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MARTÍN CHIRINO LÓPEZ (Las Palmas de Gran Canaria, 1925). "Le vent en spirale de la...

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MARTÍN CHIRINO LÓPEZ (Las Palmas de Gran Canaria, 1925). "Le vent en spirale de la rose", 2006. Bronze. Exemplaire 12/75. Signé et daté. Œuvre reproduite dans le catalogue raisonné de l'artiste. p.444. Dimensions : 25 x 60 x 60 cm. Sculpture de masse ronde dont la forme rappelle l'abstraction de manière organique. Il s'agit d'une pièce qui, malgré la rigidité du matériau, semble ductile. Le sculpteur a réussi à capter le mouvement à travers la torsion du bronze, qui forme différentes vagues de caractère volumétrique. Cependant, cette spirale qui représente iconographiquement le vent est soutenue par un socle dont le volume de lignes droites et arrondies crée un jeu dialectique des formes qui composent l'ensemble sculptural. Le sculpteur Martín Chirino a développé sa formation à l'école San Fernando de Madrid et à l'école des Beaux-Arts de Londres. Après une première série de sculptures "Reinas Negras" (Reines Noires), et des expositions telles que l'exposition collective au Museo Canario, Chirino s'installe à Madrid en 1955, accompagné de ses amis Manolo Millares, Elvireta Escobio, Manuel Padrono et Alejandro Reino. Il passe également un mois à Londres, où il découvre les sculptures sumériennes et égyptiennes du British Museum. Un an plus tard, en 1956, le Museo de Arte Contemporáneo de Madrid acquiert deux de ses œuvres. Il réalise ensuite sa première exposition personnelle à l'Ateneo de Madrid, après quoi il devient membre du groupe El Paso, récemment fondé. Il est de plus en plus reconnu et, deux ans plus tard, il obtient une salle spéciale dans le pavillon espagnol de la Biennale de São Paulo. En 1960, il participe à une exposition collective au MOMA de New York, où il présente quatre œuvres, dont l'une présente déjà la spirale, le thème le plus récurrent de son travail depuis ces années-là. La galeriste Grace Borgenicht, impressionnée par ces quatre pièces, se rend à Madrid pour engager Chirino exclusivement pour les États-Unis, un contrat qui restera en vigueur jusqu'à la mort de Borgenicht en 1994. Depuis sa participation au collectif du MOMA, et après la dissolution d'El Paso en 1960, Chirino a développé sa carrière en solo et a exposé ses œuvres dans le monde entier, une production abstraite caractérisée par l'absence d'éléments narratifs et par une richesse formelle et symbolique. Il est actuellement représenté dans des musées du monde entier, notamment au Guggenheim de New York, au MACBA de Barcelone, à la Fondation Juan March, à la Smithsonian Institution de Washington, au Museo de Bellas Artes de Caracas, etc.

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MARTÍN CHIRINO LÓPEZ (Las Palmas de Gran Canaria, 1925). "Le vent en spirale de la rose", 2006. Bronze. Exemplaire 12/75. Signé et daté. Œuvre reproduite dans le catalogue raisonné de l'artiste. p.444. Dimensions : 25 x 60 x 60 cm. Sculpture de masse ronde dont la forme rappelle l'abstraction de manière organique. Il s'agit d'une pièce qui, malgré la rigidité du matériau, semble ductile. Le sculpteur a réussi à capter le mouvement à travers la torsion du bronze, qui forme différentes vagues de caractère volumétrique. Cependant, cette spirale qui représente iconographiquement le vent est soutenue par un socle dont le volume de lignes droites et arrondies crée un jeu dialectique des formes qui composent l'ensemble sculptural. Le sculpteur Martín Chirino a développé sa formation à l'école San Fernando de Madrid et à l'école des Beaux-Arts de Londres. Après une première série de sculptures "Reinas Negras" (Reines Noires), et des expositions telles que l'exposition collective au Museo Canario, Chirino s'installe à Madrid en 1955, accompagné de ses amis Manolo Millares, Elvireta Escobio, Manuel Padrono et Alejandro Reino. Il passe également un mois à Londres, où il découvre les sculptures sumériennes et égyptiennes du British Museum. Un an plus tard, en 1956, le Museo de Arte Contemporáneo de Madrid acquiert deux de ses œuvres. Il réalise ensuite sa première exposition personnelle à l'Ateneo de Madrid, après quoi il devient membre du groupe El Paso, récemment fondé. Il est de plus en plus reconnu et, deux ans plus tard, il obtient une salle spéciale dans le pavillon espagnol de la Biennale de São Paulo. En 1960, il participe à une exposition collective au MOMA de New York, où il présente quatre œuvres, dont l'une présente déjà la spirale, le thème le plus récurrent de son travail depuis ces années-là. La galeriste Grace Borgenicht, impressionnée par ces quatre pièces, se rend à Madrid pour engager Chirino exclusivement pour les États-Unis, un contrat qui restera en vigueur jusqu'à la mort de Borgenicht en 1994. Depuis sa participation au collectif du MOMA, et après la dissolution d'El Paso en 1960, Chirino a développé sa carrière en solo et a exposé ses œuvres dans le monde entier, une production abstraite caractérisée par l'absence d'éléments narratifs et par une richesse formelle et symbolique. Il est actuellement représenté dans des musées du monde entier, notamment au Guggenheim de New York, au MACBA de Barcelone, à la Fondation Juan March, à la Smithsonian Institution de Washington, au Museo de Bellas Artes de Caracas, etc.

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