Italian school; late sixteenth century-early seventeenth century. "King David before the altar". Oil on copper....

Italian school; late sixteenth century-early seventeenth century. "King David before the altar". Oil on copper.

École italienne ; fin du XVIe siècle-début du XVIIe siècle.
"Le roi David devant l'autel".
Huile sur cuivre.
Présente des repeints.
Dimensions : 32 x 47 cm ; 51 x 64 cm (cadre).
Cette œuvre de composition classique, marquée par une certaine symétrie et un jeu harmonique qui équilibre les contrastes des tonalités utilisées, s'inscrit dans le cadre esthétique de l'école italienne. La représentation de la scène, qui se distingue par la profusion et le dynamisme des figures, introduit le thème biblique raconté dans Samuel 24. Dans ce passage, on raconte comment le roi David décide de recenser le peuple d'Israël, incité par le diable, puisqu'il contredit par cet acte les conseils du général Joab. Après avoir déclenché la colère de Dieu avec son acte, David est puni à trois ans de famine, trois mois de dévastation par l'épée de ses ennemis ou trois jours de peste dans le pays. Finalement, devant trancher entre ces trois prémisses, David se décide pour la dernière, dont la conséquence directe est la mort de soixante-dix mille personnes, provoquée par l'ange de la mort. Dans cette situation, David se tourne vers Dieu : "N'est-ce pas moi qui ai ordonné de dénombrer le peuple ? C'est certainement moi qui ai péché et agi très mal, mais ces brebis, qu'ont-elles fait ? Seigneur mon Dieu, je t'en prie, que ta main soit contre moi et contre la maison de mon père, mais pas contre ton peuple, afin qu'il n'y ait pas de peste parmi eux. Enfin, David construisit un autel où il fit des sacrifices en offrande à Dieu, qui fit enfin disparaître la peste.
Formellement, cette œuvre est dominée par l'influence du classicisme romano-bolognais des Carrache et de leurs disciples, l'un des deux grands courants du baroque italien, ainsi que par le naturalisme du Caravage. Ainsi, les figures sont monumentales, avec des visages idéalisés et des gestes sereins et équilibrés, dans une représentation idéalisée basée sur les canons classiques. De même, la rhétorique des gestes, théâtrale et éloquente, clairement baroque, est typique du classicisme italien du XVIIe siècle. Il faut également mentionner l'importance de l'aspect chromatique, très réfléchi, intoné et équilibré, centré sur des gammes de base autour du rouge, de l'ocre et du bleu. Également la manière de composer la scène, avec un rythme circulaire, typique de cette école du classicisme baroque.

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