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LOT 75

Georges COURTELINE (1858-1929). Manuscrit... - Lot 75 - Ader

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Georges COURTELINE (1858-1929). Manuscrit autographe signé, Préface, [1902]; 5pages et quart in-fol. (légères fentes aux plis et petite déchirure à la dernière page). Manuscrit, avec ratures et corrections, de sa Préface au livre de Bertol-Graivil, Main droite et main gauche, publié en 1902. «Bertol-Graivil n’y va pas avec le dos de la cuiller […] et se donne mission de préconiser le cocuage et d’en chanter les avantages». Courteline fait référence à Molière dans L’École des femmes et avoue avoir lui-même «vivement apprécié les agréments du cocuage» jusqu’au jour où, ayant pincé «un inconnu caché dans le placard de linge sale d’une personne chère à mon cœur, je passai sans transition du doux au grave, du plaisant au sévère». Loin de lui de faire le procès du livre de Bertol-Graivil: «Notre chère gaîté ne court pas tant les rues, qu’ayant eu la bonne fortune de tomber sur un livre gai, je me puisse donner le luxe de l’éplucher comme un oignon, de le gratter comme un salsifis, de lui marchander, en un mot, les tenants, les aboutissants, le pourquoi et le parceque de sa précieuse belle humeur. […] Le livre est, je le répète, délicieusement amusant, plein à la fois de la verve bouffonne […] et de l’observation délicate, narquoise, mélancolique un peu, qui fit, il y a quelques mois le succès du Monsieur de Madame»…Courteline rappelle en conclusion la théorie de La Fontaine: «Quand on ne le sait pas, ce n’est rien; quand on le sait, c’est bien peu de chose», et la phrase d’Armand Silvestre: «Je ne vois pas pourquoi mes amis ne joueraient pas de la musique sur le même violon que moi»…

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Time, Location
28 Mar 2024
France, Paris
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Georges COURTELINE (1858-1929). Manuscrit autographe signé, Préface, [1902]; 5pages et quart in-fol. (légères fentes aux plis et petite déchirure à la dernière page). Manuscrit, avec ratures et corrections, de sa Préface au livre de Bertol-Graivil, Main droite et main gauche, publié en 1902. «Bertol-Graivil n’y va pas avec le dos de la cuiller […] et se donne mission de préconiser le cocuage et d’en chanter les avantages». Courteline fait référence à Molière dans L’École des femmes et avoue avoir lui-même «vivement apprécié les agréments du cocuage» jusqu’au jour où, ayant pincé «un inconnu caché dans le placard de linge sale d’une personne chère à mon cœur, je passai sans transition du doux au grave, du plaisant au sévère». Loin de lui de faire le procès du livre de Bertol-Graivil: «Notre chère gaîté ne court pas tant les rues, qu’ayant eu la bonne fortune de tomber sur un livre gai, je me puisse donner le luxe de l’éplucher comme un oignon, de le gratter comme un salsifis, de lui marchander, en un mot, les tenants, les aboutissants, le pourquoi et le parceque de sa précieuse belle humeur. […] Le livre est, je le répète, délicieusement amusant, plein à la fois de la verve bouffonne […] et de l’observation délicate, narquoise, mélancolique un peu, qui fit, il y a quelques mois le succès du Monsieur de Madame»…Courteline rappelle en conclusion la théorie de La Fontaine: «Quand on ne le sait pas, ce n’est rien; quand on le sait, c’est bien peu de chose», et la phrase d’Armand Silvestre: «Je ne vois pas pourquoi mes amis ne joueraient pas de la musique sur le même violon que moi»…

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