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[Imprimerie]. Epreuves des caractères de Philippe-Denis PIERRES, Imprimeur...

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[Imprimerie]. Epreuves des caractères de Philippe-Denis PIERRES, Imprimeur ordinaire du Grand-Conseil du Roi. Paris, sn [Pierres], 1770.
In-12 de [2] ff., 52 pp. Cartonnage ép. (coiffe sup. arrachée).
Rare ouvrage renfermant 51 spécimens de caractères employés par l'imprimeur P.-D. Pierres (1741-1808), imprimeur du Grand Conseil (1769), du Collège royal de France (1777), imprimeur ordinaire du Roi (1779) puis premier imprimeur ordinaire du Roi (1785), mais également imprimeur de la police, des Postes, des chanoines réguliers de la congrégation de France, de la congrégation de Saint-Maur, des États de Provence, de la Société royale de médecine, etc. etc.
Fils posthume du libraire parisien Denis-Antoine Pierres (17..-1741) et neveu de l'imprimeur-libraire Augustin-Martin Lottin chez qui il fait son apprentissage, il est reçu libraire le 10 mai 1763 et se perfectionne dans l'imprimerie de son grand-oncle Pierre-Gilles Le Mercier qui se démet en sa faveur en avril 1768 et dont il rachète le fonds peu après. Reçu imprimeur par arrêt du Conseil du 27 juin 1768, il met au point, en 1783-1784, un nouveau type de presse sans vis ni barreau, dont il publie la "Description" en 1786 à la demande de l'Académie royale des sciences. Auteur d'articles et d'ouvrages, la plupart sur l'art de la typographie, il édite également à partir de 1774 jusqu'à la Révolution, le "Catalogue hebdomadaire ou Liste alphabétique des livres...", lancé en 1763 par le libraire parisien Jean-Baptiste Despilly. Après avoir obtenu en 1788 l'établissement d'une imprimerie à demeure à Versailles, il vend son imprimerie parisienne en 1792 même s'il y reste encore en activité (on lui connaît en 1794 des démêlés avec la police pour des impressions prétendument contre-révolutionnaires) jusqu'à ce que Jean-Michel Eberhart et J.-A. Baudelot lui succèdent (avant fév. 1795). En mars 1804, il est chargé par le ministre de la Justice d'un rapport sur la réorganisation de l'imprimerie en France. Suite à la vente de son imprimerie à Versailles en mars 1807, il doit accepter pour survivre un emploi au bureau des postes de Dijon, où il meurt le 28 fév. 1808.

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08 Feb 2020
France
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[Imprimerie]. Epreuves des caractères de Philippe-Denis PIERRES, Imprimeur ordinaire du Grand-Conseil du Roi. Paris, sn [Pierres], 1770.
In-12 de [2] ff., 52 pp. Cartonnage ép. (coiffe sup. arrachée).
Rare ouvrage renfermant 51 spécimens de caractères employés par l'imprimeur P.-D. Pierres (1741-1808), imprimeur du Grand Conseil (1769), du Collège royal de France (1777), imprimeur ordinaire du Roi (1779) puis premier imprimeur ordinaire du Roi (1785), mais également imprimeur de la police, des Postes, des chanoines réguliers de la congrégation de France, de la congrégation de Saint-Maur, des États de Provence, de la Société royale de médecine, etc. etc.
Fils posthume du libraire parisien Denis-Antoine Pierres (17..-1741) et neveu de l'imprimeur-libraire Augustin-Martin Lottin chez qui il fait son apprentissage, il est reçu libraire le 10 mai 1763 et se perfectionne dans l'imprimerie de son grand-oncle Pierre-Gilles Le Mercier qui se démet en sa faveur en avril 1768 et dont il rachète le fonds peu après. Reçu imprimeur par arrêt du Conseil du 27 juin 1768, il met au point, en 1783-1784, un nouveau type de presse sans vis ni barreau, dont il publie la "Description" en 1786 à la demande de l'Académie royale des sciences. Auteur d'articles et d'ouvrages, la plupart sur l'art de la typographie, il édite également à partir de 1774 jusqu'à la Révolution, le "Catalogue hebdomadaire ou Liste alphabétique des livres...", lancé en 1763 par le libraire parisien Jean-Baptiste Despilly. Après avoir obtenu en 1788 l'établissement d'une imprimerie à demeure à Versailles, il vend son imprimerie parisienne en 1792 même s'il y reste encore en activité (on lui connaît en 1794 des démêlés avec la police pour des impressions prétendument contre-révolutionnaires) jusqu'à ce que Jean-Michel Eberhart et J.-A. Baudelot lui succèdent (avant fév. 1795). En mars 1804, il est chargé par le ministre de la Justice d'un rapport sur la réorganisation de l'imprimerie en France. Suite à la vente de son imprimerie à Versailles en mars 1807, il doit accepter pour survivre un emploi au bureau des postes de Dijon, où il meurt le 28 fév. 1808.

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