Jaguar XJ12 L 1977

Carrosserie berline, 5 places
Moteur avant, 12 cylindres en V Cylindrée 5 343 cm3
Puissance 289 ch
Vitesse maximale 225 km/h
Kilométrage 37 100 km au compteur
Numéro de châssis 2P 53509 BW Pas facile de succéder à la MkII. En 1968, celle-ci a pourtant pris quelques rides et son classicisme lui donne une allure vieillotte peu flatteuse à une époque où la plupart des autres marques de prestige ont pris le virage de la modernité. Le cuir Connolly et les boiseries ne suffisent plus à assurer le prestige, il doit aussi reposer sur une allure et une technique plus modernes. L'arrivée de la XJ6 au Salon de Genève en mars 1968 est une révélation. La nouvelle berline sportive de Jaguar est à la hauteur de sa devancière dont elle ne reprend pourtant aucun trait. Elle est délibérément moderne avec une ligne élégante et effilée. Le bon vieux 6 cylindres en ligne XK est proposé en 2,8 litres de 180 ch ou en 4,2 litres de 245 ch. Ce dernier propulse la berline à 200 km/h. En 1973, elle subit des améliorations avec un pare-chocs rehaussé pour mieux protéger la calandre et un moteur répondant aux nouvelles réglementations sur les émissions. En 1973, apparaît la série 2. Elle reçoit quelques retouches mineures à la carrosserie et de multiples améliorations concernant le confort et notamment l'aération intérieure, un des points faibles de la XJ6. En juillet 1972, Jaguar dévoile une version équipée du V12 de la Type E. Extérieurement, en dehors de sa calandre à fanons verticaux et du badge V12, elle est parfaitement identique à la XJ6. En octobre de la même année une version L à empattement allongé (2,86 m au lieu de 2,76 m) fait son apparition au catalogue pour la XJ12 et la XJ6 4,2 litres.
Cette Jaguar XJ12 L (version à empattement long) Series II de 1977 n'a jamais été restaurée et est entièrement dans son état d'origine, y compris la peinture et la sellerie, avec patine et quelques défauts visibles sur les photos. Elle ne montre aucune trace de rouille, la sellerie est en bon état et le ciel de toit est légèrement défraichi à l'avant près des pare-soleil. D'origine allemande, elle a été réimmatriculée en Espagne. Moteur et boîte sont en bon état et la voiture peut prendre la route, mais elle n'a pas de contrôle technique à jour (il sera obtenu sans problème) en raison de sa faible utilisation. Elle a été immobilisée pendant une longue période, une remise en route a été effectuée, pour 4 000 de frais (voir factures).