Jan Josef HOREMANS II (Anvers 1714 - 1792)Famille devant une auberge, à l'enseigne au Dindon portant l'inscription ID CALLEKOETSSENHAEN

Jan Josef HOREMANS II (Anvers 1714 - 1792)
Famille devant une auberge, à l'enseigne au Dindon portant l'inscription ID CALLEKOETSSENHAEN
Sur sa toile d'origine
Signée et datée en bas à droite: JHoremans / 1775
Petits manques et restaurations anciennes
Family in front of an inn, original canvas, signed and dated lower right: JHoremans / 1775
134 x 171 cm - 52 3/4 x 67 3/8 IN.

€ 12,000-15,000

Élève de son père avec qui il partage le même prénom, Horemans Le Jeune est inscrit à la Guilde d'Anvers en 1767, puis doyen en 1776. Auteur de tableaux de genre et de vues d'ateliers, Horemans est à son meilleur dans ces grandes compositions mêlant portraits de familles dans un extérieur et scènes de genre à la flamande (par exemple, ici, l'auberge avec la danse des paysans à gauche ou les enfants jouant aux quilles, sujets tirés de David Téniers).
Caractéristique de la description sociale des familles aristocrates ou bourgeoises aux temps des lumières, ces tableaux peuvent être comparés par leur frontalité naïve aux portraits de Stubbs, de Ceruti ou encore à un Pietro Longhi belge, comme l'a suggéré Jacques Foucart, annonçant le style de Léonard de France. Parmi ces portraits de groupes, citons l'entrée de Charles de Lorraine à Anvers (Anvers, Vleeshuis), Scène sur le Werf à Anvers près du Kranenehoofd (1771, Lyon, musée des beaux-arts) et plusieurs en collections particulières.

Élève de son père avec qui il partage le même prénom, Horemans Le Jeune est inscrit à la Guilde d'Anvers en 1767, puis doyen en 1776. Auteur de tableaux de genre et de vues d'ateliers, Horemans est à son meilleur dans ces grandes compositions mêlant portraits de familles dans un extérieur et scènes de genre à la flamande (par exemple, ici, l'auberge avec la danse des paysans à gauche ou les enfants jouant aux quilles, sujets tirés de David Téniers).
Caractéristique de la description sociale des familles aristocrates ou bourgeoises aux temps des lumières, ces tableaux peuvent être comparés par leur frontalité naïve aux portraits de Stubbs, de Ceruti ou encore à un Pietro Longhi belge, comme l'a suggéré Jacques Foucart, annonçant le style de Léonard de France. Parmi ces portraits de groupes, citons l'entrée de Charles de Lorraine à Anvers (Anvers, Vleeshuis), Scène sur le Werf à Anvers près du Kranenehoofd (1771, Lyon, musée des beaux-arts) et plusieurs en collections particulières.