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LOT 15

BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. [Paris :] 28 février 1860.

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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. [Paris :] 28 février 1860.

2 pp. (206 x 133 mm), à l’encre brune sur un double feuillet. (Déchirure restaurée au f. rédigé, sans gêne à la lecture. Pliures anciennes).

Après la réception du projet du Bulletin des romanciers sous la direction de Champfleury, Baudelaire exprime son enthousiasme à cette « idée excellente ». « Il est certain que le roman a pris, dans la littérature et dans les jouissances des lecteurs, une part plus considérable qu’on ne le vit jamais ». Il l’assure de son aide qui sera limitée néanmoins : « je ne vous promets pas ma collaboration assidue, mais de temps à autre je saurai rédiger pour vous des notes sur les quelques auteurs qui me sont plus familiers que les autres. » Malgré le soutien d’un bon nombre d’écrivains influents (Sand, Hugo, Lamartine, Sainte-Beuve ou Dickens), le Bulletin ne vit jamais le jour.

« J’écris immédiatement à Wagner pour le remercier de tout mon cœur [...] ce sera un bonheur de serrer la main d’un homme de génie, insulté par la populace des esprits frivoles ». La tournée de Wagner à Paris en janvier et février de cette année 1860 eut beaucoup d’impact sur la vie intellectuelle parisienne. Baudelaire écrivit une lettre d’admiration à Wagner qui, connaissant Champfleury, a certainement exprimé sa satisfaction à ce dernier et a invité Baudelaire à le rencontrer, ce que le poète exprime ici. Il ne se rendra finalement pas au rendez-vous.
Baudelaire, Correspondance, t. 1., pp. 680-681 et pp. 1086-1087.

Baudelaire approves his friend Champfleury’s plan for a publication about novels and novelists, and expresses his admiration for Richard Wagner in advance of a planned (though eventually unrealised) meeting.

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07 Oct 2019
France, Paris
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Lettre autographe signée à Champfleury. [Paris :] 28 février 1860.

2 pp. (206 x 133 mm), à l’encre brune sur un double feuillet. (Déchirure restaurée au f. rédigé, sans gêne à la lecture. Pliures anciennes).

Après la réception du projet du Bulletin des romanciers sous la direction de Champfleury, Baudelaire exprime son enthousiasme à cette « idée excellente ». « Il est certain que le roman a pris, dans la littérature et dans les jouissances des lecteurs, une part plus considérable qu’on ne le vit jamais ». Il l’assure de son aide qui sera limitée néanmoins : « je ne vous promets pas ma collaboration assidue, mais de temps à autre je saurai rédiger pour vous des notes sur les quelques auteurs qui me sont plus familiers que les autres. » Malgré le soutien d’un bon nombre d’écrivains influents (Sand, Hugo, Lamartine, Sainte-Beuve ou Dickens), le Bulletin ne vit jamais le jour.

« J’écris immédiatement à Wagner pour le remercier de tout mon cœur [...] ce sera un bonheur de serrer la main d’un homme de génie, insulté par la populace des esprits frivoles ». La tournée de Wagner à Paris en janvier et février de cette année 1860 eut beaucoup d’impact sur la vie intellectuelle parisienne. Baudelaire écrivit une lettre d’admiration à Wagner qui, connaissant Champfleury, a certainement exprimé sa satisfaction à ce dernier et a invité Baudelaire à le rencontrer, ce que le poète exprime ici. Il ne se rendra finalement pas au rendez-vous.
Baudelaire, Correspondance, t. 1., pp. 680-681 et pp. 1086-1087.

Baudelaire approves his friend Champfleury’s plan for a publication about novels and novelists, and expresses his admiration for Richard Wagner in advance of a planned (though eventually unrealised) meeting.

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