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Gaspare SPONTINI (1774 1851). Manuscrit musical au…

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Gaspare SPONTINI (1774-1851). Manuscrit musical autographe signé, Gli Amanti in cimento, o sia Il finto Pittore, Rome 1797 ; un fort volume oblong in-fol. de 291 feuillets (24 x 32 cm), soit 522 pages (plus des ff. blancs), relié demi-chagrin rouge (petites taches à qqs ff., la partie sup. de la reliure désolidarisée).

Important manuscrit autographe d’un opéra de jeunesse inédit, réputé perdu.
Il est sous-titré « Dramma giocoso a sette voci » : Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio, Cleonice, Aristone, il Barone ; il comprend deux actes.
La page de titre porte les indications : « Carnevale – 1797 » et « Roma ». L’œuvre aurait donc été composée à Rome pour le carnaval de 1797, un an après la première représentation d’un opéra-bouffe du compositeur, Li Puntigli delle Donne (1796, également à 7 voix), lui aussi pour le carnaval, au Teatro della Pallacorda à Rome. Le double titre peut prêter à confusion. On sait peu de choses sur Il finto Pittore (Le faux peintre), probablement joué à Rome en 1797, et qui fut donné à Palerme au Teatro Santa Cecilia en 1800, alors que Spontini y avait suivi la cour de Naples réfugiée en Sicile. Mais on sait que Gli Amanti in cimento, o sia Il Geloso audace (Les Amants dans l’épreuve, ou le Jaloux audacieux), « dramma giocoso » en 2 actes, peut-être sur un livret (non retrouvé) du prolifique Giovanni Bertati, fut créé le 3 novembre 1801 à Rome, au Teatro Valle. Ces deux œuvres sont indiquées comme perdues dans le Grove ; il est probable qu’il s’agit en fait de la même œuvre. Le manuscrit semble d’ailleurs témoigner de certains remaniements.
Le manuscrit est très soigné, à l’encre brune, sur papier généralement à 10 lignes (parfois davantage, jusqu’à 14 lignes en cas de besoin) ; il présente de rares ratures (à l’exception de mesures biffées), et plusieurs corrections par grattage ; il n’est ni folioté ni paginé (un foliotage moderne au crayon a été ajouté en bas de page), mais les 31 cahiers ont été numérotés en bleu, probablement lors de la reliure.
Titre (f. 1) : « Carnevale – 1797. / Gli Amanti in cimento / o sia / Il finto Pittore / Dramma giocoso a sette voci Musica / di Gaspare Spontini / Roma ».
Sinfonia (f. 2-6r°), marquée Con spirito assai, pour violons, 2 hautbois, 2 cors, viole (altos), violoncelle et contrebasse, inachevée (les ff 6v°-12 sont blancs ; 3 mesures de l’ouverture ont été biffées).
Cahier inséré (f. 13-29r° [f. 30-36 bl.] de papier plus blanc et d’un format plus petit (23 x 31 cm), à 12 lignes, dont l’écriture semble un peu postérieure au reste du manuscrit, reprenant le quatuor qui ouvre l’acte I, ajoutant aux instruments une flûte et un basson (fagotto, noté sur la partie de viole) : Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio : « Sparre alfin la notte oscura »…, Allegro con spirito ; inachevé, probablement à suivre sur le premier manuscrit.
Acte I. – Introduzzione (f. 37-52) et quatuor Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio : « Sparre alfin la notte oscura »…, Allegro con spirito. – Scena prima (f. 53), Policarpio, Ridolfo, Auretta, Dorina, récitatifs : « S’è lecito Signori saper posso chi siete »… – Scena seconda (f. 53v°-69), les mêmes et Barone, récitatifs puis Terzetto Cleonice, Barone, Policarpio : « Venga avanti »…, Moderato. – Scena terza (f. 70-80), Policarpio, Cleonice, Barone, récitatifs puis Aria du Barone : « Mia bella venosissima »…, Allegro giusto. – Scena quarta (f. 81-93), Cleonice, Policarpio puis Aristone, récitatifs puis Duetto Policarpio-Aristone : « Che testa che testa »…, Allegro con spirito. – Scena quinta (f. 94-95), Policarpio, puis Cleonice et Aristone, récitatifs (l’aria manque). – Scena sesta (f. 95-108), Auretta, Ridolfo et Dorina, récitatifs puis Recitativo strumentato et Aria d’Auretta : « Già d’odio e di furor »… et « Deh vieni al primo affetto »…, Larghetto sostenuto. – Scena settima (f. 108), Auretta et Ridolfo, récitatifs. – Scena ottava (f. 108v°-127), Aristone, Policarpio, Cleonice, Barone et les mêmes, récitatifs puis Sestetto : « Questa mano si vezzosa »…, Larghetto. – Scena nona (f. 128-132 [f. 133-140 bl.]), Dorina seule, puis Auretta et Ridolfo, récitatifs puis Aria de Ridolfo : « All’affanno al mio tormento »…, Larghetto (inachevé). – Scena decima (f. 141), Policarpio et Aristone, récitatifs. – Scena undecima (f. 141v°-158), Barone, Cleonice in parte, et les mêmes, récitatifs puis Recitativo co’strumenti et Aria de Policarpio : « Non bisogna avvilirai »… et « Là tu vedrai chi sono »…, Allegro. – Scena duodecima (f. 158-196), Dorina et les mêmes, récitatifs et Finale : « Del duello è questo il loco »…, rassemblant les sept protagonistes.
Acte II (les scènes ne sont plus numérotées, il n’y a plus de récitatifs, mais seulement des airs, indiqués par le nom du personnage, ou des ensembles). – Quartetto (f. 197-208), Auretta, Cleonice, Policarpio, Aristone : « Andate tutti al diavolo »…, Allegro. – Dorina (f. 209-216) : « Vado si non tanta fretta »…, Andante. – Duetto (f. 217-227), Cleonice-Policarpio : « La mia nonna per la mano »… – Aristone (f. 228-237) : « Il tutto gia preparasi »…, Allegro. – Duetto (f. 238-247), Auretta-Ridolfo : « O nume d’amore »…, Larghetto. – Sestetto (f. 248-267), Auretta, Cleonice, Ridolfo, Barone, Policarpio, Aristone : « Andiam’ che si tarda il tempo è fatale »…, Andante con moto. – Finale (f. 268-), Cleonice, Ridolfo, Policarpio (puis tous les autres) : « Con la man ti dono il core »…, Andantino ; inachevé.
Provenance : descendance du comte de Franqueville. Charles Franquet, comte de Franqueville (1840-1919) avait épousé en 1864 Marie-Eugénie Schaeffer-Érard (1844-1900), fille adoptive du facteur de pianos et harpes Pierre-Orphée Érard (1794-1855) et son épouse, née Camille Février (1813-1889) ; Pierre Érard était le frère de Céleste Spontini, née Érard (1790-1878), qui avait épousé en 1811 le compositeur, morte sans postérité.

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10 Dec 2018
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Gaspare SPONTINI (1774-1851). Manuscrit musical autographe signé, Gli Amanti in cimento, o sia Il finto Pittore, Rome 1797 ; un fort volume oblong in-fol. de 291 feuillets (24 x 32 cm), soit 522 pages (plus des ff. blancs), relié demi-chagrin rouge (petites taches à qqs ff., la partie sup. de la reliure désolidarisée).

Important manuscrit autographe d’un opéra de jeunesse inédit, réputé perdu.
Il est sous-titré « Dramma giocoso a sette voci » : Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio, Cleonice, Aristone, il Barone ; il comprend deux actes.
La page de titre porte les indications : « Carnevale – 1797 » et « Roma ». L’œuvre aurait donc été composée à Rome pour le carnaval de 1797, un an après la première représentation d’un opéra-bouffe du compositeur, Li Puntigli delle Donne (1796, également à 7 voix), lui aussi pour le carnaval, au Teatro della Pallacorda à Rome. Le double titre peut prêter à confusion. On sait peu de choses sur Il finto Pittore (Le faux peintre), probablement joué à Rome en 1797, et qui fut donné à Palerme au Teatro Santa Cecilia en 1800, alors que Spontini y avait suivi la cour de Naples réfugiée en Sicile. Mais on sait que Gli Amanti in cimento, o sia Il Geloso audace (Les Amants dans l’épreuve, ou le Jaloux audacieux), « dramma giocoso » en 2 actes, peut-être sur un livret (non retrouvé) du prolifique Giovanni Bertati, fut créé le 3 novembre 1801 à Rome, au Teatro Valle. Ces deux œuvres sont indiquées comme perdues dans le Grove ; il est probable qu’il s’agit en fait de la même œuvre. Le manuscrit semble d’ailleurs témoigner de certains remaniements.
Le manuscrit est très soigné, à l’encre brune, sur papier généralement à 10 lignes (parfois davantage, jusqu’à 14 lignes en cas de besoin) ; il présente de rares ratures (à l’exception de mesures biffées), et plusieurs corrections par grattage ; il n’est ni folioté ni paginé (un foliotage moderne au crayon a été ajouté en bas de page), mais les 31 cahiers ont été numérotés en bleu, probablement lors de la reliure.
Titre (f. 1) : « Carnevale – 1797. / Gli Amanti in cimento / o sia / Il finto Pittore / Dramma giocoso a sette voci Musica / di Gaspare Spontini / Roma ».
Sinfonia (f. 2-6r°), marquée Con spirito assai, pour violons, 2 hautbois, 2 cors, viole (altos), violoncelle et contrebasse, inachevée (les ff 6v°-12 sont blancs ; 3 mesures de l’ouverture ont été biffées).
Cahier inséré (f. 13-29r° [f. 30-36 bl.] de papier plus blanc et d’un format plus petit (23 x 31 cm), à 12 lignes, dont l’écriture semble un peu postérieure au reste du manuscrit, reprenant le quatuor qui ouvre l’acte I, ajoutant aux instruments une flûte et un basson (fagotto, noté sur la partie de viole) : Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio : « Sparre alfin la notte oscura »…, Allegro con spirito ; inachevé, probablement à suivre sur le premier manuscrit.
Acte I. – Introduzzione (f. 37-52) et quatuor Auretta, Dorina, Ridolfo, Policarpio : « Sparre alfin la notte oscura »…, Allegro con spirito. – Scena prima (f. 53), Policarpio, Ridolfo, Auretta, Dorina, récitatifs : « S’è lecito Signori saper posso chi siete »… – Scena seconda (f. 53v°-69), les mêmes et Barone, récitatifs puis Terzetto Cleonice, Barone, Policarpio : « Venga avanti »…, Moderato. – Scena terza (f. 70-80), Policarpio, Cleonice, Barone, récitatifs puis Aria du Barone : « Mia bella venosissima »…, Allegro giusto. – Scena quarta (f. 81-93), Cleonice, Policarpio puis Aristone, récitatifs puis Duetto Policarpio-Aristone : « Che testa che testa »…, Allegro con spirito. – Scena quinta (f. 94-95), Policarpio, puis Cleonice et Aristone, récitatifs (l’aria manque). – Scena sesta (f. 95-108), Auretta, Ridolfo et Dorina, récitatifs puis Recitativo strumentato et Aria d’Auretta : « Già d’odio e di furor »… et « Deh vieni al primo affetto »…, Larghetto sostenuto. – Scena settima (f. 108), Auretta et Ridolfo, récitatifs. – Scena ottava (f. 108v°-127), Aristone, Policarpio, Cleonice, Barone et les mêmes, récitatifs puis Sestetto : « Questa mano si vezzosa »…, Larghetto. – Scena nona (f. 128-132 [f. 133-140 bl.]), Dorina seule, puis Auretta et Ridolfo, récitatifs puis Aria de Ridolfo : « All’affanno al mio tormento »…, Larghetto (inachevé). – Scena decima (f. 141), Policarpio et Aristone, récitatifs. – Scena undecima (f. 141v°-158), Barone, Cleonice in parte, et les mêmes, récitatifs puis Recitativo co’strumenti et Aria de Policarpio : « Non bisogna avvilirai »… et « Là tu vedrai chi sono »…, Allegro. – Scena duodecima (f. 158-196), Dorina et les mêmes, récitatifs et Finale : « Del duello è questo il loco »…, rassemblant les sept protagonistes.
Acte II (les scènes ne sont plus numérotées, il n’y a plus de récitatifs, mais seulement des airs, indiqués par le nom du personnage, ou des ensembles). – Quartetto (f. 197-208), Auretta, Cleonice, Policarpio, Aristone : « Andate tutti al diavolo »…, Allegro. – Dorina (f. 209-216) : « Vado si non tanta fretta »…, Andante. – Duetto (f. 217-227), Cleonice-Policarpio : « La mia nonna per la mano »… – Aristone (f. 228-237) : « Il tutto gia preparasi »…, Allegro. – Duetto (f. 238-247), Auretta-Ridolfo : « O nume d’amore »…, Larghetto. – Sestetto (f. 248-267), Auretta, Cleonice, Ridolfo, Barone, Policarpio, Aristone : « Andiam’ che si tarda il tempo è fatale »…, Andante con moto. – Finale (f. 268-), Cleonice, Ridolfo, Policarpio (puis tous les autres) : « Con la man ti dono il core »…, Andantino ; inachevé.
Provenance : descendance du comte de Franqueville. Charles Franquet, comte de Franqueville (1840-1919) avait épousé en 1864 Marie-Eugénie Schaeffer-Érard (1844-1900), fille adoptive du facteur de pianos et harpes Pierre-Orphée Érard (1794-1855) et son épouse, née Camille Février (1813-1889) ; Pierre Érard était le frère de Céleste Spontini, née Érard (1790-1878), qui avait épousé en 1811 le compositeur, morte sans postérité.

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10 Dec 2018
France, Paris
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