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École française vers 1790, atelier d'Élisabeth... - Lot 11 - Audap & Associés

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École française vers 1790, atelier d'Élisabeth VIGÉE LE BRUN Portrait du compositeur Paisello Toile Datée 1791 en bas Haut. : 130 cm ; Larg. : 97 cm Exposition : - Turin, Teatro Regio, L'arcano incanto, mai-septembre 1991, no. IV.27 (comme Louise-Élisabeth Vigée Le brun). Au lendemain de la Révolution française, la nuit du 5 au 6 octobre 1789, Élisabeth Vigée Le Brun est contrainte de migrer vers l'Italie. Si cette période italienne donne une nouvelle inflexion à son oeuvre, à Paris elle continue toutefois pendant cette période à présenter ses tableaux au Salon. En 1790, elle établit ses quartiers à Naples où elle fait la connaissance de Giovanni Paisiello (1740-1816), le célèbre compositeur de musique. Cette rencontre marquera les deux artistes. Paisiello naît à Naples, où, dès 5 ans, il attire par sa voix l'attention du marquis de Fragagnano, maître de chapelle de l'église des Capucins. Sous son patronage, le jeune musicien effectue sa formation musicale au conservatoire de Naples sous la supervision du compositeur baroque Francesco Durante. Dès lors, Paisiello débute sa carrière musicale en itinérance entre Bologne, Modène et Venise en écrivant ses propres oeuvres ou en adaptant des partitions d'autres compositeurs. C'est véritablement avec ses opéras bouffes comme La Pupille que l'artiste obtient ses lettres de noblesse tout en se faisant remarquer. Dès 1766, Paisiello revient à Naples, sa ville d'origine. Il devient rapidement la référence de l'opéra bouffe par le mélange des styles, des tonalités et des décors. Son succès critique est tel que le roi Ferdinand IV fait reprendre sa création l'idole chinoise à la cour pour l'arrivée de son beau-frère Joseph II et de son épouse Marie-Caroline d'Autriche. Le musicien devient alors responsable de la chambre royale de Ferdinand IV. C'est à ce moment précis, au sommet de sa gloire, qu'Élisabeth Vigée Le Brun peint le musicien. La composition originale a été conservée dans les collections de l'artiste jusqu'à son leg au Musée du Louvre en 1842. Élisabeth Vigée Le Brun expose une version similaire au Salon de 1791, aujourd'hui conservée aux châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV 5877). En se plaçant à rebours des romantiques, Elisabeth Vigée Le Brun livre une vision personnelle de l'artiste à son instrument. Sur un fond sombre mettant en lumière le compositeur italien, Giovanni Paisiello regarde vers l'ailleurs, son visage se modulant à la ferveur de son inspiration artistique. Ses mains reposent simplement sur le clavier de son piano-forte, attendant de jouer, tandis que s'échappent les partitions de ses opéras avec le Rondo di Nina et le Te Deum qui connaissent à l'époque un succès retentissant.

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Estimate
Unlock
Time, Location
15 May 2024
France, Paris
Auction House

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École française vers 1790, atelier d'Élisabeth VIGÉE LE BRUN Portrait du compositeur Paisello Toile Datée 1791 en bas Haut. : 130 cm ; Larg. : 97 cm Exposition : - Turin, Teatro Regio, L'arcano incanto, mai-septembre 1991, no. IV.27 (comme Louise-Élisabeth Vigée Le brun). Au lendemain de la Révolution française, la nuit du 5 au 6 octobre 1789, Élisabeth Vigée Le Brun est contrainte de migrer vers l'Italie. Si cette période italienne donne une nouvelle inflexion à son oeuvre, à Paris elle continue toutefois pendant cette période à présenter ses tableaux au Salon. En 1790, elle établit ses quartiers à Naples où elle fait la connaissance de Giovanni Paisiello (1740-1816), le célèbre compositeur de musique. Cette rencontre marquera les deux artistes. Paisiello naît à Naples, où, dès 5 ans, il attire par sa voix l'attention du marquis de Fragagnano, maître de chapelle de l'église des Capucins. Sous son patronage, le jeune musicien effectue sa formation musicale au conservatoire de Naples sous la supervision du compositeur baroque Francesco Durante. Dès lors, Paisiello débute sa carrière musicale en itinérance entre Bologne, Modène et Venise en écrivant ses propres oeuvres ou en adaptant des partitions d'autres compositeurs. C'est véritablement avec ses opéras bouffes comme La Pupille que l'artiste obtient ses lettres de noblesse tout en se faisant remarquer. Dès 1766, Paisiello revient à Naples, sa ville d'origine. Il devient rapidement la référence de l'opéra bouffe par le mélange des styles, des tonalités et des décors. Son succès critique est tel que le roi Ferdinand IV fait reprendre sa création l'idole chinoise à la cour pour l'arrivée de son beau-frère Joseph II et de son épouse Marie-Caroline d'Autriche. Le musicien devient alors responsable de la chambre royale de Ferdinand IV. C'est à ce moment précis, au sommet de sa gloire, qu'Élisabeth Vigée Le Brun peint le musicien. La composition originale a été conservée dans les collections de l'artiste jusqu'à son leg au Musée du Louvre en 1842. Élisabeth Vigée Le Brun expose une version similaire au Salon de 1791, aujourd'hui conservée aux châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV 5877). En se plaçant à rebours des romantiques, Elisabeth Vigée Le Brun livre une vision personnelle de l'artiste à son instrument. Sur un fond sombre mettant en lumière le compositeur italien, Giovanni Paisiello regarde vers l'ailleurs, son visage se modulant à la ferveur de son inspiration artistique. Ses mains reposent simplement sur le clavier de son piano-forte, attendant de jouer, tandis que s'échappent les partitions de ses opéras avec le Rondo di Nina et le Te Deum qui connaissent à l'époque un succès retentissant.

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15 May 2024
France, Paris
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