Guanyin ; Chine, 1970-1980. Jade vert. Dimensions : 28,5 x 8,5 x 6,5 cm. Sculpture...

Guanyin ; Chine, 1970-1980. Jade vert. Dimensions : 28,5 x 8,5 x 6,5 cm. Sculpture en jade vert "Xinjiang he tian biyu". "Guanyin" est le nom donné en Chine à la divinité bodhisattva Avalokitevara, vénérée dans le bouddhisme. Ce bodhisattva est associé à la compassion et son nom a pour racine étymologique Guan Shì Yin, qui signifie "celui qui entend les lamentations du monde". Dans la croyance populaire, Guanyin est une divinité protectrice, presque maternelle, qui vient au secours de ceux qui l'invoquent en cas de grand danger, raison pour laquelle de nombreux sanctuaires lui ont été dédiés. En Occident, cette figure a été associée à celle des anciennes déesses-mères des religions primitives de l'arc méditerranéen. Dans ce cas, le personnage a été représenté dans une attitude méditative, assis, avec un geste subtil et élégant accompagné des traits délicats du visage, sculpté sur du jade. Ce minéral est utilisé en Chine depuis le néolithique, d'abord travaillé par abrasion puis par gravure. Dès l'Antiquité, il avait une valeur équivalente à celle accordée en Europe à l'or, à l'argent ou aux pierres précieuses. Depuis la préhistoire, il est le matériau funéraire par excellence en Chine, et il confère également un statut, puisque c'est le matériau utilisé par les puissants. C'est donc un matériau que l'on croyait protecteur dans la vie, d'où son utilisation pour la réalisation d'amulettes, d'ornements ou de couteaux rituels. Il est également associé aux cinq vertus : la charité, en raison de son éclat qui brille mais n'éblouit pas ; la droiture, en raison de sa transparence qui révèle les veines ; la sagesse, en raison de sa pureté et de sa sonorité ; le courage, parce qu'il brise mais ne plie pas ; et la justice, parce que ses arêtes tranchantes ne blessent pas.

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