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LOT 82

MARX (R.) – ROCHE (P.). La Loïe Fuller. Évreux, Charles Hérissey, 1904, in-4°, en feuilles, couverture et étui titré d’éditeur.

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MARX (R.) – ROCHE (P.). La Loïe Fuller. Évreux, Charles Hérissey, 1904, in-4°, en feuilles, couverture et étui titré d’éditeur.

ÉDITION ORIGINALE et premier livre illustré de gypsotypies.

Le livre est un hommage à Loïe Fuller (1862-1928), danseuse d'origine américaine qui s'était révélée en France, comme elle aimait à le souligner. Soucieuse d'esthétisme, elle apporta aux arts du spectacle plus par ses jeux de couleurs et de lumière que par sa danse. Artistes, poètes et écrivains, tels Stéphane Mallarmé, Georges Rodenbach, Jean Lorrain ou Auguste Rodin, assistaient régulièrement à ses représentations.

19 gypsotypies de Pierre Roche.
Roger Marx (1859-1913) confia à Pierre Roche, de son vrai nom Fernand Massignon (1855-1922), le soin d'illustrer son texte. Roche, qui avait été l'élève du peintre Alfred Roll puis des sculpteurs Jules Dalou et Auguste Rodin, réalisa une série de gypsotypies, estampes légèrement colorées sur fond nacré, obtenues grâce à un procédé d'impression utilisant des matrices en métal, technique qu'il avait mise au point à partir de ses gaufrages japonisants. Le procédé ne fut employé à nouveau que pour un seul autre ouvrage, Trois gypsographies d’après José Maria de Heredia, publié en 1911.

Le texte est imprimé avec les caractères italiques dessinés par George Auriol ; c'est ici leur première utilisation.

Exemplaire imprimé pour Monsieur Charles Lebœuf.
Il est parfaitement conservé.
L’étui-chemise est bien complet de ses trois rabats qui manquent souvent.

Est joint :
Un billet autographe de Sarah Bernhardt, adressé à une amie : 2 pp. in-16 à l’encre noire, sur papier de deuil à son chiffre et à se devise, non datées [vers 1894 ?]. Elle y fait mention de Loïe Fuller et remercie sa correspondante pour un collier « très indien [qui lui] va merveilleusement pour Izeël [sic ; i. e. Izel, le personnage principal du drame éponyme d’Eugène Morand dont la comédienne crée le rôle en 1894] ».

Tirage limité à 130 exemplaires numérotés, tous sur vélin.

Dimensions : 263 x 198 mm.

Lista, Loïe Fuller, danseuse de la Belle Époque, pp. 438-440 et pp. 443-444 ; Vitry, Art et décoration, XV, 1904 ; Coron, Des livres rares depuis l'invention de l'imprimerie, n° 234.

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20 Feb 2019
France, Paris
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MARX (R.) – ROCHE (P.). La Loïe Fuller. Évreux, Charles Hérissey, 1904, in-4°, en feuilles, couverture et étui titré d’éditeur.

ÉDITION ORIGINALE et premier livre illustré de gypsotypies.

Le livre est un hommage à Loïe Fuller (1862-1928), danseuse d'origine américaine qui s'était révélée en France, comme elle aimait à le souligner. Soucieuse d'esthétisme, elle apporta aux arts du spectacle plus par ses jeux de couleurs et de lumière que par sa danse. Artistes, poètes et écrivains, tels Stéphane Mallarmé, Georges Rodenbach, Jean Lorrain ou Auguste Rodin, assistaient régulièrement à ses représentations.

19 gypsotypies de Pierre Roche.
Roger Marx (1859-1913) confia à Pierre Roche, de son vrai nom Fernand Massignon (1855-1922), le soin d'illustrer son texte. Roche, qui avait été l'élève du peintre Alfred Roll puis des sculpteurs Jules Dalou et Auguste Rodin, réalisa une série de gypsotypies, estampes légèrement colorées sur fond nacré, obtenues grâce à un procédé d'impression utilisant des matrices en métal, technique qu'il avait mise au point à partir de ses gaufrages japonisants. Le procédé ne fut employé à nouveau que pour un seul autre ouvrage, Trois gypsographies d’après José Maria de Heredia, publié en 1911.

Le texte est imprimé avec les caractères italiques dessinés par George Auriol ; c'est ici leur première utilisation.

Exemplaire imprimé pour Monsieur Charles Lebœuf.
Il est parfaitement conservé.
L’étui-chemise est bien complet de ses trois rabats qui manquent souvent.

Est joint :
Un billet autographe de Sarah Bernhardt, adressé à une amie : 2 pp. in-16 à l’encre noire, sur papier de deuil à son chiffre et à se devise, non datées [vers 1894 ?]. Elle y fait mention de Loïe Fuller et remercie sa correspondante pour un collier « très indien [qui lui] va merveilleusement pour Izeël [sic ; i. e. Izel, le personnage principal du drame éponyme d’Eugène Morand dont la comédienne crée le rôle en 1894] ».

Tirage limité à 130 exemplaires numérotés, tous sur vélin.

Dimensions : 263 x 198 mm.

Lista, Loïe Fuller, danseuse de la Belle Époque, pp. 438-440 et pp. 443-444 ; Vitry, Art et décoration, XV, 1904 ; Coron, Des livres rares depuis l'invention de l'imprimerie, n° 234.

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20 Feb 2019
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