ALEMBERT Jean Le Rond d' (1717-1783) philosophe et mathématicien
Un des directeurs de l'Encyclopédie.
L.A.S. « d'Alembert », Paris, 30 septembre 1781, à Charles-Louis de
PORTELANCE, en son château de Thoury par Château-Landon ; 2 pages et demie in-4, adresse.
Il a enfin pu voir l'ambassadeur d'Espagne, mais comme il le craignait, sa réponse était négative : « il ne veut, dit-il, se mêler en rien de ce qui regarde les places militaires, et il m'a de plus assuré que notre jeune homme ne trouveroit rien à faire en Espagne à cet égard. Je suis faché de vous avoir fait attendre si longtemps un refus, mais outre que je n'en ai pas été le maître, vous saviez que je ne comptois gueres sur autre chose [...] Je vous souhaite à votre campagne plus de santé et de repos que vous n'en avez eu cet été. Je vous exhorte surtout à bien menager votre vue, qui se conservera, j'en suis sûr, en ne l'employant qu'aux choses absolument necessaires, et par consequent en ne la fatiguant point. Pour moi, ma santé est meilleure en ce moment qu'elle ne l'étoit pendant les grandes chaleurs, et j'en profite pour faire un exercice qui contribue à l'entretenir dans ce bon etat »...
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Un des directeurs de l'Encyclopédie.
L.A.S. « d'Alembert », Paris, 30 septembre 1781, à Charles-Louis de
PORTELANCE, en son château de Thoury par Château-Landon ; 2 pages et demie in-4, adresse.
Il a enfin pu voir l'ambassadeur d'Espagne, mais comme il le craignait, sa réponse était négative : « il ne veut, dit-il, se mêler en rien de ce qui regarde les places militaires, et il m'a de plus assuré que notre jeune homme ne trouveroit rien à faire en Espagne à cet égard. Je suis faché de vous avoir fait attendre si longtemps un refus, mais outre que je n'en ai pas été le maître, vous saviez que je ne comptois gueres sur autre chose [...] Je vous souhaite à votre campagne plus de santé et de repos que vous n'en avez eu cet été. Je vous exhorte surtout à bien menager votre vue, qui se conservera, j'en suis sûr, en ne l'employant qu'aux choses absolument necessaires, et par consequent en ne la fatiguant point. Pour moi, ma santé est meilleure en ce moment qu'elle ne l'étoit pendant les grandes chaleurs, et j'en profite pour faire un exercice qui contribue à l'entretenir dans ce bon etat »...