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Attribué à VECCHIETTA (Lorenzo di Pietro, Sienne 1410-1480) Sainte Elisabeth de Hongrie soignant les malades....

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Attribué à VECCHIETTA (Lorenzo di Pietro, Sienne 1410-1480) Sainte Elisabeth de Hongrie soignant les malades. Panneau de pin renforcé non encadré. Hauteur : 59 cm Largeur : 41 cm Restaurations anciennes Panneau constitué d'une seule planche au fil vertical, maintenu au revers par deux traverses modernes en bois placées à contre-fil. Fentes au panneau et traces de galeries d'insectes xylophages Surface picturale : usures, accidents visibles et restaurations anciennes. Auréole poinçonnée de la sainte : d'origine Trois lits placés côte à côte où prennent place les malades groupés deux par deux, occupent la majeure partie de l'espace exigu d'une chambrée, délimitée par le plafond à poutres et deux murs dont celui du fond est percé d'une porte ouverte et orné d'une niche accueillant un tableau de la Vierge et l'Enfant. Au premier plan, au pied des hauts lits sous lesquels est glissé le coffre contenant les effets des malades, un groupe de quatre jeunes femmes debout, dont l'une tient en main une quenouille, s'entretiennent avec animation. Elles assistent la femme auréolée, agenouillée devant elles, prodiguant des soins à un malade entièrement dénudé, allongé à terre auprès d'une cuvette et d'un broc. Cette dernière n'est autre que sainte Elisabeth, princesse de la dynastie hongroise (1207-1231) qui, tertiaire franciscaine, consacra sa vie à visiter et soigner les malades. La quenouille est une allusion à la laine brute qu'elle filait pour tisser son habit monacal. La scène est ici traitée sur un ton familier, évoquant l'activité hospitalière, témoignage des réalités pratiques de la vie quotidienne au début de l'époque Renaissance en Italie. Ce ton narrateur, « novellatore » mettant en scène des évènements liés à des personnages sacrés dans un contexte de vie journalière, fut grandement prisé par les peintres siennois tout au long des XIVe et XVe siècles. Ils l'utilisèrent pour illustrer dans les retables ou sur des fresques, les faits et gestes, souvent miraculeux, des saints personnages, servant ainsi d'exemplarité aux fidèles,. A Sienne, en 1441, les fresques de Vecchietta et de Domenico di Bartolo ornant le Pellegrinaio de l'hôpital, salle commune des malades, qui mettaient sous leurs regards, l'activité charitable des oblats dirigeant l'institution, constituaient un exemple frappant de leurs préoccupations religieuses et sociales, servies par les artistes locaux. Bien que fragilisé par l'usure du temps, notre panneau n'a pas perdu toute sa lisibilité. Expert : Monsieur Stéphan PINTA, cabinet Eric TURQUIN

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Time, Location
19 Apr 2024
France, Bordeaux
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Attribué à VECCHIETTA (Lorenzo di Pietro, Sienne 1410-1480) Sainte Elisabeth de Hongrie soignant les malades. Panneau de pin renforcé non encadré. Hauteur : 59 cm Largeur : 41 cm Restaurations anciennes Panneau constitué d'une seule planche au fil vertical, maintenu au revers par deux traverses modernes en bois placées à contre-fil. Fentes au panneau et traces de galeries d'insectes xylophages Surface picturale : usures, accidents visibles et restaurations anciennes. Auréole poinçonnée de la sainte : d'origine Trois lits placés côte à côte où prennent place les malades groupés deux par deux, occupent la majeure partie de l'espace exigu d'une chambrée, délimitée par le plafond à poutres et deux murs dont celui du fond est percé d'une porte ouverte et orné d'une niche accueillant un tableau de la Vierge et l'Enfant. Au premier plan, au pied des hauts lits sous lesquels est glissé le coffre contenant les effets des malades, un groupe de quatre jeunes femmes debout, dont l'une tient en main une quenouille, s'entretiennent avec animation. Elles assistent la femme auréolée, agenouillée devant elles, prodiguant des soins à un malade entièrement dénudé, allongé à terre auprès d'une cuvette et d'un broc. Cette dernière n'est autre que sainte Elisabeth, princesse de la dynastie hongroise (1207-1231) qui, tertiaire franciscaine, consacra sa vie à visiter et soigner les malades. La quenouille est une allusion à la laine brute qu'elle filait pour tisser son habit monacal. La scène est ici traitée sur un ton familier, évoquant l'activité hospitalière, témoignage des réalités pratiques de la vie quotidienne au début de l'époque Renaissance en Italie. Ce ton narrateur, « novellatore » mettant en scène des évènements liés à des personnages sacrés dans un contexte de vie journalière, fut grandement prisé par les peintres siennois tout au long des XIVe et XVe siècles. Ils l'utilisèrent pour illustrer dans les retables ou sur des fresques, les faits et gestes, souvent miraculeux, des saints personnages, servant ainsi d'exemplarité aux fidèles,. A Sienne, en 1441, les fresques de Vecchietta et de Domenico di Bartolo ornant le Pellegrinaio de l'hôpital, salle commune des malades, qui mettaient sous leurs regards, l'activité charitable des oblats dirigeant l'institution, constituaient un exemple frappant de leurs préoccupations religieuses et sociales, servies par les artistes locaux. Bien que fragilisé par l'usure du temps, notre panneau n'a pas perdu toute sa lisibilité. Expert : Monsieur Stéphan PINTA, cabinet Eric TURQUIN

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Time, Location
19 Apr 2024
France, Bordeaux
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