BOURETTE (Charlotte Reynier).
BOURETTE (Charlotte Reynier).
La Muse limonadière, ou recueil d’ouvrages en vers et en prose. Par Madame Bourette, cy-devant Madame Curé. Avec les différentes Pièces qui lui ont été adressées. Genève et Paris, Sébastien Jorry, 1755. 2 vol. in-12 de XVI, 264 ; [4], 329, [3] pp., veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison grenat, tranches marbrées (reliure de l’époque). Édition originale peu courante. L'autrice, née et décédée à Paris, était "fille de limonadier" et a elle-même tenu un café, "L’Allemand" où se réunissaient poètes et philosophes, rue Croix des Petits Champs, pendant plus de quarante ans ; c’est ainsi qu’elle a pu fréquenter Piron, le duc de Penthièvre, Voltaire, le duc de Gesvres, Sedaine, Favart, etc. Elle envoyait ses poésies à toute une société de gens influents ou fortunés comme M. de Malesherbes ; à Monseigneur de Miromesnil, Garde des Sceaux ; le roi de Prusse, le Grand Frédéric ; "elle adressait ses vers, sans discrimination, à sa blanchisseuse comme au Roi de France et au Roi de Prusse comme à ses porteurs d’eau... Elle faisait imprimer plusieurs volumes de vers et de prose écrits de sa main. Chose étrange, ces volumes qui réunissaient son oeuvre littéraire, sont maintenant presque introuvables tellement ils sont rares" (Ver Heyden de Lancey, 1933).
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BOURETTE (Charlotte Reynier).
La Muse limonadière, ou recueil d’ouvrages en vers et en prose. Par Madame Bourette, cy-devant Madame Curé. Avec les différentes Pièces qui lui ont été adressées. Genève et Paris, Sébastien Jorry, 1755. 2 vol. in-12 de XVI, 264 ; [4], 329, [3] pp., veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison grenat, tranches marbrées (reliure de l’époque). Édition originale peu courante. L'autrice, née et décédée à Paris, était "fille de limonadier" et a elle-même tenu un café, "L’Allemand" où se réunissaient poètes et philosophes, rue Croix des Petits Champs, pendant plus de quarante ans ; c’est ainsi qu’elle a pu fréquenter Piron, le duc de Penthièvre, Voltaire, le duc de Gesvres, Sedaine, Favart, etc. Elle envoyait ses poésies à toute une société de gens influents ou fortunés comme M. de Malesherbes ; à Monseigneur de Miromesnil, Garde des Sceaux ; le roi de Prusse, le Grand Frédéric ; "elle adressait ses vers, sans discrimination, à sa blanchisseuse comme au Roi de France et au Roi de Prusse comme à ses porteurs d’eau... Elle faisait imprimer plusieurs volumes de vers et de prose écrits de sa main. Chose étrange, ces volumes qui réunissaient son oeuvre littéraire, sont maintenant presque introuvables tellement ils sont rares" (Ver Heyden de Lancey, 1933).
