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(*) Élisabeth Louise VIGÉE-LE BRUN (Paris,...

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(*) Élisabeth Louise VIGÉE-LE BRUN (Paris, 1755 - 1842)
Portrait de Lucie Ditte née Garnier (1793-1877)
Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite dans la pâte E.L. Vigée Le Brun 1832
Au revers de la toile, marque au pochoir des fournisseurs parisiens Pierre-Auguste Vallé et Prince-Charlemagne Bourniche, 3 rue de l'Arbre sec.

65 x 53,8 cm

Provenance
Collection du modèle, Paris, puis par descendance.
Vente Chinon, 13 novembre 2000 (sans catalogue).

Bibliographie
É. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, Paris, 1837, vol. II, p. 352.
É. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, éd. P. Weiller, Paris, 2015, vol. III, p. 155, repr.

Notre portrait est l'un des quelques tableaux réalisés par Vigée Le Brun durant les dernières années de sa vie. Le modèle, Lucie Garnier, était la petite-fille du miniaturiste suédois Pierre Adolphe Hall (1739-1793). Les deux artistes se sont liés d'amitié avant la Révolution lorsqu'ils travaillaient tous deux pour la famille royale. En 1777, Hall avait présenté au Salon le portrait en miniature de Vigée Le Brun, non localisé aujourd'hui et connu seulement par un croquis de Gabriel de Saint-Aubin dans les marges de son exemplaire du livret. De son épouse, Marie Adélaïde Gobin, fille d'un marchand de Versailles, Hall a eu trois filles : Adélaïde Victoire, Adolphine Mélanie Isabelle et Angélique-Lucie. Lucie était la fille de cette dernière et de Pierre Joseph Garnier, marchand lyonnais. Elle s'est unie avec Charles-Honoré Ditte, fondateur de la compagnie d'assurances Le Phénix et bien plus âgé qu'elle. Le couple partageait son temps entre un appartement à Paris, rue des Trois-Frères, et le Domaine de Saint-Paul près de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Ils recevaient beaucoup et on comptait, parmi leurs invités, Victor Hugo, George Sand, Gustave Moreau et Léo Delibes.
Vigée Le Brun nourrissait des sentiments très tendres envers Lucie. Le 8 juillet 1838, elle lui écrivait : " Je vous aime depuis votre naissance, car c'est a cette époque que je vous ai connue et depuis cette époque mon attachem[e]nt n'a fait que croitre, oui, ma jeune amie, je vous assure que ma parfaite amitié durera tant que je vivrai n'en doutez jamais. "
On connaît un autre portrait de Lucie Ditte par Vigée Le Brun, autrefois conservé dans la famille de son demi-frère à Rennes. La portraitiste avait également réalisé le pastel de sa mère, Angélique-Lucie. Elle l'avait offert à Lucie Ditte à l'occasion de son mariage : " ce tableau ne m'ayant pas été payé, il est ma propriété et devient la vôtre. "

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09 Aug 2020
France
Auction House
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(*) Élisabeth Louise VIGÉE-LE BRUN (Paris, 1755 - 1842)
Portrait de Lucie Ditte née Garnier (1793-1877)
Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite dans la pâte E.L. Vigée Le Brun 1832
Au revers de la toile, marque au pochoir des fournisseurs parisiens Pierre-Auguste Vallé et Prince-Charlemagne Bourniche, 3 rue de l'Arbre sec.

65 x 53,8 cm

Provenance
Collection du modèle, Paris, puis par descendance.
Vente Chinon, 13 novembre 2000 (sans catalogue).

Bibliographie
É. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, Paris, 1837, vol. II, p. 352.
É. L. Vigée Le Brun, Souvenirs, éd. P. Weiller, Paris, 2015, vol. III, p. 155, repr.

Notre portrait est l'un des quelques tableaux réalisés par Vigée Le Brun durant les dernières années de sa vie. Le modèle, Lucie Garnier, était la petite-fille du miniaturiste suédois Pierre Adolphe Hall (1739-1793). Les deux artistes se sont liés d'amitié avant la Révolution lorsqu'ils travaillaient tous deux pour la famille royale. En 1777, Hall avait présenté au Salon le portrait en miniature de Vigée Le Brun, non localisé aujourd'hui et connu seulement par un croquis de Gabriel de Saint-Aubin dans les marges de son exemplaire du livret. De son épouse, Marie Adélaïde Gobin, fille d'un marchand de Versailles, Hall a eu trois filles : Adélaïde Victoire, Adolphine Mélanie Isabelle et Angélique-Lucie. Lucie était la fille de cette dernière et de Pierre Joseph Garnier, marchand lyonnais. Elle s'est unie avec Charles-Honoré Ditte, fondateur de la compagnie d'assurances Le Phénix et bien plus âgé qu'elle. Le couple partageait son temps entre un appartement à Paris, rue des Trois-Frères, et le Domaine de Saint-Paul près de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Ils recevaient beaucoup et on comptait, parmi leurs invités, Victor Hugo, George Sand, Gustave Moreau et Léo Delibes.
Vigée Le Brun nourrissait des sentiments très tendres envers Lucie. Le 8 juillet 1838, elle lui écrivait : " Je vous aime depuis votre naissance, car c'est a cette époque que je vous ai connue et depuis cette époque mon attachem[e]nt n'a fait que croitre, oui, ma jeune amie, je vous assure que ma parfaite amitié durera tant que je vivrai n'en doutez jamais. "
On connaît un autre portrait de Lucie Ditte par Vigée Le Brun, autrefois conservé dans la famille de son demi-frère à Rennes. La portraitiste avait également réalisé le pastel de sa mère, Angélique-Lucie. Elle l'avait offert à Lucie Ditte à l'occasion de son mariage : " ce tableau ne m'ayant pas été payé, il est ma propriété et devient la vôtre. "

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09 Aug 2020
France
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