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MAITRE DU TEMPERE FRANCESCANE(actif à Naples vers 1320-1360)Saint Jacques. Circa 1355-60.Tempera et fond d'or sur...

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MAITRE DU TEMPERE FRANCESCANE
(actif à Naples vers 1320-1360)
Saint Jacques. Circa 1355-60.
Tempera et fond d'or sur bois.

25,6 × 19 cm.

Provenance :
- Collection privée européenne.
- Collection privée suisse.

Avec une analyse détaillée de l'histoire de l'art par le Prof. Dr. Gaudenz Freuler, février 2021.

Le petit tableau à panneaux, qui provient d'un contexte plus large, montre la figure de l'apôtre Jacques l'Ancien en vue frontale. Vêtue d'une robe violette aux bordures dorées, sur laquelle est drapée une cape tombant en plis élégants, la sainte cherche l'attention du spectateur avec un regard fixe. Dans sa main gauche, il tient le bâton de pèlerin ainsi que son sac avec l'emblème traditionnel de la coquille, tandis que de l'autre main il tient la Bible. Selon le professeur Gaudenz Freuler, le panneau révèle des particularités stylistiques qui peuvent être dérivées d'un art antérieur développé par Giotto (vers 1265-1337) et plus tard aussi par Simone Martini (1284-1344) et qui sont indubitablement liées à la peinture napolitaine vers 1350-60.

La représentation très élégante de l'apôtre Jacques l'Ancien, à l'allure quelque peu rêveuse, révèle des échos très nets de l'œuvre ultérieure d'un peintre actif à Naples, le "Maître du Tempere Francescane". Vers 1340, ce peintre est l'un des protagonistes des artistes travaillant pour la cour angevine de l'époque, et ses services sont également très demandés dans les environs, dans le sud de l'Italie. Par la suite, ce peintre a été identifié avec Pietro Orimina (actif vers 1330-ca. 1360), le père du plus célèbre enlumineur napolitain de la cour angevine de l'époque, Cristoforo Orimina (1335-ca. 1370). Comme d'autres contemporains de notre peintre, après une phase initiale plutôt influencée par Giotto, il se tourne de plus en plus vers l'élégance gothique de l'art de Simone Martini, qui raffine les apparences avec une élégance courtoise. Les œuvres de Simone Martini étaient connues de notre peintre de première main, car le grand peintre siennois était déjà tenu en haute estime à la cour angevine de Naples dans la deuxième décennie du XIVe siècle. L'art de Simone deviendra par la suite influent à la cour angevine de Naples et à la cour papale alliée d'Avignon (voir les exemples comparatifs dans Analyse Freuler, 02.2021, fig. 13), ce qui est maintenant aussi manifestement le cas pour le tableau en question ici avec Jacques l'Ancien.

L'élégante figure de la sainte apparaît sur un fond d'or à l'intérieur d'un bandeau d'encadrement orné d'une technique de gravure, qui imite les panneaux pointillés de Simone Martini peints vers 1340. Notre peintre a également créé un motif similaire pour un tableau de Madone stylistiquement proche, un peu plus opulent dans sa splendeur décorative, mais que le Prof. Freuler a attribué au Maître du Tempere Francescane à l'occasion de la vente aux enchères à New York (Sotheby's, 31.1.2013, lot 16). Comme pour la Madone, nous reconnaissons ici les raffinements dans la formation du corps et du visage qui sont typiques de l'œuvre tardive de notre peintre. Saint Jacques apparaît comme une figure élancée et allongée, aux épaules étroites et quelque peu tombantes, au visage allongé et maigre typique, dont les parties incarnées sont travaillées avec les transitions tonales les plus fines. Ces visages allongés, elliptiques, caractérisés par un front haut, qui se retrouvent également de manière similaire dans les figures de son célèbre retable d'Ottana peint vers 1345 et dans le fragment de fresque de Santa Lucia alle Malve à Matera, peuvent être dérivés des types que Simone Martini avait développés dans sa première phase créative dans l'église inférieure de San Francesco à Assise et dans l'imposant panneau de Louis de Toulouse à Naples, c'est-à-dire des travaux vers 1315-1320.

Un Missel (Avignon, Bibliothèque Municipale, Ms 138) est sorti de l'atelier de l'enlumineur Cristoforo Orimina dans sa dernière phase créative du début des années 1360, dont les illustrations enluminées révèlent un répertoire de figures stylistiquement très proche, ce qui peut être vérifié, par exemple, en comparant notre Jacques avec la figure de Sainte Agnès d'un N initial du livre liturgique mentionné. Cette comparaison des styles avec une illustration de livre provenant de l'atelier de Cristoforo Orimina confirme l'attribution de notre panneau au milieu Orimina, tout comme la thèse de l'identification du Maître du Tempere Francescane avec le père de Cristoforo Orimina, Pietro Orimina, est ainsi confirmée en plus. Notre panneau subtilement peint, d'une qualité artistique remarquable, fait partie de l'œuvre tardive du Maître du Tempere Francescane (alias Pietro Orimina). Il a probablement été peint vers 1355-60 et constitue un ajout rare et important au catalogue des œuvres de ce peintre à succès qui était très demandé à la cour royale d'Anjou. En même temps, il nous donne un nouvel aperçu de l'œuvre tardive de cet artiste, encore peu étudiée.

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
Pour voir la version originale, cliquez-ici.

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Estimate
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Time, Location
01 Oct 2021
Switzerland, Zurich
Auction House
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MAITRE DU TEMPERE FRANCESCANE
(actif à Naples vers 1320-1360)
Saint Jacques. Circa 1355-60.
Tempera et fond d'or sur bois.

25,6 × 19 cm.

Provenance :
- Collection privée européenne.
- Collection privée suisse.

Avec une analyse détaillée de l'histoire de l'art par le Prof. Dr. Gaudenz Freuler, février 2021.

Le petit tableau à panneaux, qui provient d'un contexte plus large, montre la figure de l'apôtre Jacques l'Ancien en vue frontale. Vêtue d'une robe violette aux bordures dorées, sur laquelle est drapée une cape tombant en plis élégants, la sainte cherche l'attention du spectateur avec un regard fixe. Dans sa main gauche, il tient le bâton de pèlerin ainsi que son sac avec l'emblème traditionnel de la coquille, tandis que de l'autre main il tient la Bible. Selon le professeur Gaudenz Freuler, le panneau révèle des particularités stylistiques qui peuvent être dérivées d'un art antérieur développé par Giotto (vers 1265-1337) et plus tard aussi par Simone Martini (1284-1344) et qui sont indubitablement liées à la peinture napolitaine vers 1350-60.

La représentation très élégante de l'apôtre Jacques l'Ancien, à l'allure quelque peu rêveuse, révèle des échos très nets de l'œuvre ultérieure d'un peintre actif à Naples, le "Maître du Tempere Francescane". Vers 1340, ce peintre est l'un des protagonistes des artistes travaillant pour la cour angevine de l'époque, et ses services sont également très demandés dans les environs, dans le sud de l'Italie. Par la suite, ce peintre a été identifié avec Pietro Orimina (actif vers 1330-ca. 1360), le père du plus célèbre enlumineur napolitain de la cour angevine de l'époque, Cristoforo Orimina (1335-ca. 1370). Comme d'autres contemporains de notre peintre, après une phase initiale plutôt influencée par Giotto, il se tourne de plus en plus vers l'élégance gothique de l'art de Simone Martini, qui raffine les apparences avec une élégance courtoise. Les œuvres de Simone Martini étaient connues de notre peintre de première main, car le grand peintre siennois était déjà tenu en haute estime à la cour angevine de Naples dans la deuxième décennie du XIVe siècle. L'art de Simone deviendra par la suite influent à la cour angevine de Naples et à la cour papale alliée d'Avignon (voir les exemples comparatifs dans Analyse Freuler, 02.2021, fig. 13), ce qui est maintenant aussi manifestement le cas pour le tableau en question ici avec Jacques l'Ancien.

L'élégante figure de la sainte apparaît sur un fond d'or à l'intérieur d'un bandeau d'encadrement orné d'une technique de gravure, qui imite les panneaux pointillés de Simone Martini peints vers 1340. Notre peintre a également créé un motif similaire pour un tableau de Madone stylistiquement proche, un peu plus opulent dans sa splendeur décorative, mais que le Prof. Freuler a attribué au Maître du Tempere Francescane à l'occasion de la vente aux enchères à New York (Sotheby's, 31.1.2013, lot 16). Comme pour la Madone, nous reconnaissons ici les raffinements dans la formation du corps et du visage qui sont typiques de l'œuvre tardive de notre peintre. Saint Jacques apparaît comme une figure élancée et allongée, aux épaules étroites et quelque peu tombantes, au visage allongé et maigre typique, dont les parties incarnées sont travaillées avec les transitions tonales les plus fines. Ces visages allongés, elliptiques, caractérisés par un front haut, qui se retrouvent également de manière similaire dans les figures de son célèbre retable d'Ottana peint vers 1345 et dans le fragment de fresque de Santa Lucia alle Malve à Matera, peuvent être dérivés des types que Simone Martini avait développés dans sa première phase créative dans l'église inférieure de San Francesco à Assise et dans l'imposant panneau de Louis de Toulouse à Naples, c'est-à-dire des travaux vers 1315-1320.

Un Missel (Avignon, Bibliothèque Municipale, Ms 138) est sorti de l'atelier de l'enlumineur Cristoforo Orimina dans sa dernière phase créative du début des années 1360, dont les illustrations enluminées révèlent un répertoire de figures stylistiquement très proche, ce qui peut être vérifié, par exemple, en comparant notre Jacques avec la figure de Sainte Agnès d'un N initial du livre liturgique mentionné. Cette comparaison des styles avec une illustration de livre provenant de l'atelier de Cristoforo Orimina confirme l'attribution de notre panneau au milieu Orimina, tout comme la thèse de l'identification du Maître du Tempere Francescane avec le père de Cristoforo Orimina, Pietro Orimina, est ainsi confirmée en plus. Notre panneau subtilement peint, d'une qualité artistique remarquable, fait partie de l'œuvre tardive du Maître du Tempere Francescane (alias Pietro Orimina). Il a probablement été peint vers 1355-60 et constitue un ajout rare et important au catalogue des œuvres de ce peintre à succès qui était très demandé à la cour royale d'Anjou. En même temps, il nous donne un nouvel aperçu de l'œuvre tardive de cet artiste, encore peu étudiée.

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
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01 Oct 2021
Switzerland, Zurich
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