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Eugène Leroy (1910-2000) Sans titre (nu), 1965

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Fusain sur papier signé et daté en bas à droite

H. 29 3/8 in L. 20 7/8 in

Ce fusain date de 1965, peu de temps après que Claude Bernard a commencé à représenter le travail d’Eugène Leroy; c’est dans sa galerie, du reste, à l’occasion d’une exposition en 1961, quele peintre Georg Baselitz et le marchand Michael Werner découvrent sa peinture, pour laquelle ils se prennent d’une passion jamais démentie depuis. Dans ce très beau dessin au fusain, le corps féminin apparaît, comme dans de nombreux tableaux de Leroy, presqu’en retrait de la matière ; les masses noires ou grises alternent avec le papier laissé à nu pour délimiter les contours d’un corps tout entier fait de lumière. Les rondeurs féminines sont rendues sans recourir à la courbe ; au contraire, le dessin se déploie par zébrures verticales – beaucoup – et horizontales – un peu,de part et d’autre des hanches, réminiscence, peut-être, des dessins de nus que Van Gogh, tant admiré, a réalisés en 1886. Comme si le crayon caressait le corps sans oser le toucher, ou s’arrêtait à son épiderme, qu’il lèche comme la lumière. Stéphane Corréard & Hervé Loevenbruck

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06 Apr 2024
France, Paris
Auction House
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Fusain sur papier signé et daté en bas à droite

H. 29 3/8 in L. 20 7/8 in

Ce fusain date de 1965, peu de temps après que Claude Bernard a commencé à représenter le travail d’Eugène Leroy; c’est dans sa galerie, du reste, à l’occasion d’une exposition en 1961, quele peintre Georg Baselitz et le marchand Michael Werner découvrent sa peinture, pour laquelle ils se prennent d’une passion jamais démentie depuis. Dans ce très beau dessin au fusain, le corps féminin apparaît, comme dans de nombreux tableaux de Leroy, presqu’en retrait de la matière ; les masses noires ou grises alternent avec le papier laissé à nu pour délimiter les contours d’un corps tout entier fait de lumière. Les rondeurs féminines sont rendues sans recourir à la courbe ; au contraire, le dessin se déploie par zébrures verticales – beaucoup – et horizontales – un peu,de part et d’autre des hanches, réminiscence, peut-être, des dessins de nus que Van Gogh, tant admiré, a réalisés en 1886. Comme si le crayon caressait le corps sans oser le toucher, ou s’arrêtait à son épiderme, qu’il lèche comme la lumière. Stéphane Corréard & Hervé Loevenbruck

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