FERRY (Jules) (1832-1893) 2 documents. ... - Lot 17 - Baron Ribeyre & Associés
FERRY (Jules) (1832-1893) 2 documents.
2 L.A.S. Paris, le 12 mars 1890 et 4 juillet 1892. 5 pp. ½ petit in-8° et in-8. Lettre du 12 mars sur papier de deuil et celle du 4 juillet à l’en-tête du Sénat. Très intéressants documents traitant de la colonisation et de son envers.
Le 12 mars 1890 « Je suis tout à fait de votre avis sur l’inopportunité… la détestable offre d’une polémique entre les deux explorateurs africains (…) Je ne puis m’empêcher de trouver l’opinion bien frivole et bien changeante en ce qui concerne Brazza. Après l’avoir mis au-dessus de Stanley, voici qu’on le met en dessous de tout le monde. Je me pique de plus de stabilité dans le jugement. Je suis au courant des projets de Brazza (…) l’homme à qui nous devons un gros morceau de l’Afrique (…) » et le 4 juillet 1892 Il rend compte des dépenses de la « Commission d’étude des questions algériennes ». Pendant ce voyage il découvre l’envers de la colonisation. Il indique « Vous avez mis à ma disposition, comme Président de la commission d’étude des questions algériennes pour les frais de voyage (…) une somme de huit mille francs dont je dois vous rendre compte. Sept membres de la commission d’étude ont pris part à l’enquête. Ils se sont adjoint un secrétaire M. Pensa, avocat à la cour d’appel, qui a tenu note exacte des innombrables témoignages recueillis pendant quarante-neuf jours de voyage et d’étude… ». Les délégués n’ont pas parcouru intégralement l’itinéraire de 4086 km prévu et se sont divisés en plusieurs missions. Ferry donne le nom et les dépenses pour chaque responsable de mission le total s’élève à 7920f.
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FERRY (Jules) (1832-1893) 2 documents.
2 L.A.S. Paris, le 12 mars 1890 et 4 juillet 1892. 5 pp. ½ petit in-8° et in-8. Lettre du 12 mars sur papier de deuil et celle du 4 juillet à l’en-tête du Sénat. Très intéressants documents traitant de la colonisation et de son envers.
Le 12 mars 1890 « Je suis tout à fait de votre avis sur l’inopportunité… la détestable offre d’une polémique entre les deux explorateurs africains (…) Je ne puis m’empêcher de trouver l’opinion bien frivole et bien changeante en ce qui concerne Brazza. Après l’avoir mis au-dessus de Stanley, voici qu’on le met en dessous de tout le monde. Je me pique de plus de stabilité dans le jugement. Je suis au courant des projets de Brazza (…) l’homme à qui nous devons un gros morceau de l’Afrique (…) » et le 4 juillet 1892 Il rend compte des dépenses de la « Commission d’étude des questions algériennes ». Pendant ce voyage il découvre l’envers de la colonisation. Il indique « Vous avez mis à ma disposition, comme Président de la commission d’étude des questions algériennes pour les frais de voyage (…) une somme de huit mille francs dont je dois vous rendre compte. Sept membres de la commission d’étude ont pris part à l’enquête. Ils se sont adjoint un secrétaire M. Pensa, avocat à la cour d’appel, qui a tenu note exacte des innombrables témoignages recueillis pendant quarante-neuf jours de voyage et d’étude… ». Les délégués n’ont pas parcouru intégralement l’itinéraire de 4086 km prévu et se sont divisés en plusieurs missions. Ferry donne le nom et les dépenses pour chaque responsable de mission le total s’élève à 7920f.
