JULES ZINGG (1882-1942)
Chemin d'automne, Vosges, 1917
Huile sur carton, signée et datée en bas à droite, située au dos
32 x 40.5 cm - 12 5/8 x 16 in.
PROVENANCE
Collection privée, région parisienne
JULES ZINGG (1882-1942)
Jules-émile Zingg est un peintre et graveur français. Né à Montbéliard en 1882, Zingg suit ses cours au Collège, en parallèle desquels il étudie le dessin le soir. Son père, horloger de métier, lui enseigne les fondements de sa profession.
A la fin de son adolescence, il entre à l'atelier de Félix-Henri Giacomotti, à l'Ecole des Beaux-Arts de Besançon, puis dans celui de Fernand Cormon, à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, à partir de 1902.
A ses débuts, Jules-Emile Zingg ne réalise que les portraits des notables locaux. Son premier succès réside dans l'obtention du Prix de Rome, en 1911, avec sa peinture du Christ avant la mise en croix, puis du Grand Prix National, en 1913.
Les premiers troubles de la Grande Guerre le poussent à partir séjourner à Perros-Guirec, en Bretagne, où il fait la connaissance de Maurice Denis et de Paul Sérusier. Il s'agit là d'une rencontre décisive pour Zingg.
En effet, le peintre abandonne l'académisme de ses premières oeuvres pour embrasser le mouvement des Nabis.
Sous cette nouvelle influence, l'artiste opte pour une plus grande simplification du sujet, et utilise des couleurs vives et chaudes. Peintre du paysage français, notamment de Bretagne, ou en Auvergne, le peintre affectionne particulièrement l'univers rural, qu'il représente au fil des saisons. Il est en contact direct avec la nature et les gens qui y travaillent.
L'oeuvre de Zingg est une ode au travail paysan et à la nature comme mère nourricière. C'est toujours la terre que Zingg peint avec une passion dévorante grâce à des aplats des couleurs chaudes et chatoyantes. Il rend hommage au lien qui unit l'homme à la terre et la noblesse de l'éternel recommencement du travail aux champs.
Il rencontre Edouard Vuillard, aux côtés duquel il est chargé de dépeindre les réalités du front des guerres de 1917, à l'occasion d'une mission aux Armées.
Fort de ces rencontres et de son intégration au mouvement nabis, il participe à divers Salons comme celui des Indépendants, le Salon d'Automne, ou encore le Salon de la Société nationale des Beaux- Arts. Il remplace Maurice Denis comme professeur à la prestigieuse Académie de Ranson
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Chemin d'automne, Vosges, 1917
Huile sur carton, signée et datée en bas à droite, située au dos
32 x 40.5 cm - 12 5/8 x 16 in.
PROVENANCE
Collection privée, région parisienne
JULES ZINGG (1882-1942)
Jules-émile Zingg est un peintre et graveur français. Né à Montbéliard en 1882, Zingg suit ses cours au Collège, en parallèle desquels il étudie le dessin le soir. Son père, horloger de métier, lui enseigne les fondements de sa profession.
A la fin de son adolescence, il entre à l'atelier de Félix-Henri Giacomotti, à l'Ecole des Beaux-Arts de Besançon, puis dans celui de Fernand Cormon, à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, à partir de 1902.
A ses débuts, Jules-Emile Zingg ne réalise que les portraits des notables locaux. Son premier succès réside dans l'obtention du Prix de Rome, en 1911, avec sa peinture du Christ avant la mise en croix, puis du Grand Prix National, en 1913.
Les premiers troubles de la Grande Guerre le poussent à partir séjourner à Perros-Guirec, en Bretagne, où il fait la connaissance de Maurice Denis et de Paul Sérusier. Il s'agit là d'une rencontre décisive pour Zingg.
En effet, le peintre abandonne l'académisme de ses premières oeuvres pour embrasser le mouvement des Nabis.
Sous cette nouvelle influence, l'artiste opte pour une plus grande simplification du sujet, et utilise des couleurs vives et chaudes. Peintre du paysage français, notamment de Bretagne, ou en Auvergne, le peintre affectionne particulièrement l'univers rural, qu'il représente au fil des saisons. Il est en contact direct avec la nature et les gens qui y travaillent.
L'oeuvre de Zingg est une ode au travail paysan et à la nature comme mère nourricière. C'est toujours la terre que Zingg peint avec une passion dévorante grâce à des aplats des couleurs chaudes et chatoyantes. Il rend hommage au lien qui unit l'homme à la terre et la noblesse de l'éternel recommencement du travail aux champs.
Il rencontre Edouard Vuillard, aux côtés duquel il est chargé de dépeindre les réalités du front des guerres de 1917, à l'occasion d'une mission aux Armées.
Fort de ces rencontres et de son intégration au mouvement nabis, il participe à divers Salons comme celui des Indépendants, le Salon d'Automne, ou encore le Salon de la Société nationale des Beaux- Arts. Il remplace Maurice Denis comme professeur à la prestigieuse Académie de Ranson
