Market Analytics
Search Price Results
Wish

LOT 35

MAURICE DENIS (1870-1943)

[ translate ]

MAURICE DENIS (1870-1943)
LE MIRACLE DE SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE (ROSANBO)
Huile sur toile
Oil on canvas
65 X 94,5 CM - 25 5/8 X 37 1/4 IN.

€30,000-50,000

PROVENANCE
Acquis auprès de la Galerie Joly ou de Maurice Denis par Jean Baillis vers 1945.
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Collection particulière, France.
Un certificat de Madame Maurice Denis-Graterolle, en date du 30 juillet 1945, sera remis à l'acquéreur.
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné Maurice Denis que préparent actuellement Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl.
ŒUVRE EN RAPPORT
Maurice Denis (1870-1943), Vue du château de Rosanbo, 1942, aquarelle et crayon sur papier, collection particulière.
Les liens unissant les Rosanbo à Maurice Denis sont anciens puisqu’ils sont attestés par une carte adressée au peintre par le marquis de Rosanbo en 1922 (Archives départementales des Yvelines, 166J 58, Ms 9486). Vingt ans plus tard, les Rosanbo continuent à entretenir des relations avec l’artiste et Madame Rosanbo exprime à Maurice Denis sa joie de l’avoir reçu chez elle: "[...] nous avons été très heureux du séjour que vous avez pu faire à Rosanbo". Elle poursuit: "Je conserve dans les yeux les projets que vous nous avez montrés et qui rempliront parfaitement, j’en suis convaincue, tous nos désirs en remémorant pour nos enfants le souvenir d’une date et d’un lieu illustrés l’un et l’autre par votre talent" (id., 166J 58, Ms 9489). C’est la genèse de cette œuvre qui met en scène, sur fond du château de Rosanbo (Côtes d’Armor), le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie. Née en 1207, cette souveraine de Thuringe avait pour habitude de sortir seule pour distribuer du pain aux pauvres d'Eisenach. Ce que reprouvait son mari, le landgrave Louis IV de Thuringe, que Maurice Denis campe ici sur un cheval à la robe violacée traité à la manière d’un coursier d’Edgar Degas. Il croisa un jour son épouse sur un chemin et, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses puis, se rétractant, elle avoua qu’il s’agissait en fait de pain. Lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, le miracle s’accomplit et il n'y trouva que des roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) fusionne bien des aspects de la démarche artistique de Maurice Denis: immixtion du sacré dans le quotidien; caractère non imitatif de la palette; ombres puissamment colorées; force décorative conférée par les rythmes, les couleurs posées en aplats et la composition. Ainsi Maurice Denis, à l’heure de sa pleine maturité artistique, tisse-t-il dans cette œuvre un lien entre les débuts et le développement de sa carrière: entre les petits formats qui firent de lui "le nabi aux belles icônes" et les grands cycles décoratifs du peintre reconnu, estimé et recherché qui lui succéda.
A card addressed to Maurice Denis by the Marquis de Rosanbo in 1922 (Yvelines departmental archives, 166J 58, Ms 9486) attests to the old ties between the Rosanbos and the artist. Twenty years later, the Rosanbos continued to maintain a relationship with Maurice Denis, and Madame Rosanbo expressed her joy at having received him at her home. "We were very happy that you were able to stay with us in Rosanbo," she writes. "I can still see the projects that you showed us and that I am convinced will perfectly fulfill all our desires by helping our children remember a time and a place both illustrated by your talent" (id., 166J 58, Ms 9489). The genesis of this work stages the miracle of Saint Elizabeth of Hungary against the backdrop of the Rosanbo chateau (Côtes d'Armor). Born in 1207, this Thuringian sovereign used to go out alone to distribute bread to the poor of Eisenach—a habit not appreciated by her husband, Landgrave Louis IV of Thuringia, who Maurice Denis here depicts on a horse, wearing a purple-blue robe like one of Edgar Degas’s messengers. One day he crosses his wife on a path and, annoyed, asks her what she is hiding under her coat. She first replies that it is roses and then, retracting, admits that is actually bread. When her husband then orders her to open her coat, the miracle happens, and he finds only roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) merges many aspects of Maurice Denis' artistic approach: interference of the sacred in everyday life; non-imitative nature of the palette; powerfully colored shadows; decorative force conferred by rhythms, flat colors and composition. At the moment of his full artistic maturity, Maurice Denis wove into his work a link between the beginning and the development of his career: between the small formats, "the prophet with beautiful icons," for which he became known; and the great decorative cycles of the recognized, esteemed, and sought-after painter who came after.

PROVENANCE
Acquis auprès de la Galerie Joly ou de Maurice Denis par Jean Baillis vers 1945.
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Collection particulière, France.
Un certificat de Madame Maurice Denis-Graterolle, en date du 30 juillet 1945, sera remis à l'acquéreur.
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné Maurice Denis que préparent actuellement Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl.
ŒUVRE EN RAPPORT
Maurice Denis (1870-1943), Vue du château de Rosanbo, 1942, aquarelle et crayon sur papier, collection particulière.
Les liens unissant les Rosanbo à Maurice Denis sont anciens puisqu’ils sont attestés par une carte adressée au peintre par le marquis de Rosanbo en 1922 (Archives départementales des Yvelines, 166J 58, Ms 9486). Vingt ans plus tard, les Rosanbo continuent à entretenir des relations avec l’artiste et Madame Rosanbo exprime à Maurice Denis sa joie de l’avoir reçu chez elle: "[...] nous avons été très heureux du séjour que vous avez pu faire à Rosanbo". Elle poursuit: "Je conserve dans les yeux les projets que vous nous avez montrés et qui rempliront parfaitement, j’en suis convaincue, tous nos désirs en remémorant pour nos enfants le souvenir d’une date et d’un lieu illustrés l’un et l’autre par votre talent" (id., 166J 58, Ms 9489). C’est la genèse de cette œuvre qui met en scène, sur fond du château de Rosanbo (Côtes d’Armor), le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie. Née en 1207, cette souveraine de Thuringe avait pour habitude de sortir seule pour distribuer du pain aux pauvres d'Eisenach. Ce que reprouvait son mari, le landgrave Louis IV de Thuringe, que Maurice Denis campe ici sur un cheval à la robe violacée traité à la manière d’un coursier d’Edgar Degas. Il croisa un jour son épouse sur un chemin et, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses puis, se rétractant, elle avoua qu’il s’agissait en fait de pain. Lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, le miracle s’accomplit et il n'y trouva que des roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) fusionne bien des aspects de la démarche artistique de Maurice Denis: immixtion du sacré dans le quotidien; caractère non imitatif de la palette; ombres puissamment colorées; force décorative conférée par les rythmes, les couleurs posées en aplats et la composition. Ainsi Maurice Denis, à l’heure de sa pleine maturité artistique, tisse-t-il dans cette œuvre un lien entre les débuts et le développement de sa carrière: entre les petits formats qui firent de lui "le nabi aux belles icônes" et les grands cycles décoratifs du peintre reconnu, estimé et recherché qui lui succéda.
A card addressed to Maurice Denis by the Marquis de Rosanbo in 1922 (Yvelines departmental archives, 166J 58, Ms 9486) attests to the old ties between the Rosanbos and the artist. Twenty years later, the Rosanbos continued to maintain a relationship with Maurice Denis, and Madame Rosanbo expressed her joy at having received him at her home. "We were very happy that you were able to stay with us in Rosanbo," she writes. "I can still see the projects that you showed us and that I am convinced will perfectly fulfill all our desires by helping our children remember a time and a place both illustrated by your talent" (id., 166J 58, Ms 9489). The genesis of this work stages the miracle of Saint Elizabeth of Hungary against the backdrop of the Rosanbo chateau (Côtes d'Armor). Born in 1207, this Thuringian sovereign used to go out alone to distribute bread to the poor of Eisenach—a habit not appreciated by her husband, Landgrave Louis IV of Thuringia, who Maurice Denis here depicts on a horse, wearing a purple-blue robe like one of Edgar Degas’s messengers. One day he crosses his wife on a path and, annoyed, asks her what she is hiding under her coat. She first replies that it is roses and then, retracting, admits that is actually bread. When her husband then orders her to open her coat, the miracle happens, and he finds only roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) merges many aspects of Maurice Denis' artistic approach: interference of the sacred in everyday life; non-imitative nature of the palette; powerfully colored shadows; decorative force conferred by rhythms, flat colors and composition. At the moment of his full artistic maturity, Maurice Denis wove into his work a link between the beginning and the development of his career: between the small formats, "the prophet with beautiful icons," for which he became known; and the great decorative cycles of the recognized, esteemed, and sought-after painter who came after.

[ translate ]
Sale price
Unlock
Estimate
Unlock
Time, Location
30 Jun 2020
France, Paris
Auction House
Unlock

[ translate ]

MAURICE DENIS (1870-1943)
LE MIRACLE DE SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE (ROSANBO)
Huile sur toile
Oil on canvas
65 X 94,5 CM - 25 5/8 X 37 1/4 IN.

€30,000-50,000

PROVENANCE
Acquis auprès de la Galerie Joly ou de Maurice Denis par Jean Baillis vers 1945.
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Collection particulière, France.
Un certificat de Madame Maurice Denis-Graterolle, en date du 30 juillet 1945, sera remis à l'acquéreur.
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné Maurice Denis que préparent actuellement Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl.
ŒUVRE EN RAPPORT
Maurice Denis (1870-1943), Vue du château de Rosanbo, 1942, aquarelle et crayon sur papier, collection particulière.
Les liens unissant les Rosanbo à Maurice Denis sont anciens puisqu’ils sont attestés par une carte adressée au peintre par le marquis de Rosanbo en 1922 (Archives départementales des Yvelines, 166J 58, Ms 9486). Vingt ans plus tard, les Rosanbo continuent à entretenir des relations avec l’artiste et Madame Rosanbo exprime à Maurice Denis sa joie de l’avoir reçu chez elle: "[...] nous avons été très heureux du séjour que vous avez pu faire à Rosanbo". Elle poursuit: "Je conserve dans les yeux les projets que vous nous avez montrés et qui rempliront parfaitement, j’en suis convaincue, tous nos désirs en remémorant pour nos enfants le souvenir d’une date et d’un lieu illustrés l’un et l’autre par votre talent" (id., 166J 58, Ms 9489). C’est la genèse de cette œuvre qui met en scène, sur fond du château de Rosanbo (Côtes d’Armor), le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie. Née en 1207, cette souveraine de Thuringe avait pour habitude de sortir seule pour distribuer du pain aux pauvres d'Eisenach. Ce que reprouvait son mari, le landgrave Louis IV de Thuringe, que Maurice Denis campe ici sur un cheval à la robe violacée traité à la manière d’un coursier d’Edgar Degas. Il croisa un jour son épouse sur un chemin et, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses puis, se rétractant, elle avoua qu’il s’agissait en fait de pain. Lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, le miracle s’accomplit et il n'y trouva que des roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) fusionne bien des aspects de la démarche artistique de Maurice Denis: immixtion du sacré dans le quotidien; caractère non imitatif de la palette; ombres puissamment colorées; force décorative conférée par les rythmes, les couleurs posées en aplats et la composition. Ainsi Maurice Denis, à l’heure de sa pleine maturité artistique, tisse-t-il dans cette œuvre un lien entre les débuts et le développement de sa carrière: entre les petits formats qui firent de lui "le nabi aux belles icônes" et les grands cycles décoratifs du peintre reconnu, estimé et recherché qui lui succéda.
A card addressed to Maurice Denis by the Marquis de Rosanbo in 1922 (Yvelines departmental archives, 166J 58, Ms 9486) attests to the old ties between the Rosanbos and the artist. Twenty years later, the Rosanbos continued to maintain a relationship with Maurice Denis, and Madame Rosanbo expressed her joy at having received him at her home. "We were very happy that you were able to stay with us in Rosanbo," she writes. "I can still see the projects that you showed us and that I am convinced will perfectly fulfill all our desires by helping our children remember a time and a place both illustrated by your talent" (id., 166J 58, Ms 9489). The genesis of this work stages the miracle of Saint Elizabeth of Hungary against the backdrop of the Rosanbo chateau (Côtes d'Armor). Born in 1207, this Thuringian sovereign used to go out alone to distribute bread to the poor of Eisenach—a habit not appreciated by her husband, Landgrave Louis IV of Thuringia, who Maurice Denis here depicts on a horse, wearing a purple-blue robe like one of Edgar Degas’s messengers. One day he crosses his wife on a path and, annoyed, asks her what she is hiding under her coat. She first replies that it is roses and then, retracting, admits that is actually bread. When her husband then orders her to open her coat, the miracle happens, and he finds only roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) merges many aspects of Maurice Denis' artistic approach: interference of the sacred in everyday life; non-imitative nature of the palette; powerfully colored shadows; decorative force conferred by rhythms, flat colors and composition. At the moment of his full artistic maturity, Maurice Denis wove into his work a link between the beginning and the development of his career: between the small formats, "the prophet with beautiful icons," for which he became known; and the great decorative cycles of the recognized, esteemed, and sought-after painter who came after.

PROVENANCE
Acquis auprès de la Galerie Joly ou de Maurice Denis par Jean Baillis vers 1945.
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Collection particulière, France.
Un certificat de Madame Maurice Denis-Graterolle, en date du 30 juillet 1945, sera remis à l'acquéreur.
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné Maurice Denis que préparent actuellement Mesdames Claire Denis et Fabienne Stahl.
ŒUVRE EN RAPPORT
Maurice Denis (1870-1943), Vue du château de Rosanbo, 1942, aquarelle et crayon sur papier, collection particulière.
Les liens unissant les Rosanbo à Maurice Denis sont anciens puisqu’ils sont attestés par une carte adressée au peintre par le marquis de Rosanbo en 1922 (Archives départementales des Yvelines, 166J 58, Ms 9486). Vingt ans plus tard, les Rosanbo continuent à entretenir des relations avec l’artiste et Madame Rosanbo exprime à Maurice Denis sa joie de l’avoir reçu chez elle: "[...] nous avons été très heureux du séjour que vous avez pu faire à Rosanbo". Elle poursuit: "Je conserve dans les yeux les projets que vous nous avez montrés et qui rempliront parfaitement, j’en suis convaincue, tous nos désirs en remémorant pour nos enfants le souvenir d’une date et d’un lieu illustrés l’un et l’autre par votre talent" (id., 166J 58, Ms 9489). C’est la genèse de cette œuvre qui met en scène, sur fond du château de Rosanbo (Côtes d’Armor), le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie. Née en 1207, cette souveraine de Thuringe avait pour habitude de sortir seule pour distribuer du pain aux pauvres d'Eisenach. Ce que reprouvait son mari, le landgrave Louis IV de Thuringe, que Maurice Denis campe ici sur un cheval à la robe violacée traité à la manière d’un coursier d’Edgar Degas. Il croisa un jour son épouse sur un chemin et, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses puis, se rétractant, elle avoua qu’il s’agissait en fait de pain. Lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, le miracle s’accomplit et il n'y trouva que des roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) fusionne bien des aspects de la démarche artistique de Maurice Denis: immixtion du sacré dans le quotidien; caractère non imitatif de la palette; ombres puissamment colorées; force décorative conférée par les rythmes, les couleurs posées en aplats et la composition. Ainsi Maurice Denis, à l’heure de sa pleine maturité artistique, tisse-t-il dans cette œuvre un lien entre les débuts et le développement de sa carrière: entre les petits formats qui firent de lui "le nabi aux belles icônes" et les grands cycles décoratifs du peintre reconnu, estimé et recherché qui lui succéda.
A card addressed to Maurice Denis by the Marquis de Rosanbo in 1922 (Yvelines departmental archives, 166J 58, Ms 9486) attests to the old ties between the Rosanbos and the artist. Twenty years later, the Rosanbos continued to maintain a relationship with Maurice Denis, and Madame Rosanbo expressed her joy at having received him at her home. "We were very happy that you were able to stay with us in Rosanbo," she writes. "I can still see the projects that you showed us and that I am convinced will perfectly fulfill all our desires by helping our children remember a time and a place both illustrated by your talent" (id., 166J 58, Ms 9489). The genesis of this work stages the miracle of Saint Elizabeth of Hungary against the backdrop of the Rosanbo chateau (Côtes d'Armor). Born in 1207, this Thuringian sovereign used to go out alone to distribute bread to the poor of Eisenach—a habit not appreciated by her husband, Landgrave Louis IV of Thuringia, who Maurice Denis here depicts on a horse, wearing a purple-blue robe like one of Edgar Degas’s messengers. One day he crosses his wife on a path and, annoyed, asks her what she is hiding under her coat. She first replies that it is roses and then, retracting, admits that is actually bread. When her husband then orders her to open her coat, the miracle happens, and he finds only roses. Le Miracle de sainte Élisabeth de Hongrie (Rosanbo) merges many aspects of Maurice Denis' artistic approach: interference of the sacred in everyday life; non-imitative nature of the palette; powerfully colored shadows; decorative force conferred by rhythms, flat colors and composition. At the moment of his full artistic maturity, Maurice Denis wove into his work a link between the beginning and the development of his career: between the small formats, "the prophet with beautiful icons," for which he became known; and the great decorative cycles of the recognized, esteemed, and sought-after painter who came after.

[ translate ]
Sale price
Unlock
Estimate
Unlock
Time, Location
30 Jun 2020
France, Paris
Auction House
Unlock