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LOT 17

BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Richard Wagner et Tannhauser à Paris. Paris, Dentu, 1861.

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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Richard Wagner et Tannhauser à Paris. Paris, Dentu, 1861.

Edition originale bien établie. Lorsqu'il découvre Wagner à la salle des Italiens, il semble que rien d'autre n'a d'importance. Il écrit à Poulet-Malassis son émotion et ne peut s'empêcher de médire de ses amis qui n'auraient pas fait le déplacement. Dans deux lettres des 10 et 16 février 1860, il répète : "notre bon, notre admirable Asselineau m'a dit, comme je lui reprochais, à lui qui sait la musique, de n'être pas allé aux concerts de Wagner, 1° que c'était si loin, si loin de chez lui (salle des Italiens)! 2° qu'on lui avait dit d'ailleurs que Wagner était Républicain ! Je lui ai répondu que j'y serai allé quand même c'eût été un royaliste, que cela n'empêchait ni la sottise, ni le génie. Je n'ose plus parler de Wagner ; on s'est trop foutu de moi. C'a été, cette musique, une des grandes jouissances de ma vie [...]". Quelques jours plus tard, il écrira au compositeur : "je vous dois la plus grande jouissance musicale que j'aie jamais éprouvée" (lettre du 17 février 1860) et publiera sa critique chez Dentu en 1861. Baudelaire, Correspondance, 1, pp. 664 et suiv.

In-8 (178 x 113 mm). Reliure signée Semet et Plumelle : demi maroquin rouge à coins, dos à caissons ornés de filets à froid, couvertures conservées. (Rousseurs éparses, plus prononcées au faux-titre). Provenance : Renée Cortot (ex-libris).

First edition of Baudelaire's essay on Wagner.

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07 Oct 2019
France, Paris
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Richard Wagner et Tannhauser à Paris. Paris, Dentu, 1861.

Edition originale bien établie. Lorsqu'il découvre Wagner à la salle des Italiens, il semble que rien d'autre n'a d'importance. Il écrit à Poulet-Malassis son émotion et ne peut s'empêcher de médire de ses amis qui n'auraient pas fait le déplacement. Dans deux lettres des 10 et 16 février 1860, il répète : "notre bon, notre admirable Asselineau m'a dit, comme je lui reprochais, à lui qui sait la musique, de n'être pas allé aux concerts de Wagner, 1° que c'était si loin, si loin de chez lui (salle des Italiens)! 2° qu'on lui avait dit d'ailleurs que Wagner était Républicain ! Je lui ai répondu que j'y serai allé quand même c'eût été un royaliste, que cela n'empêchait ni la sottise, ni le génie. Je n'ose plus parler de Wagner ; on s'est trop foutu de moi. C'a été, cette musique, une des grandes jouissances de ma vie [...]". Quelques jours plus tard, il écrira au compositeur : "je vous dois la plus grande jouissance musicale que j'aie jamais éprouvée" (lettre du 17 février 1860) et publiera sa critique chez Dentu en 1861. Baudelaire, Correspondance, 1, pp. 664 et suiv.

In-8 (178 x 113 mm). Reliure signée Semet et Plumelle : demi maroquin rouge à coins, dos à caissons ornés de filets à froid, couvertures conservées. (Rousseurs éparses, plus prononcées au faux-titre). Provenance : Renée Cortot (ex-libris).

First edition of Baudelaire's essay on Wagner.

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