![Le Diable boiteux. Paris, 1707. In-12. Reliure de l'époque. Rare édition originale., [Le Sage, Alain-René]](https://gcp-la8-storage-cdn.lot-art.com/public/upl/13/Le-Diable-boiteux-Paris-1707-In-12-Reliure-de-lepoque-Rare-edition-originale-Le-Sage-Alain-Rene_1637708413_1034.jpg "Le Diable boiteux. Paris, 1707. In-12. Reliure de l'époque. Rare édition originale., [Le Sage, Alain-René]")
Le Diable boiteux. Paris, 1707. In-12. Reliure de l'époque. Rare édition originale., [Le Sage, Alain-René]
Livres et manuscrits anciens
[Le Sage, Alain-René]
Le Diable boiteux.
Paris, chez la Veuve Barbin, 1707.
In-12 (167 x 95 mm). Veau fauve, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées (Reliure de l’époque).
Rousseurs éparses.Reliure discrètement et habilement restaurée.
L’UN DES PLUS GRANDS SUCCÈS LITTÉRAIRES DU XVIIIe SIÈCLE.
Rare édition originale de ce célèbre roman inspiré de la littérature picaresque espagnole et qui connut un succès considérable. Elle est ornée d'un frontispice gravé en taille-douce par Magdeleine Horthemels et légendé El diablo coiuelo.
Exemplaire de second état avec le feuillet B1 (p. 17-18) cartonné, pages 141 à 144 répétées.
La vente rapide de l’édition originale rend aujourd'hui ce livre d’une grande rareté, une dizaine d’exemplaires sont à ce jour recensés.
Le Diable boiteux est une adaptation de El Diabolo Cojuelo de Luis Velez de Guevara (1579-1644), publié à Madrid en 1641, et auquel le livre est dédié. La popularité du texte fut telle qu'on dénombre treize éditions entre 1707 et 1711.
"Le public de 1707, en cette fin de règne de Louis XIV dévote et compassée, s’enchanta d’un roman où le moraliste, constamment présent dans le sourire du diable, tient d’autant mieux son rôle qu’il conçoit son art comme plaisir de la diversité du monde, au rebours de tous les sermons rébarbatifs qui visent à le stigmatiser et à le redresser. L’édition originale fut donc très rapidement enlevée. La veuve Barbin en remit en vente trois nouvelles éditions dans la même année 1707, tandis qu’on compte au total, contrefaçons comprises, treize éditions parues dans le seul espace de cinq ans, de 1707 à 1711 : Le Diable boiteux fut sans conteste l’un des plus considérables succès de librairie de tout le XVIIIe siècle […]" (Jean-Marc Chatelain).
Provenance : Beaulieu (ex-libris manuscrit en pied du titre). – Annotation manuscrite au recto du premier feuillet blanc "ce qu’on dit ici d’un usurier pages 136. 137. 138 est pris mot pour mot dans le furtériana page 219. Et 220. Imprimé l’an 1696. Par mr Le Sage avocat en parlement" et d’une main différente "de de [sic] vous je ne peux plus rien recevoir".
Référence : Tchemerzine, IV, p. 173. ─ Cohen, 628. ─ J.-M. Chatelain, Des livres rares, n° 178.
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Le Diable boiteux.
Paris, chez la Veuve Barbin, 1707.
In-12 (167 x 95 mm). Veau fauve, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées (Reliure de l’époque).
Rousseurs éparses.Reliure discrètement et habilement restaurée.
L’UN DES PLUS GRANDS SUCCÈS LITTÉRAIRES DU XVIIIe SIÈCLE.
Rare édition originale de ce célèbre roman inspiré de la littérature picaresque espagnole et qui connut un succès considérable. Elle est ornée d'un frontispice gravé en taille-douce par Magdeleine Horthemels et légendé El diablo coiuelo.
Exemplaire de second état avec le feuillet B1 (p. 17-18) cartonné, pages 141 à 144 répétées.
La vente rapide de l’édition originale rend aujourd'hui ce livre d’une grande rareté, une dizaine d’exemplaires sont à ce jour recensés.
Le Diable boiteux est une adaptation de El Diabolo Cojuelo de Luis Velez de Guevara (1579-1644), publié à Madrid en 1641, et auquel le livre est dédié. La popularité du texte fut telle qu'on dénombre treize éditions entre 1707 et 1711.
"Le public de 1707, en cette fin de règne de Louis XIV dévote et compassée, s’enchanta d’un roman où le moraliste, constamment présent dans le sourire du diable, tient d’autant mieux son rôle qu’il conçoit son art comme plaisir de la diversité du monde, au rebours de tous les sermons rébarbatifs qui visent à le stigmatiser et à le redresser. L’édition originale fut donc très rapidement enlevée. La veuve Barbin en remit en vente trois nouvelles éditions dans la même année 1707, tandis qu’on compte au total, contrefaçons comprises, treize éditions parues dans le seul espace de cinq ans, de 1707 à 1711 : Le Diable boiteux fut sans conteste l’un des plus considérables succès de librairie de tout le XVIIIe siècle […]" (Jean-Marc Chatelain).
Provenance : Beaulieu (ex-libris manuscrit en pied du titre). – Annotation manuscrite au recto du premier feuillet blanc "ce qu’on dit ici d’un usurier pages 136. 137. 138 est pris mot pour mot dans le furtériana page 219. Et 220. Imprimé l’an 1696. Par mr Le Sage avocat en parlement" et d’une main différente "de de [sic] vous je ne peux plus rien recevoir".
Référence : Tchemerzine, IV, p. 173. ─ Cohen, 628. ─ J.-M. Chatelain, Des livres rares, n° 178.
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