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BAUDELAIRE (Charles)

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Les fleurs du mal. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857. In-16, [2] f. (fauxtitre, titre en rouge et noir), 248 p., [2] f. (table), demi-basane façon cuir de Russie fauve à coins XIXe s., dos à 5 nerfs, auteur, titre et date dorés, caissons ornés, double filet doré aux plats, armoiries dorées au plat supérieur (plat sup. presque détaché, mors inf. fendu, coins usés, lacunes de couvrure en tête du dos; qq. rouss. et saliss. très modérées). Édition originale rare et recherchée. On l'identifie notamment par la faute aux titres courants des pages 31 et 108 (« Les Feurs du Mal »), et l'erreur de pagination de la page 45 (marquée 44). En revanche, la faute à la page 12 est ici corrigée. Elle renferme les six pièces condamnées et qui ne paraîtront pas dans l'édition suivante: Les bijoux; Le Lethé; A celle qui est trop gaie; Lesbos; Femmes damnées: à la pâle clarté...; Les métamorphoses du vampire. Cet exemplaire se distingue par sa provenance, il vient de la bibliothèque de Charles de Mandres (1805-1875), industriel de la houille à Ronchamp, conseiller général de Haute-Saône (ex- libris). Sa collection fut vendue en 1887 et le catalogue rédigé par Lorédan Larchey. Le bibliophile C. de Mandres avait pour habitude de « truffer » ses exemplaires de pièces originales, en particulier des lettres, et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Il est enrichi d'une lettre autographe signée de Charles Baudelaire (volante, une page in-8, env. 21 x 15,5 cm., 1 pli horizontal marqué), lundi 18 novembre 18[5?]0, adressée à « Mon cher ami ». Il s'excuse auprès de son correspondant de la mauvaise attitude d'un « ignoble marchand de vin » dont il se sent responsable; il lui demande de faire au mieux pour « hâter la publication de [son] article », et ajoute: « Pardonnez à mon amitié qui porte malheur »... Il demande ensuite à son destinataire si l'erratum paru dans le Moniteur le concerne, et si c'est le cas, indique: « je vais encore trembler pour votre existence [...] Je viens d'écrire à Rémi pour lui défendre absolument de venir me voir, de m'écrire, et d'aller vous voir ». Il renferme également une rarissime photographie de Baudelaire, portait en pied réalisé par Carjat en 1861, en tirage albuminé de l'époque. Contrecollée au v° de la page [4], elle présente quelques rousseurs, et mesure 88 x 53 mm. Soulignons encore que cet exemplaire est grand de marges (h = 190 mm. hors reliure), et qu'un certains nombre de ses pages ne sont pas coupées (p.37, 93, 109, 113, 117, 133, 141, 149, 161, 165, 181, 205, 209, 233, 237). (Carteret I, 118-122)

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Estimate
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Time, Location
15 May 2024
France, Neuilly
Auction House

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Les fleurs du mal. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857. In-16, [2] f. (fauxtitre, titre en rouge et noir), 248 p., [2] f. (table), demi-basane façon cuir de Russie fauve à coins XIXe s., dos à 5 nerfs, auteur, titre et date dorés, caissons ornés, double filet doré aux plats, armoiries dorées au plat supérieur (plat sup. presque détaché, mors inf. fendu, coins usés, lacunes de couvrure en tête du dos; qq. rouss. et saliss. très modérées). Édition originale rare et recherchée. On l'identifie notamment par la faute aux titres courants des pages 31 et 108 (« Les Feurs du Mal »), et l'erreur de pagination de la page 45 (marquée 44). En revanche, la faute à la page 12 est ici corrigée. Elle renferme les six pièces condamnées et qui ne paraîtront pas dans l'édition suivante: Les bijoux; Le Lethé; A celle qui est trop gaie; Lesbos; Femmes damnées: à la pâle clarté...; Les métamorphoses du vampire. Cet exemplaire se distingue par sa provenance, il vient de la bibliothèque de Charles de Mandres (1805-1875), industriel de la houille à Ronchamp, conseiller général de Haute-Saône (ex- libris). Sa collection fut vendue en 1887 et le catalogue rédigé par Lorédan Larchey. Le bibliophile C. de Mandres avait pour habitude de « truffer » ses exemplaires de pièces originales, en particulier des lettres, et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Il est enrichi d'une lettre autographe signée de Charles Baudelaire (volante, une page in-8, env. 21 x 15,5 cm., 1 pli horizontal marqué), lundi 18 novembre 18[5?]0, adressée à « Mon cher ami ». Il s'excuse auprès de son correspondant de la mauvaise attitude d'un « ignoble marchand de vin » dont il se sent responsable; il lui demande de faire au mieux pour « hâter la publication de [son] article », et ajoute: « Pardonnez à mon amitié qui porte malheur »... Il demande ensuite à son destinataire si l'erratum paru dans le Moniteur le concerne, et si c'est le cas, indique: « je vais encore trembler pour votre existence [...] Je viens d'écrire à Rémi pour lui défendre absolument de venir me voir, de m'écrire, et d'aller vous voir ». Il renferme également une rarissime photographie de Baudelaire, portait en pied réalisé par Carjat en 1861, en tirage albuminé de l'époque. Contrecollée au v° de la page [4], elle présente quelques rousseurs, et mesure 88 x 53 mm. Soulignons encore que cet exemplaire est grand de marges (h = 190 mm. hors reliure), et qu'un certains nombre de ses pages ne sont pas coupées (p.37, 93, 109, 113, 117, 133, 141, 149, 161, 165, 181, 205, 209, 233, 237). (Carteret I, 118-122)

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