CELINE LOUIS-FERDINAND (1894-1961)

14 L.A.S., février- mars 1950, à son avocat danois Thorvald
MIKKELSEN; au Danemark; 31 pages in-folio.
Céline s'est réfugié au Danemark en mars 1945. Le gouvernement français le réclame pour le juger, la cour de justice de la Seine lance un mandat contre Céline qui reste sans effet.
Son avocat danois Thorvald Mikkelsen légalise la présence de Céline au Danemark.[...] «Je suis prévenu de mon côté que ce n'est pas du tout entendu que la place Vendôme se met à considérer que la prison danoise vaille la prison française, équivalence etc. tout bla bla !
D'autre part mes ennemis assiègent la place Vendôme pour qu'on me refuse cette équivalence. Mes ennemis eux sont actifs, ardents, électriques, scorpions, démoniaques» [...] [...] «Voilà une lettre bien affectueuse et bien pittoresque d'une dame qui vous veut joliment du bien ! Une telle vulgarité ! Il faudrait «mais elle ne pourra pas» que cette dame puisse comprendre que Céline peut être effroyablement grossier mais jamais jamais vulgaire. Il ne peut pas. C’est tout un monde qui sépare la vulgarité de la grossièreté
où cette dame patauge avec un entrain ! »