Dora Maar (1907-1997) Sans titre
Encre sur papier monogrammé en bas à droite et portant le cachet de la vente d'atelier au dos
H. 13 3/8 in L. 10 5/8 in
Dora Maar fut, on le sait, avant de vivre avec Picasso une grande photographe, actrice majeure du Surréalisme. Pourtant, sous l’influence du grand homme, dit-on, elle a abandonné cette pratique pour la peinture; tant qu’elle vivait auprès de l’inventeur du Cubisme, elle en fut la suiveuse. Dans les années 1950, pourtant, elle s’en détache radicalement, inventant une version très personnelle du paysagisme abstrait qui s’imposait alors. Son art s’attache à rendre au plus près la nature qui l’environne, et dans laquelle elle aime se perdre. Pour cela, Maar superpose deux visions du Luberon, autour de sa maison de Ménerbes: l’une, macroscopique, l’entraînait à rendre compte de la nature environnante en n’en conservant que les rafales de vent ou la courbe d’une colline, l’autre, microscopique, la faisait se pencher sur un détail de sol (ah, ces ocres rougeoyants de Roussillon!) ou la corolle d’une fleur sauvage.Stéphane Corréard & Hervé Loevenbruck
Origin
> Vente de l’atelier de l’artiste, Piasa, Paris, décembre 1998
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Auction House
Encre sur papier monogrammé en bas à droite et portant le cachet de la vente d'atelier au dos
H. 13 3/8 in L. 10 5/8 in
Dora Maar fut, on le sait, avant de vivre avec Picasso une grande photographe, actrice majeure du Surréalisme. Pourtant, sous l’influence du grand homme, dit-on, elle a abandonné cette pratique pour la peinture; tant qu’elle vivait auprès de l’inventeur du Cubisme, elle en fut la suiveuse. Dans les années 1950, pourtant, elle s’en détache radicalement, inventant une version très personnelle du paysagisme abstrait qui s’imposait alors. Son art s’attache à rendre au plus près la nature qui l’environne, et dans laquelle elle aime se perdre. Pour cela, Maar superpose deux visions du Luberon, autour de sa maison de Ménerbes: l’une, macroscopique, l’entraînait à rendre compte de la nature environnante en n’en conservant que les rafales de vent ou la courbe d’une colline, l’autre, microscopique, la faisait se pencher sur un détail de sol (ah, ces ocres rougeoyants de Roussillon!) ou la corolle d’une fleur sauvage.Stéphane Corréard & Hervé Loevenbruck
Origin
> Vente de l’atelier de l’artiste, Piasa, Paris, décembre 1998
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