"Elpénor". Manuscrit autographe signé [1919]. 56 p. reliées en un vol. in-4., Giraudoux, Jean

XXe siècle

Giraudoux, Jean

Elpénor.
Manuscrit autographe signé.
[1919].

56 pages in-4 (270 x 210 mm) en un volume in-4. Vélin à recouvrements, dos lisse titré à l’encre rouge et noire (Reliure de l’époque). Étui.
Vélin un peu sali.

UNE DES TOUTES PREMIÈRES ŒUVRES ROMANESQUES DE GIRAUDOUX.

Manuscrit du roman paru chez Émile-Paul Frères en 1919, qui sera réédité et complété par un quatrième chapitre quelques années plus tard, en 1926, illustré par Hermine David.

Avec quelques corrections, parfois de deux encres différentes, le manuscrit présente d’infimes variantes avec le texte définitif, et une signature, au crayon, à la fin du premier récit, "Le Cyclope".
Un feuillet daté au composteur "21 janvier 1919 / Fémina" et titré "Les Sirènes" est relié avant la dernière partie intitulée "Morts d’Elpénor".
Il s’agit probablement d’une version ayant servi à l’impression de 1919.
Ce manuscrit semble être resté inconnu des éditeurs de la Pléiade.

Giraudoux fait revivre ici le destin d’un matelot de l’Odyssée, un nommé Elpénor, sorte d’anti-Ulysse entraîné dans les mêmes aventures. On trouve déjà ce qui fera la renommée de l'œuvre de Giraudoux et plus particulièrement de son théâtre, cette habileté burlesque à mêler un ton contemporain et presque anachronique à un récit mythologique classique.
"Dans Elpénor, on voit combien les œuvres grecques étaient présentes à l'esprit et au cœur de Giraudoux. L'on comprend donc que les grandes expériences de la maturité aient si naturellement rejoint pour lui le modèle tragique et qu'elles aient trouvé à s'exprimer dans le langage du théâtre grec. Giraudoux vivait dans le monde des héros" (J. de Romilly, "L'amitié de Giraudoux avec l'hellénisme : Elpénor", in Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n° 2, juin 1983).

Condition Report:
Vélin un peu sali.