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LOT 37

[LOUIS XI]. Les Cent Nouvelles Nouvelles. Suivent les cent nouvelles contenant les cent histoires nouveaux qui sont moult plaisans à raconter… Cologne, Pierre Gaillard, 1701, 2 vol. in-12, maroquin citron, large filet doré, filet et roulette à froid...

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[LOUIS XI]. Les Cent Nouvelles Nouvelles. Suivent les cent nouvelles contenant les cent histoires nouveaux qui sont moult plaisans à raconter… Cologne, Pierre Gaillard, 1701, 2 vol. in-12, maroquin citron, large filet doré, filet et roulette à froid autour des plats, dos à nerfs ornés d'un élégant décor à froid, roulette intérieure dorée, double garde de vélin, tranches dorées (Courteval, Relieur).

Recueil de cent contes badins en prose composés en 1456 à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, sous les yeux du dauphin, futur Louis XI.
De par cette présence, on lui attribua cet ouvrage qui est en réalité de la main d'Antoine de La Sale (1386-1462). Pour écrire ces contes, celui-ci s’est très certainement inspiré du Pogge, auteur italien qu'il avait connu lors de son séjour à Rome.

Un frontispice et 100 singulières figures selon la technique de la taille-douce, toutes de Romeyn de Hooghe (1645-1708), ici en PREMIER TIRAGE.
Reconnu pour ses talents d'aquafortiste, de Hooghe inventa à la fin de sa carrière une manière qui, par sa forme, permit de le considérer comme un modèle immédiat des premiers illustrateurs français du XVIIIe siècle. Il réduisit ses figures à un tiers de la page environ et les plaça en tête. Selon ce principe, il donna une illustration en 1685 pour les Contes de La Fontaine, en 1687 pour les Contes et nouvelles de Boccace, et en 1700, pour les Cent nouvelles nouvelles.

Exemplaire soigné, relié par Courteval (1763-1835).
Thoinan indique qu'il s'est établi à la fin du XVIIIe siècle, vers 1796, et fut l'un des meilleurs relieurs du début du XIXe siècle. Lesné lui consacra quelques lignes.
Les gardes en vélin, marque de raffinement, furent une pratique appréciée de certains collectionneurs de la première moitié du XIXe siècle, comme Antoine-Augustin Renouard.

Dimensions : 155 x 94 mm.

J. Landwehr, Romeyn de Hooghe, 94 ; Thoinan, Les Relieurs français 1500-1800, p. 234 ; Culot, Le Décor néo-classique des reliures françaises au temps du Directoire, du Consulat et de l’Empire, 2015, pp. 63-65.

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20 Feb 2019
France, Paris
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[LOUIS XI]. Les Cent Nouvelles Nouvelles. Suivent les cent nouvelles contenant les cent histoires nouveaux qui sont moult plaisans à raconter… Cologne, Pierre Gaillard, 1701, 2 vol. in-12, maroquin citron, large filet doré, filet et roulette à froid autour des plats, dos à nerfs ornés d'un élégant décor à froid, roulette intérieure dorée, double garde de vélin, tranches dorées (Courteval, Relieur).

Recueil de cent contes badins en prose composés en 1456 à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, sous les yeux du dauphin, futur Louis XI.
De par cette présence, on lui attribua cet ouvrage qui est en réalité de la main d'Antoine de La Sale (1386-1462). Pour écrire ces contes, celui-ci s’est très certainement inspiré du Pogge, auteur italien qu'il avait connu lors de son séjour à Rome.

Un frontispice et 100 singulières figures selon la technique de la taille-douce, toutes de Romeyn de Hooghe (1645-1708), ici en PREMIER TIRAGE.
Reconnu pour ses talents d'aquafortiste, de Hooghe inventa à la fin de sa carrière une manière qui, par sa forme, permit de le considérer comme un modèle immédiat des premiers illustrateurs français du XVIIIe siècle. Il réduisit ses figures à un tiers de la page environ et les plaça en tête. Selon ce principe, il donna une illustration en 1685 pour les Contes de La Fontaine, en 1687 pour les Contes et nouvelles de Boccace, et en 1700, pour les Cent nouvelles nouvelles.

Exemplaire soigné, relié par Courteval (1763-1835).
Thoinan indique qu'il s'est établi à la fin du XVIIIe siècle, vers 1796, et fut l'un des meilleurs relieurs du début du XIXe siècle. Lesné lui consacra quelques lignes.
Les gardes en vélin, marque de raffinement, furent une pratique appréciée de certains collectionneurs de la première moitié du XIXe siècle, comme Antoine-Augustin Renouard.

Dimensions : 155 x 94 mm.

J. Landwehr, Romeyn de Hooghe, 94 ; Thoinan, Les Relieurs français 1500-1800, p. 234 ; Culot, Le Décor néo-classique des reliures françaises au temps du Directoire, du Consulat et de l’Empire, 2015, pp. 63-65.

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