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Commode à poser - Saxe, vers 1775 Placage érable, acajou et autres bois. Sur pieds...

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Commode à poser - Saxe, vers 1775 Placage érable, acajou et autres bois. Sur pieds bas évasés. Restes, paroi arrière de la base et d'autres complétées, poignées en partie manquantes, endommagées. Env. 250 x 180 x 65 cm. Base de commode trapézoïdale incurvée avec trois tiroirs et des bords avant incurvés. Deux portes avec fronton cintré et couronnement sculpté de fleurs, entretoises en C et suspensions de laurier. Équipement de cinq tiroirs. Base de commode ornée d'un cartouche marqué d'un bouquet de fleurs, le dessus gravé de branches fleuries naturalistes. Encadrement à méandres. Pièces d'origine en bronze doré. Poignées identiques reproduites chez Haase, Gisela, Dresdener Möbel des 18. Leipzig 1983, Fig. 131. Une commode saxonne, vers 1775 Le meuble se compose d'une commode avec un dessus à deux portes sans écritoire intermédiaire, ce qui constitue une particularité. Cette circonstance à elle seule indique une création après l'apogée du meuble à écrire baroque et la commande d'un client financièrement fort et intéressé par la culture. Les ferrures dorées coulées sont proches des travaux réalisés pour la cour de Saxe. La commode, travaillée sans traverses, suit le principe de conception importé de France, à savoir décorer toute la surface frontale sans interruption par les joints horizontaux des tiroirs. Cela implique de tirer largement le tablier vers le bas, ce qui donne dans cet exemple un cadre en forme de cœur sur la façade. Ce cadre en bois de placage clair et foncé se compose d'arches douces, accompagnées de feuilles flottantes qui encadrent les fleurs qui se déploient à l'intérieur. Le bouquet aérien est lié par un nœud au centre duquel se trouve l'une des trois clés. Ces clés, sans doute autrefois dorées, sont intégrées dans la surface de telle sorte qu'elles n'interrompent pas la marqueterie. Cette recherche de forme laisse supposer que l'ébéniste, qui s'y connaît en matière de conception, a intégré cette finesse avec soin dès le début des plans. Le contour incurvé du tablier est repris dans les lignes de contour inférieures de la marqueterie de la porte. Ces formes encore rococo contrastent avec les méandres anguleux déjà classiques dans les angles de la commode et de l'élément supérieur. Le meuble à encastrer présente dans sa partie inférieure cinq tiroirs avec des poignées dorées, que l'on retrouve de manière similaire sur une commode provenant autrefois du château de Moritzburg (G. Haase 1983, cat. n° 44). Au-dessus, on trouve une division simple avec des étagères. Un détail frappant est le cartouche sculpté qui couronne le dessus. Ici aussi, l'ébéniste se révèle être un concepteur au style sûr pour son époque, en associant des arcs et des volutes rococo à des tresses classiques. Par ses lignes bien pensées et typiques de l'époque, ainsi que par la qualité de sa fabrication par un ébéniste saxon chevronné, ce meuble est une pièce convaincante de l'art du meuble vers 1770. Henriette Graf Provenance : propriété de la noblesse saxonne.

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
Pour voir la version originale, cliquez-ici.

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Estimate
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Time, Location
07 Dec 2022
Germany, Munich
Auction House
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Commode à poser - Saxe, vers 1775 Placage érable, acajou et autres bois. Sur pieds bas évasés. Restes, paroi arrière de la base et d'autres complétées, poignées en partie manquantes, endommagées. Env. 250 x 180 x 65 cm. Base de commode trapézoïdale incurvée avec trois tiroirs et des bords avant incurvés. Deux portes avec fronton cintré et couronnement sculpté de fleurs, entretoises en C et suspensions de laurier. Équipement de cinq tiroirs. Base de commode ornée d'un cartouche marqué d'un bouquet de fleurs, le dessus gravé de branches fleuries naturalistes. Encadrement à méandres. Pièces d'origine en bronze doré. Poignées identiques reproduites chez Haase, Gisela, Dresdener Möbel des 18. Leipzig 1983, Fig. 131. Une commode saxonne, vers 1775 Le meuble se compose d'une commode avec un dessus à deux portes sans écritoire intermédiaire, ce qui constitue une particularité. Cette circonstance à elle seule indique une création après l'apogée du meuble à écrire baroque et la commande d'un client financièrement fort et intéressé par la culture. Les ferrures dorées coulées sont proches des travaux réalisés pour la cour de Saxe. La commode, travaillée sans traverses, suit le principe de conception importé de France, à savoir décorer toute la surface frontale sans interruption par les joints horizontaux des tiroirs. Cela implique de tirer largement le tablier vers le bas, ce qui donne dans cet exemple un cadre en forme de cœur sur la façade. Ce cadre en bois de placage clair et foncé se compose d'arches douces, accompagnées de feuilles flottantes qui encadrent les fleurs qui se déploient à l'intérieur. Le bouquet aérien est lié par un nœud au centre duquel se trouve l'une des trois clés. Ces clés, sans doute autrefois dorées, sont intégrées dans la surface de telle sorte qu'elles n'interrompent pas la marqueterie. Cette recherche de forme laisse supposer que l'ébéniste, qui s'y connaît en matière de conception, a intégré cette finesse avec soin dès le début des plans. Le contour incurvé du tablier est repris dans les lignes de contour inférieures de la marqueterie de la porte. Ces formes encore rococo contrastent avec les méandres anguleux déjà classiques dans les angles de la commode et de l'élément supérieur. Le meuble à encastrer présente dans sa partie inférieure cinq tiroirs avec des poignées dorées, que l'on retrouve de manière similaire sur une commode provenant autrefois du château de Moritzburg (G. Haase 1983, cat. n° 44). Au-dessus, on trouve une division simple avec des étagères. Un détail frappant est le cartouche sculpté qui couronne le dessus. Ici aussi, l'ébéniste se révèle être un concepteur au style sûr pour son époque, en associant des arcs et des volutes rococo à des tresses classiques. Par ses lignes bien pensées et typiques de l'époque, ainsi que par la qualité de sa fabrication par un ébéniste saxon chevronné, ce meuble est une pièce convaincante de l'art du meuble vers 1770. Henriette Graf Provenance : propriété de la noblesse saxonne.

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