carpets. The engine was removed and completely overhauled, with work on the pistons, rings, valves and so on. Lacarelle only got to enjoy his Dino for a short while, as Pierre Brignole – who had already bought his Ferrari Daytona a few months earlier, as mentioned above – purchased it on 23 October 1989. It then joined the collection of the Corsican music-lover, alongside its bigger sisters, the Daytona, 512 BB and Testarossa. As a sidenote, Brignole wanted to get the registration 246 GT for his Dino but had to wait until 2000 for the authorities in Corsica to issue it to him. As with all his cars, Brignole kept carefully to the service schedule, with the help of Dominique, his chief mechanic. In 1995, he dispatched the Dino to the dealership in Florence, Ferrari Auto Sport Maranello, for a complete check-up; he then continued to have it regularly serviced, as the numerous bills on file until 2018 confirm. Since its complete mechanical overhaul 21 years ago, the model we are presenting has covered only 15,350 km (9538 miles). Today, it is in good condition and our test drive on the open road proved entirely satisfactory. The ball joints for the suspension should be changed, and we felt that a tune-up of the carburettors was required. The gears change easily and the brakes are powerful. Brignole is very attached to his Dino and is relinquishing one of his favourite models; it remains only for you to become the proud owner of this gem of a car!

[ translate ]

View it on
Estimate
Unlock
Time, Location
09 Nov 2019
France, Lyon
Auction House
Unlock

[ translate ]

Depuis 30 ans dans la collection
Un des très rares exemplaires destinés au marché belge
Seulement 15 000 km parcourus depuis sa restauration

Carte grise française
Châssis n° 06918

Créée en 1964, la marque Dino sera incarnée par les modèles 206 et 246 GT qui s’inscrivent comme des automobiles à part dans la chronologie Ferrari. En choisissant ce nom, Enzo Ferrari rendait ainsi hommage à son fils unique Alfredino, disparu en 1956. Conçues spécifiquement pour accueillir le moteur V6 éponyme imaginé par son fils, les 206 et 246 étaient destinées à concurrencer les meilleures sportives européennes de l’époque. Plus attractives question prix, ces modèles vont séduire une nouvelle clientèle. Malgré son appellation GT, la Dino reste très proche dans sa conception et sa conduite d’une authentique voiture de course des années 60-70. Son moteur en position centrale arrière est pour beaucoup dans son succès et valide le concept issu de la compétition qui consiste à placer le moteur juste derrière le pilote. Son V6 2.4 litres doté de quatre arbres à cames en tête et développant 195ch, directement issu des Ferrari de compétition, se montre puissant et souple à l’usage. Avec des performances redoutables, la Dino 246 faisait mieux que répondre à la Porsche 911 S en lui opposant un châssis bien plus moderne. Trois séries de Dino se succéderont avec quelques évolutions respectivement baptisées série L, M et E, cette dernière apparaissant en 1971. La production de la 246 GT s’arrête en 1974, avec un total de seulement 2 487 exemplaires.

L’exemplaire que nous vous présentons est frappé du numéro de châssis 06918, produit en 1973 et faisant partie de la petite centaine d’exemplaires destinés au marché belge. Ce Dino 246 GT fut immatriculé pour la première fois le 16 mai 1974. Il rejoindra la collection de Pierre Brignole il y a quasiment 30 ans jours pour jours, lorsqu’il en fait l’acquisition le 23 octobre 1989 auprès d’un collectionneur lyonnais bien connu qui lui vendit quelques mois auparavant sa Ferrari 365 GTB/4 Daytona. Les différents certificats d’immatriculation que nous avons à disposition dans le dossier permettent de recenser le châssis 06918 dans le département du nord en 1987, ce qui paraît tout à fait cohérent compte tenu de ses origines belges. Ce Dino est alors la propriété d’un industriel réputé membre du club Ferrari. C’est en 1988 que notre exemplaire obtient son immatriculation 246 SR 74 qu’elle porte toujours gravée sur l’ensemble des vitres. Elle intègre alors la collection de François Lacarelle, grand amateur de Ferrari, qui effectuera une restauration complète de la voiture dans les ateliers d’Alain Bourdat pour la mécanique, alors que la sellerie et les moquettes furent manufacturées par les établissements Luquet à Lyon. Il avait alors choisi de peindre sa Dino en jaune comme sa Ferrari 275 GTB, allant jusqu’à choisir le même cuir de la sellerie et les mêmes moquettes. Le moteur est déposé et intégralement révisé : pistons, segments, soupapes, etc… François Lacarelle ne profitera que peu de temps de sa Dino puisque Pierre Brignole – qui s’était par ailleurs porté acquéreur quelques mois auparavant de sa Ferrari Daytona citée plus haut dans ce paragraphe – la rachète le 23 octobre 1989. Elle rejoint alors la collection du mélomane corse, bien entourée par ses grandes sœurs, Daytona, 512 BB et Testarossa. Pour l’anecdote, désireux d’obtenir l’immatriculation 246 GT pour sa Dino, il devra attendre l’année 2000 pour que la Préfecture de Corse la lui délivre. Comme avec l’ensemble de ses autos, Pierre Brignole suit avec attention la fréquence des entretiens avec l’aide de Dominique, son mécanicien en chef. En 1995, il expédie la Dino chez le concessionnaire Ferrari Auto Sport Maranello à Florence pour un check-up complet et poursuivra avec soin les entretiens réguliers, en attestent les nombreuses factures du dossier jusqu’en 2018. Depuis la réfection totale de la mécanique il y a 21 ans, cet exemplaire n’a parcouru que 15 350 kilomètres. Il se trouve aujourd’hui en bon état de présentation et notre essai sur route ouverte nous a donné entière satisfaction. Les rotules de suspension devront être changées et un petit réglage de la carburation nous est apparu nécessaire. Les rapports de boîte s’enchaînent aisément et le freinage est mordant. Très attaché sentimentalement à sa Dino, Pierre Brignole se sépare de l’une de ses pièces favorites, il ne tient qu’à vous de devenir l’heureux propriétaire de ce morceau choisi.

In Pierre Brignole’s collection for 30 years
One of the very few cars assigned to the Belgian market
Has covered only 15,000 km (9500 miles) since its restoration

Chassis number: 06918
French registration papers

Created in 1964, the Dino marque would be represented by the 206 and 246 GT, which stand as models in their own right in Ferrari’s history. In choosing the name ‘Dino’, Enzo Ferrari paid tribute to his only son Alfredino, who had died in 1956. Specifically designed to receive the V6 engine with the same name which his son had conceived, the 206 and 246 were intended to compete with the top European sports cars of their time. More attractively priced, these models would win over new customers. Despite its GT badging, the Dino remained very similar in its design and road behaviour to genuine racing cars from the 1960s and ‘70s. Its mid-rear-mounted engine contributed greatly to its success and proved the concept – derived from competition – of locating the engine immediately behind the driver. Its 2.4-litre V6 with four overhead camshafts produced 195 bhp; directly developed from Ferrari’s competition engines, it proved powerful and flexible in use. With its formidable performance, the Dino 246 was more than just a response to the Porsche 911 S, riposting with a much more modern chassis. Three series of Dino followed each other with a number of changes and were known respectively as the L, M and E Series, the last of them appearing in 1971. Production of the 246 GT came to an end in 1974, with a total of only 2487 cars built.

The model we are presenting is stamped with the chassis number 06918: built in 1973, it was one of just a hundred or so cars assigned to the Belgian market. This Dino 246 GT was first registered on 16 May 1974. It joined Pierre Brignole’s collection 30 years ago, almost to the day, when he bought it on 23 October 1989 from a well-known collector in Lyon who had sold him his Ferrari 365 GTB/4 Daytona a few months earlier. The various registration documents in our possession enable us to locate chassis number 06918 in the Nord department in northern France in 1987, which seems entirely logical given the car’s Belgian origins. The Dino then belonged to a renowned industrialist and member of the Ferrari Club. In 1988, the car was registered 246 SR 74, the number which is still engraved on all its windows. At this point, it joined the collection of François Lacarelle, a great lover of Ferraris, who had a complete mechanical restoration of the car carried out in Alain Bourdat’s workshop, while the upholstery and carpets were made up by the trimmer Luquet in Lyon. Lacarelle chose to have his Dino painted in the same shade of yellow as his Ferrari 275 GTB, going so far as to select the same upholstery and carpets. The engine was removed and completely overhauled, with work on the pistons, rings, valves and so on. Lacarelle only got to enjoy his Dino for a short while, as Pierre Brignole – who had already bought his Ferrari Daytona a few months earlier, as mentioned above – purchased it on 23 October 1989. It then joined the collection of the Corsican music-lover, alongside its bigger sisters, the Daytona, 512 BB and Testarossa. As a sidenote, Brignole wanted to get the registration 246 GT for his Dino but had to wait until 2000 for the authorities in Corsica to issue it to him. As with all his cars, Brignole kept carefully to the service schedule, with the help of Dominique, his chief mechanic. In 1995, he dispatched the Dino to the dealership in Florence, Ferrari Auto Sport Maranello, for a complete check-up; he then continued to have it regularly serviced, as the numerous bills on file until 2018 confirm. Since its complete mechanical overhaul 21 years ago, the model we are presenting has covered only 15,350 km (9538 miles). Today, it is in good condition and our test drive on the open road proved entirely satisfactory. The ball joints for the suspension should be changed, and we felt that a tune-up of the carburettors was required. The gears change easily and the brakes are powerful. Brignole is very attached to his Dino and is relinquishing one of his favourite models; it remains only for you to become the proud owner of this gem of a car!

[ translate ]
Estimate
Unlock
Time, Location
09 Nov 2019
France, Lyon
Auction House
Unlock