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1974 Mercedes-Benz 450 SLC Safari 'Paris-Peking' replica, Chassis no. 10702412008413

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• Restaurée et préparée de façon professionnelle pour les rallyes d'endurance
• Conforme à la définition 'Safari' de l'usine
• Suspension Reiger
• Projet à plus de 160 000 €

• Professionally restored and prepared for endurance rallying
• Built to factory 'Safari' specification
• Reiger suspension
• Project cost over €160,000

Mercedes 450 SLC Safari 'Paris-Pekin' (réplica) – 1974
Châssis n° 10702412008413

Présentés en 1971/72, les luxueux cabriolet 450 SL et coupé 450 SLC étaient extérieurement identiques à leurs frères 350 de 3,5 litres, mais leur V8 de 4,5 litres, plus puissant, leur assurait des performances supérieures. Le coupé, d'un empattement plus important, offrait deux sièges arrière et un coffre plus grand que celui du cabriolet. Leur intérieur reflétait clairement l'implication croissante de Mercedes dans la sécurité ; il se caractérisait par une planche de bord matelassée, des interrupteurs encastrés ou escamotables et un volant rembourré monté sur une colonne de direction rétractable. L'injection Bosch K-Jetronic fut généralisée en 1975, de même que l'allumage électronique et les poussoirs hydrauliques. Ce coupé de haut de gamme superbement équipé atteignait une vitesse d'environ 215 km/h.

En 1977 apparut une version 5,0 litres animée par un nouveau V8 tout aluminium de 4 990 cm3, à la fois plus léger et plus puissant que le 4,5 litres existant. L'utilisation de l'aluminium se retrouvait également sur le capot, le couvercle de coffre et les roues, ce qui faisait gagner au total plus de 100 kg par rapport à l'"ancien" 450 SLC. Du fait de son moindre Cx dû à des spoilers avant et arrière, la 5.0 était plus aérodynamique que sa devancière, ce qui contribuait aussi à réduire sa consommation, un paramètre alors de plus en plus important, même pour les voitures de sport.

En plus de ses nombreux succès sur piste, la Mercedes 450 SLC se montra bien adaptée aux exigences des rallyes d'endurance, si différentes. En 1978, l'usine prépara deux exemplaires pour l'édition unique de la Vuelta a la América del Sur, une manifestation d'une durée d'un mois qui emmenait ses participants sur une boucle de 7 000 km au départ de Buenos Aires, passant par Rio, Manaus, Caracas, Bogota, Lima, La Paz, Santiago et Ushuaia. Les deux Mercedes se comportèrent parfaitement, et celle d'Andrew Cowan et Colin Malkin gagna avec vingt minutes d'avance sur celle de Sobiesław Zasada et Andrzej Zembrzuski. Et ce résultat n'était pas dû au hasard, ainsi que le prouva en 1979 la victoire de la 450 SLC 5,0 litres de Hannu Mikkola au Rallye du Bandama couru en Côte d'Ivoire et lors duquel les autres Mercedes terminèrent 2ème, 3ème et 4ème. La même année, l'usine avait engagé la 450 SLC 5.0 dans le Safary Rally, mais la victoire lui échappa de peu à cause d'une rupture de suspension. La voiture pilotée par Hannu Mikkola termina toutefois 2ème. Les résultats de 1980 furent moins bons, et l'équipe d'usine fut dissoute à la fin de la saison.

Cette Mercedes 450 SLC a été construite vers 2016 par les spécialistes slovaques de SLC Racing à partir d'une voiture de tourisme, en respectant intégralement la définition rallye. La voiture de base était restée immatriculée en Belgique jusqu'en 2008/2009 et avait été rachetée par SLC Racing qui voulait la transformer en la toute dernière 450 SLC 'Safari', en reprenant à la lettre la définition des voitures d'usine, y compris l'appréciable et très coûteuse suspension Reiger ; elle serait ainsi parfaite pour courir de longues épreuves telles que le Paris-Pékin. C'est dans cette optique que le moteur a été rendu compatible avec de l'essence à faible indice d'octane (RON 88). Le coût total de cette entreprise a été d'environ 160 000 €.

La voiture, prête à courir toute épreuve dans le désert, est munie de ses documents d'immatriculation slovaques, de ses anciens documents d'immatriculation belges (antérieurs à sa transformation), d'un certificat de conformité délivré en 1990 par le constructeur, lui aussi antérieur à la transformation, et d'un ancien certificat de contrôle technique.

1974 Mercedes-Benz 450 SLC Safari 'Paris-Peking' replica
Chassis no. 10702412008413

First introduced in 1971/72, the luxurious 450 SL roadster and 450 SLC coupé were outwardly identical to their '350' (3.5-litre) sister models, though endowed with superior performance courtesy of a more-powerful 4.5-litre V8 engine. Built on a longer wheelbase, the coupé accommodated two rear seat passengers and provided greater boot space than the roadster. Mercedes-Benz's increasing preoccupation with safety was evident in the design of the interior, which boasted a padded dash top, recessed or flexibly mounted switch gear, and padded steering wheel on a 'collapsible' column. Bosch K-Jetronic fuel injection was standardised for 1975, electronic ignition and self-adjusting hydraulic tappets being introduced at the same time. Maximum speed of this superbly equipped top-of-the-range coupé was around 215km/h.

In 1977, a 5.0-litre model was introduced, powered by a new 4,990cc aluminium-alloy V8 engine that was both lighter and more powerful than the existing 4.5-litre unit. The use of aluminium extended to the bonnet, boot, and wheels, the result being a reduction in weight of over 100kg when compared to the 'old' 450 SLC. With a lower-drag bodyshell, courtesy of spoilers front and rear, the '5.0' was also more efficient aerodynamically than its predecessor, which further reduced fuel consumption, an increasingly important issue, even for sports cars.

As well as numerous racetrack successes in period, the Mercedes-Benz 450 SLC proved equally suited to the contrasting demands of endurance rallying. In 1978 the factory prepared two examples for the one-off Vuelta a la América del Sur, a month-long event of some 7,000 kilometres in length that took the competitors from Buenos Aires and back via Rio, Manaus, Caracas, Bogota, Lima, La Paz, Santiago and Ushuaia. The two Mercedes performed perfectly, with the car driven by Andrew Cowan and Colin Malkin winning by 20 minutes from team-mates Sobiesław Zasada and Andrzej Zembrzuski. Proving that this amazing result was no fluke, in 1979 a 5.0-litre 450 SLC driven by Hannu Mikkola won the Bandama Rally in Côte d'Ivoire, with others finishing 2nd, 3rd and 4th. That same year the factory had used the 450 SLC '5.0' to contest the Safari Rally, only narrowly missing out on victory because of suspension breakages. Nevertheless, the car driven by Hannu Mikkola finished 2nd. Results in 1980 were less good, and the factory team was disbanded at the season's end.

This Mercedes-Benz 450 SLC was built from a standard road car to full endurance rallying specification by specialists SLC Racing in Slovakia around 2016. The donor car had been registered in Belgium up to 2008/2009 and was bought by SLC Racing to transform into the ultimate 'Safari' 450 SLC with the exact same specification as the works cars, including the desirable - and very expensive - Reiger suspension, making it perfect for long-distance events such as the Paris-Peking Rally. With that in mind the engine has been built to take low-octane (88 RON) petrol. The total build cost was around €160,000. Ready for any desert challenge, the car comes with current Slovakian registration documents, its old Belgian registration documents (prior to rebuild); a manufacturer's Certificate of Conformity, prior to rebuild (1990); an old Contrôle Technique.

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Time, Location
03 Feb 2022
France, Paris
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• Restaurée et préparée de façon professionnelle pour les rallyes d'endurance
• Conforme à la définition 'Safari' de l'usine
• Suspension Reiger
• Projet à plus de 160 000 €

• Professionally restored and prepared for endurance rallying
• Built to factory 'Safari' specification
• Reiger suspension
• Project cost over €160,000

Mercedes 450 SLC Safari 'Paris-Pekin' (réplica) – 1974
Châssis n° 10702412008413

Présentés en 1971/72, les luxueux cabriolet 450 SL et coupé 450 SLC étaient extérieurement identiques à leurs frères 350 de 3,5 litres, mais leur V8 de 4,5 litres, plus puissant, leur assurait des performances supérieures. Le coupé, d'un empattement plus important, offrait deux sièges arrière et un coffre plus grand que celui du cabriolet. Leur intérieur reflétait clairement l'implication croissante de Mercedes dans la sécurité ; il se caractérisait par une planche de bord matelassée, des interrupteurs encastrés ou escamotables et un volant rembourré monté sur une colonne de direction rétractable. L'injection Bosch K-Jetronic fut généralisée en 1975, de même que l'allumage électronique et les poussoirs hydrauliques. Ce coupé de haut de gamme superbement équipé atteignait une vitesse d'environ 215 km/h.

En 1977 apparut une version 5,0 litres animée par un nouveau V8 tout aluminium de 4 990 cm3, à la fois plus léger et plus puissant que le 4,5 litres existant. L'utilisation de l'aluminium se retrouvait également sur le capot, le couvercle de coffre et les roues, ce qui faisait gagner au total plus de 100 kg par rapport à l'"ancien" 450 SLC. Du fait de son moindre Cx dû à des spoilers avant et arrière, la 5.0 était plus aérodynamique que sa devancière, ce qui contribuait aussi à réduire sa consommation, un paramètre alors de plus en plus important, même pour les voitures de sport.

En plus de ses nombreux succès sur piste, la Mercedes 450 SLC se montra bien adaptée aux exigences des rallyes d'endurance, si différentes. En 1978, l'usine prépara deux exemplaires pour l'édition unique de la Vuelta a la América del Sur, une manifestation d'une durée d'un mois qui emmenait ses participants sur une boucle de 7 000 km au départ de Buenos Aires, passant par Rio, Manaus, Caracas, Bogota, Lima, La Paz, Santiago et Ushuaia. Les deux Mercedes se comportèrent parfaitement, et celle d'Andrew Cowan et Colin Malkin gagna avec vingt minutes d'avance sur celle de Sobiesław Zasada et Andrzej Zembrzuski. Et ce résultat n'était pas dû au hasard, ainsi que le prouva en 1979 la victoire de la 450 SLC 5,0 litres de Hannu Mikkola au Rallye du Bandama couru en Côte d'Ivoire et lors duquel les autres Mercedes terminèrent 2ème, 3ème et 4ème. La même année, l'usine avait engagé la 450 SLC 5.0 dans le Safary Rally, mais la victoire lui échappa de peu à cause d'une rupture de suspension. La voiture pilotée par Hannu Mikkola termina toutefois 2ème. Les résultats de 1980 furent moins bons, et l'équipe d'usine fut dissoute à la fin de la saison.

Cette Mercedes 450 SLC a été construite vers 2016 par les spécialistes slovaques de SLC Racing à partir d'une voiture de tourisme, en respectant intégralement la définition rallye. La voiture de base était restée immatriculée en Belgique jusqu'en 2008/2009 et avait été rachetée par SLC Racing qui voulait la transformer en la toute dernière 450 SLC 'Safari', en reprenant à la lettre la définition des voitures d'usine, y compris l'appréciable et très coûteuse suspension Reiger ; elle serait ainsi parfaite pour courir de longues épreuves telles que le Paris-Pékin. C'est dans cette optique que le moteur a été rendu compatible avec de l'essence à faible indice d'octane (RON 88). Le coût total de cette entreprise a été d'environ 160 000 €.

La voiture, prête à courir toute épreuve dans le désert, est munie de ses documents d'immatriculation slovaques, de ses anciens documents d'immatriculation belges (antérieurs à sa transformation), d'un certificat de conformité délivré en 1990 par le constructeur, lui aussi antérieur à la transformation, et d'un ancien certificat de contrôle technique.

1974 Mercedes-Benz 450 SLC Safari 'Paris-Peking' replica
Chassis no. 10702412008413

First introduced in 1971/72, the luxurious 450 SL roadster and 450 SLC coupé were outwardly identical to their '350' (3.5-litre) sister models, though endowed with superior performance courtesy of a more-powerful 4.5-litre V8 engine. Built on a longer wheelbase, the coupé accommodated two rear seat passengers and provided greater boot space than the roadster. Mercedes-Benz's increasing preoccupation with safety was evident in the design of the interior, which boasted a padded dash top, recessed or flexibly mounted switch gear, and padded steering wheel on a 'collapsible' column. Bosch K-Jetronic fuel injection was standardised for 1975, electronic ignition and self-adjusting hydraulic tappets being introduced at the same time. Maximum speed of this superbly equipped top-of-the-range coupé was around 215km/h.

In 1977, a 5.0-litre model was introduced, powered by a new 4,990cc aluminium-alloy V8 engine that was both lighter and more powerful than the existing 4.5-litre unit. The use of aluminium extended to the bonnet, boot, and wheels, the result being a reduction in weight of over 100kg when compared to the 'old' 450 SLC. With a lower-drag bodyshell, courtesy of spoilers front and rear, the '5.0' was also more efficient aerodynamically than its predecessor, which further reduced fuel consumption, an increasingly important issue, even for sports cars.

As well as numerous racetrack successes in period, the Mercedes-Benz 450 SLC proved equally suited to the contrasting demands of endurance rallying. In 1978 the factory prepared two examples for the one-off Vuelta a la América del Sur, a month-long event of some 7,000 kilometres in length that took the competitors from Buenos Aires and back via Rio, Manaus, Caracas, Bogota, Lima, La Paz, Santiago and Ushuaia. The two Mercedes performed perfectly, with the car driven by Andrew Cowan and Colin Malkin winning by 20 minutes from team-mates Sobiesław Zasada and Andrzej Zembrzuski. Proving that this amazing result was no fluke, in 1979 a 5.0-litre 450 SLC driven by Hannu Mikkola won the Bandama Rally in Côte d'Ivoire, with others finishing 2nd, 3rd and 4th. That same year the factory had used the 450 SLC '5.0' to contest the Safari Rally, only narrowly missing out on victory because of suspension breakages. Nevertheless, the car driven by Hannu Mikkola finished 2nd. Results in 1980 were less good, and the factory team was disbanded at the season's end.

This Mercedes-Benz 450 SLC was built from a standard road car to full endurance rallying specification by specialists SLC Racing in Slovakia around 2016. The donor car had been registered in Belgium up to 2008/2009 and was bought by SLC Racing to transform into the ultimate 'Safari' 450 SLC with the exact same specification as the works cars, including the desirable - and very expensive - Reiger suspension, making it perfect for long-distance events such as the Paris-Peking Rally. With that in mind the engine has been built to take low-octane (88 RON) petrol. The total build cost was around €160,000. Ready for any desert challenge, the car comes with current Slovakian registration documents, its old Belgian registration documents (prior to rebuild); a manufacturer's Certificate of Conformity, prior to rebuild (1990); an old Contrôle Technique.

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Time, Location
03 Feb 2022
France, Paris
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