Le Coq et l'Arlequin. Paris, La Sirène, 1918. Envoi illustré à son ami Jean [Hugo ?]., Cocteau, Jean

Cocteau, Jean
Le Coq et l'Arlequin. Notes autour de la musique.
Paris, La Sirène, 1918 [janvier 1919].

In-16 (170 x 100 mm). Bradel de papier marbré, couverture (Reliure de l’époque).
Coiffes émoussées.

Édition originale de la première plaquette de la "Collection des Tracts".

Reproduction d’un portrait de Cocteau et deux vignettes par Picasso.

"Durant l'été, Cocteau rassemble huit années de vues cavalières sur la scène musicale dans un manifeste ‘jeuniste’, circassien et cocardier, Le Coq et l'Arlequin. C'est une suite de tracts dadaïstes, nietzschéens de forme, en faveur d'une musique à l'emporte-pièce, sans pédales ni vibrato. [...] Et pour compter sur le soutien d'un éditeur acquis à l'Esprit nouveau, il fonde avec Blaise Cendrars, les Éditions de La Sirène, qui publieront Le Cap de Bonne-Espérance, La Prose du Transsibérien et Le Flâneur des deux rives." (Album Cocteau, Pléiade, p. 103-104).

Envoi autographe signé et illustré, au faux-titre :
"à Jean
Souvenir
de
Jean"

Cocteau fait suivre son prénom d’une étoile et dessine un personnage de profil, dont l’œil est la lettre "o" du mot "coq".
Le destinataire de cet envoi est vraisemblablement son ami le peintre Jean Hugo, dont il fut témoin de mariage en août 1919 et avec lequel il collabora, notamment pour la scénographie et les costumes des Mariés de la Tour Eiffel, de Roméo et Juliette ou encore d'Orphée.

Provenance : Docteur Jean-François Lemaire (ex-libris).

Condition Report:
Coiffes émoussées.

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