FREUD Sigmund (1856-1939)

L.A.S. « Freud », Wien 9 mai 1920, à Artur FISCHER-COLBRIE ; 1 page in-8 à son en-tête Prof. Dr. Freud ; en allemand.
À un jeune poète.
[Arthur FISCHER-COLBRIE (1895-1968), était poète, critique et professeur à Linz.]
Il n'est pas étonné par les nouvelles et la lettre de son ami, car il sait que son talent est sans limites. Mais il sait aussi qu'il a une fantaisie très développée et il connait son don pour les interprétations exagérées.
Il le prie de lui dire en quelques mots ce qui dans ses exploits est pure réalité et ce qui relève de l'accomplissement de ses rêves... « Ich würde durch die Nachrichten Deines Briefes gar nicht überrascht sein, traue ich doch Deinem Talent alles Mögliche zu. Aber ich kenne auch die Übermacht Deiner Phantasie u. Deine glänzende Darstellungsgabe.
Willst Du mir darum mit wenig Worten Aufschluß geben was an diesen
Erfolgen nüchterne Realität und was schöne Wunscherfüllung ist »...