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LOT 39

FRANÇOIS BOUCHER (PARIS, 1703-1770) ET ATELIER

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Le Trébuchet
Vers 1730-1737
Huile sur toileSigné en bas à gauche sur le tronc «F. Boucher»
102 x 100 cm

PROVENANCE
Vente Sotheby's New York, janvier 1986
Vente Christie's Monaco, décembre 1991

EXPOSITION
Galerie Gismondi, Paris, novembre 2002

BIBLIOGRAPHIE
Pierrette Jean-Richard, L'OEuvre gravé de François Boucher dans la collection Edmond de Rothschild, Paris : Éditions des musées nationaux, 1978, n°224

Notre tableau est une réplique partiellement autographe de la peinture faite par Fran çois Boucher pour le cabinet de retraite du roi à Fontainebleau en 1737. Exécutée avec l'aide de son atelier, cette réplique fut certainement également commandée comme dessus-de-porte pour un cabinet particulier, compte tenu de ses dimensions et de son format.
Ce tableau constitue une importante oeuvre des débuts de Boucher. Auparavant peintre de pay sages, le peintre se tourne dès 1735 vers les sujets de scènes galantes représentant les loisirs de la haute société et les moeurs de son temps.
Ainsi, le paysage occupe ici une place importante de la composition et les trois personnages, certes au premier plan, sont relégués dans le coin droit.
La végétation variée, composée de troncs nus et d'arbres touffus, de plantes et de mousse des sous-bois, est traitée de manière lâche et plutôt libre. Loin des fonds très détaillés des commandes royales, ce tableau révèle la touche de Boucher, en particulier dans le paysage rural au loin, très proche de celui dépeint dans Les Charmes de la vie champêtre (commandé pour Fontainebleau en 1737).
L'architecture simple bordée de nature sert de décor théâtral aux activités des jeunes bergers et bergères, souvent empreintes de sous-entendus amoureux. Ainsi, le trébuchet, ce piège à oiseaux artisanal dont le jeune homme semble attendre avec impatience les effets, était également le surnom donné à la chambre à Versailles où le roi Louis XV retrouvait ses jeunes maîtresses. Le petit enfant appuyé sur les genoux de la jeune femme semble dès lors jouer le rôle d'un Cupidon.
Le sujet fut repris par le fameux graveur Pierre Alexandre Aveline, d'après une composition très proche de Boucher, où l'artiste fait figurer un personnage supplémentaire, transformant ainsi la scène en un innocent jeu d'enfants.

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Sale price
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Estimate
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Time, Location
22 Sep 2020
France, Neuilly
Auction House
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Le Trébuchet
Vers 1730-1737
Huile sur toileSigné en bas à gauche sur le tronc «F. Boucher»
102 x 100 cm

PROVENANCE
Vente Sotheby's New York, janvier 1986
Vente Christie's Monaco, décembre 1991

EXPOSITION
Galerie Gismondi, Paris, novembre 2002

BIBLIOGRAPHIE
Pierrette Jean-Richard, L'OEuvre gravé de François Boucher dans la collection Edmond de Rothschild, Paris : Éditions des musées nationaux, 1978, n°224

Notre tableau est une réplique partiellement autographe de la peinture faite par Fran çois Boucher pour le cabinet de retraite du roi à Fontainebleau en 1737. Exécutée avec l'aide de son atelier, cette réplique fut certainement également commandée comme dessus-de-porte pour un cabinet particulier, compte tenu de ses dimensions et de son format.
Ce tableau constitue une importante oeuvre des débuts de Boucher. Auparavant peintre de pay sages, le peintre se tourne dès 1735 vers les sujets de scènes galantes représentant les loisirs de la haute société et les moeurs de son temps.
Ainsi, le paysage occupe ici une place importante de la composition et les trois personnages, certes au premier plan, sont relégués dans le coin droit.
La végétation variée, composée de troncs nus et d'arbres touffus, de plantes et de mousse des sous-bois, est traitée de manière lâche et plutôt libre. Loin des fonds très détaillés des commandes royales, ce tableau révèle la touche de Boucher, en particulier dans le paysage rural au loin, très proche de celui dépeint dans Les Charmes de la vie champêtre (commandé pour Fontainebleau en 1737).
L'architecture simple bordée de nature sert de décor théâtral aux activités des jeunes bergers et bergères, souvent empreintes de sous-entendus amoureux. Ainsi, le trébuchet, ce piège à oiseaux artisanal dont le jeune homme semble attendre avec impatience les effets, était également le surnom donné à la chambre à Versailles où le roi Louis XV retrouvait ses jeunes maîtresses. Le petit enfant appuyé sur les genoux de la jeune femme semble dès lors jouer le rôle d'un Cupidon.
Le sujet fut repris par le fameux graveur Pierre Alexandre Aveline, d'après une composition très proche de Boucher, où l'artiste fait figurer un personnage supplémentaire, transformant ainsi la scène en un innocent jeu d'enfants.

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22 Sep 2020
France, Neuilly
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