BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. Bruxelles : lundi 13 nov. 1865.
BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. Bruxelles : lundi 13 nov. 1865.
3 pp. (210 x 134 mm), à l’encre brune sur un double feuillet à timbre de l’hôtel du grand miroir de Bruxelles, à froid. (Pliures anciennes).
« [...] je ne pourrai plus jamais rien faire imprimer – [...] je ne pourrai plus gagner un sou – [...] je ne verrai plus jamais ma mère et mes amis »
Baudelaire communique son plaisir d’avoir lu le second volume sur la Caricature [Histoire de la caricature moderne dans lequel sont publiés les Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier] : « j’y ai trouvé vos trois grandes qualités, la sensibilité, la bonne humeur et l’esprit de justice [...] ce volume m’a procuré une sensation très particulière : il a renouvelé en moi la mémoire d’une foule de faits, d’anecdotes, d’amusements, de plaisir, et d’impressions presque oubliés. Il m’a fait revivre un temps déjà ancien ».
Il souhaite aussi que son ami intervienne auprès de Julien Lemer, son agent en Belgique et qui semble l’ignorer : « dites-lui que je me figure : - que je ne pourrai plus jamais rien faire imprimer – que je ne pourrai plus gagner un sou – que je ne verrai plus jamais ma mère et mes amis. »
Baudelaire, Correspondance, t. 2., pp. 543-544 et pp. 937-938.
[Joint] Lettre autographe signée de Baudelaire au directeur du Mont-de-piété de la rue Joubert, à Bruxelles le 1er janvier 1865, sur l'engagement d'une montre en or. Baudelaire, Correspondance, t. 2., pp. 435.
Baudelaire writes to his friend Champfleury to share with him the pleasure he had in reading the second volume of Histoire de la caricature moderne.
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. Bruxelles : lundi 13 nov. 1865.
3 pp. (210 x 134 mm), à l’encre brune sur un double feuillet à timbre de l’hôtel du grand miroir de Bruxelles, à froid. (Pliures anciennes).
« [...] je ne pourrai plus jamais rien faire imprimer – [...] je ne pourrai plus gagner un sou – [...] je ne verrai plus jamais ma mère et mes amis »
Baudelaire communique son plaisir d’avoir lu le second volume sur la Caricature [Histoire de la caricature moderne dans lequel sont publiés les Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier] : « j’y ai trouvé vos trois grandes qualités, la sensibilité, la bonne humeur et l’esprit de justice [...] ce volume m’a procuré une sensation très particulière : il a renouvelé en moi la mémoire d’une foule de faits, d’anecdotes, d’amusements, de plaisir, et d’impressions presque oubliés. Il m’a fait revivre un temps déjà ancien ».
Il souhaite aussi que son ami intervienne auprès de Julien Lemer, son agent en Belgique et qui semble l’ignorer : « dites-lui que je me figure : - que je ne pourrai plus jamais rien faire imprimer – que je ne pourrai plus gagner un sou – que je ne verrai plus jamais ma mère et mes amis. »
Baudelaire, Correspondance, t. 2., pp. 543-544 et pp. 937-938.
[Joint] Lettre autographe signée de Baudelaire au directeur du Mont-de-piété de la rue Joubert, à Bruxelles le 1er janvier 1865, sur l'engagement d'une montre en or. Baudelaire, Correspondance, t. 2., pp. 435.
Baudelaire writes to his friend Champfleury to share with him the pleasure he had in reading the second volume of Histoire de la caricature moderne.
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