Guanyin. Vietnam, fin du 19e siècle Sculptée dans le bois, en une seule pièce. Polychromie...

Guanyin. Vietnam, fin du 19e siècle Sculptée dans le bois, en une seule pièce. Polychromie composée de laque noire et de dorures sur le drapé et le trône, argenté sur les détails. Chair recouverte d'or. Il présente des fissures sur toute sa longueur, des ébréchures et des rayures. Dimensions : 82 cm x 26 cm x 22 cm : 82 cm x 26 cm x 22 cm. Sculpture du corps entier, taillée en ronde-bosse et en une seule pièce. Elle représente GuanYin, le bodhisattva de la compassion. Elle porte une robe drapée habilement sculptée et son visage, recouvert d'une patine dorée, présente des traits symétriques d'une beauté sereine. Ses cheveux sont attachés en chignon. Ses pieds sont posés sur une fleur de lotus représentée sous une forme synthétique et géométrique. La fleur de lotus symbolise la pureté, l'un des attributs de Guanyin. La déesse est vénérée par les bouddhistes d'Asie orientale. Par syncrétisme, il est communément admis que sa figure est la contrepartie féminine d'Avalokitesvara, le bodhisattva hindou de la compassion. Le premier moine bouddhiste à faire référence à Guanyin sous sa forme féminine fut Kumarajiva, lorsqu'il traduisit le Sutra du Lotus en chinois en 406 après J.C. Avec l'introduction du bouddhisme Vajrayana en Chine sous la dynastie Tang, au VIIIe siècle, la représentation d'Avalokitesvara sous la forme d'une belle figure féminine a gagné en popularité.

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