DUCHAMP, Marcel (1887-1968). De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy (la Boîte-en-valise). Série G. Paris : 1968-1971.
DUCHAMP, Marcel (1887-1968). De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy (la Boîte-en-valise). Série G. Paris : 1968-1971.
Exemplaire de la boîte-en-valise bien complet de ses 80 éléments. Cette série, la dernière des séries de la boîte-en-valise conçues du vivant de l’artiste, se présente comme une synthèse de l’intégralité de son œuvre. Elle évoque ses principales créations : une reproduction de l’esquisse pour Nu descendant un escalier (1911), une miniature du ready-made Fountain (1917), une reproduction du dessin Le Roi et la Reine traversés par des nus vites (1912), un rotorelief (1935), mais aussi une reproduction d’une facture des soins dentaires du Dr Franck (1919) (« The only annoying thing is that I had to buy the cheque back from my dentist to put it into my valise. » explique-t-il à Denis de Rougemont). Marcel Duchamp, avec facétie, met donc sur le même plan – celui de sa boîte-en-valise - la sphère intime et son œuvre. L'artiste opère une fragmentation de l'ensemble de sa production en y intégrant des éléments de sa vie quotidienne. Il établit toutefois une distinction entre son personnage Rrose Sélavy et sa propre identité, en mentionnant sur les cartels des fac-similés comme dans le titre de la boîte-en-valise, tantôt l’artiste, tantôt son avatar féminin. Les cartels précisent également les lieux où sont dispersés les œuvres originales, musées et collections particulières, faisant de la boîte-en-valise une collection impossible. Les différentes boîtes de Marcel Duchamp sont à la fin de sa vie son terrain d’expérimentation privilégié. Reprenant ses anciennes œuvres, il les décline en fac-similés, les associe, en dévoile la création en exposant des reproductions de ses notes et de ses esquisses. Il faut donc comprendre la boîte-en-valise moins comme un musée miniature que comme une traduction de ses idées sur l’art et la création, faisant ainsi de Marcel Duchamp le premier artiste conceptuel. BONK, Eecke, Marcel Duchamp, the portable museum, London : Thames and Hudson, 1989. L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par l'Association Marcel Duchamp. Un certificat sera remis à l'acquéreur.
410 x 380 mm (boîte fermée). Bien complet de ses 80 éléments (collation confirmée par le comité Marcel Duchamp). Tirage limité à 47 exemplaires. Boîte-en-valise en cuir vert assemblée à Paris par Jackie Monnier, signée par Teeny Duchamp, présentant le tampon avec la signature de Marcel Duchamp (quelques griffures sur et dans la boîte, parfois avec légers manques, la plupart des reproductions sont décollées).
“I always felt that showing one painting in one place and another somewhere else is just like amputating one finger or a leg each time.” Marcel Duchamp
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DUCHAMP, Marcel (1887-1968). De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy (la Boîte-en-valise). Série G. Paris : 1968-1971.
Exemplaire de la boîte-en-valise bien complet de ses 80 éléments. Cette série, la dernière des séries de la boîte-en-valise conçues du vivant de l’artiste, se présente comme une synthèse de l’intégralité de son œuvre. Elle évoque ses principales créations : une reproduction de l’esquisse pour Nu descendant un escalier (1911), une miniature du ready-made Fountain (1917), une reproduction du dessin Le Roi et la Reine traversés par des nus vites (1912), un rotorelief (1935), mais aussi une reproduction d’une facture des soins dentaires du Dr Franck (1919) (« The only annoying thing is that I had to buy the cheque back from my dentist to put it into my valise. » explique-t-il à Denis de Rougemont). Marcel Duchamp, avec facétie, met donc sur le même plan – celui de sa boîte-en-valise - la sphère intime et son œuvre. L'artiste opère une fragmentation de l'ensemble de sa production en y intégrant des éléments de sa vie quotidienne. Il établit toutefois une distinction entre son personnage Rrose Sélavy et sa propre identité, en mentionnant sur les cartels des fac-similés comme dans le titre de la boîte-en-valise, tantôt l’artiste, tantôt son avatar féminin. Les cartels précisent également les lieux où sont dispersés les œuvres originales, musées et collections particulières, faisant de la boîte-en-valise une collection impossible. Les différentes boîtes de Marcel Duchamp sont à la fin de sa vie son terrain d’expérimentation privilégié. Reprenant ses anciennes œuvres, il les décline en fac-similés, les associe, en dévoile la création en exposant des reproductions de ses notes et de ses esquisses. Il faut donc comprendre la boîte-en-valise moins comme un musée miniature que comme une traduction de ses idées sur l’art et la création, faisant ainsi de Marcel Duchamp le premier artiste conceptuel. BONK, Eecke, Marcel Duchamp, the portable museum, London : Thames and Hudson, 1989. L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par l'Association Marcel Duchamp. Un certificat sera remis à l'acquéreur.
410 x 380 mm (boîte fermée). Bien complet de ses 80 éléments (collation confirmée par le comité Marcel Duchamp). Tirage limité à 47 exemplaires. Boîte-en-valise en cuir vert assemblée à Paris par Jackie Monnier, signée par Teeny Duchamp, présentant le tampon avec la signature de Marcel Duchamp (quelques griffures sur et dans la boîte, parfois avec légers manques, la plupart des reproductions sont décollées).
“I always felt that showing one painting in one place and another somewhere else is just like amputating one finger or a leg each time.” Marcel Duchamp
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