ÉMILE HÉBERT (1828-1893) COMBAT À MAINS
ÉMILE HÉBERT (1828-1893)
COMBAT À MAINS NUES
Bronze à patine brune.
A patinated bronze figuring two men fighting, by Émile Hébert (1828-1893).
HAUT. 50,5 CM - (terrasse) LARG. 48,7 CM - PROF. 18,5 CM • 19 7/8 X 19 1/8 X 7 1/4 IN.
Provenance:
Élève de son père Pierre Hébert puis du sculpteur Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), Pierre-Eugène-Emile Hébert (1828-1893) se distingue au Salon dès 1849 par des œuvres marquées par le romantisme puis l’éclectisme.
Le groupe sculpté "Et toujours ! Et jamais !", datée de 1863, connaît un grand succès et lui assure la notoriété suffisante pour recevoir de grandes commandes publiques. Il participera alors aux décorations des façades du Louvre au cours du projet de Napoléon III.
Tout au long de sa création, il empruntera un registre très naturaliste dans une veine purement romantique avec une fascination pour le fantastique, voire le morbide.
Ce combat à main nue, est marqué par le romantisme et la recherche du Sublime. En effet, le dynamisme et la violence traduite dans les lignes de tensions de ce bronze à patine brune, s’opposent à l’aspect poli et hiératique de la sculpture néoclassique et des chairs lisses et polies des Académistes. La musculature contractée des deux personnages, l’exagération des expressions des visages rappellent le pathétisme de l’effort des soldats au combat de la période de la Grèce hellénistique qu’Hébert explore tout au long de sa carrière.
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ÉMILE HÉBERT (1828-1893)
COMBAT À MAINS NUES
Bronze à patine brune.
A patinated bronze figuring two men fighting, by Émile Hébert (1828-1893).
HAUT. 50,5 CM - (terrasse) LARG. 48,7 CM - PROF. 18,5 CM • 19 7/8 X 19 1/8 X 7 1/4 IN.
Provenance:
Élève de son père Pierre Hébert puis du sculpteur Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), Pierre-Eugène-Emile Hébert (1828-1893) se distingue au Salon dès 1849 par des œuvres marquées par le romantisme puis l’éclectisme.
Le groupe sculpté "Et toujours ! Et jamais !", datée de 1863, connaît un grand succès et lui assure la notoriété suffisante pour recevoir de grandes commandes publiques. Il participera alors aux décorations des façades du Louvre au cours du projet de Napoléon III.
Tout au long de sa création, il empruntera un registre très naturaliste dans une veine purement romantique avec une fascination pour le fantastique, voire le morbide.
Ce combat à main nue, est marqué par le romantisme et la recherche du Sublime. En effet, le dynamisme et la violence traduite dans les lignes de tensions de ce bronze à patine brune, s’opposent à l’aspect poli et hiératique de la sculpture néoclassique et des chairs lisses et polies des Académistes. La musculature contractée des deux personnages, l’exagération des expressions des visages rappellent le pathétisme de l’effort des soldats au combat de la période de la Grèce hellénistique qu’Hébert explore tout au long de sa carrière.
