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Charles GOUNOD. Manuscrit musical autographe signé, à ma...

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Charles GOUNOD. Manuscrit musical autographe signé, à ma fille, Paris 10 mars 1876 ; 4 pages in-fol.
Mélodie pour chant et piano [CG 405], dédiée « À Mesdemoiselles Jeanne Barbier et Jeanne Gounod », sur des « paroles de Louise Marie B…… » [Marie Louise Barbier, l’épouse du librettiste Jules Barbier] : « L’hiver enveloppait la terre de son ombre, dans un rayon divin tu descendis des cieux »…
Le manuscrit est soigneusement mis au net, à l’encre brune, sur papier à 15 lignes ; il est signé et daté en fin « Paris, 10 mars 1876 ». La mélodie, en fa à 3/4, est marquée Andantino. Citons le commentaire de Gérard Condé (Charles Gounod, Fayard, 2009, p. 691) : « le sujet, assez rare dans le domaine de la mélodie – une mère s’adresse à sa fille, – est exprimé avec justesse et simplicité. La première strophe rappelle la joie devant le miracle de la maternité ; la seconde évoque les soucis dont un enfant est source, puis la mélancolie de le voir s’éloigner ; la troisième laisse entendre qu’en suivant le même destin, sa fille se retrouvera en elle ».

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Estimate
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Time, Location
06 Feb 2020
France, Paris
Auction House
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Charles GOUNOD. Manuscrit musical autographe signé, à ma fille, Paris 10 mars 1876 ; 4 pages in-fol.
Mélodie pour chant et piano [CG 405], dédiée « À Mesdemoiselles Jeanne Barbier et Jeanne Gounod », sur des « paroles de Louise Marie B…… » [Marie Louise Barbier, l’épouse du librettiste Jules Barbier] : « L’hiver enveloppait la terre de son ombre, dans un rayon divin tu descendis des cieux »…
Le manuscrit est soigneusement mis au net, à l’encre brune, sur papier à 15 lignes ; il est signé et daté en fin « Paris, 10 mars 1876 ». La mélodie, en fa à 3/4, est marquée Andantino. Citons le commentaire de Gérard Condé (Charles Gounod, Fayard, 2009, p. 691) : « le sujet, assez rare dans le domaine de la mélodie – une mère s’adresse à sa fille, – est exprimé avec justesse et simplicité. La première strophe rappelle la joie devant le miracle de la maternité ; la seconde évoque les soucis dont un enfant est source, puis la mélancolie de le voir s’éloigner ; la troisième laisse entendre qu’en suivant le même destin, sa fille se retrouvera en elle ».

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