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LOT 59

Marie DORVAL (1798-1849) la grande actrice romantique. L.A.S....

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Marie DORVAL (1798-1849) la grande actrice romantique. L.A.S. « Marie », [Besançon avril 1842], à René Luguet ; 4 pages in-8 (un peu froissée).
Émouvante lettre à son jeune amant qui allait devenir son gendre. « Je suis trop malade et trop souffrante pour avoir la force de réfuter ta lettre qui est cruelle injuste, sans foi, et sans tendresse »… Elle s’oblige à jouer à cause de l’état de santé de ses filles Caroline et Louise : « juge de mon chagrin et dis s’il n’est pas bien douloureux pour moi de lire ta lettre de ce matin ? D’y lire des suppositions aussi grossières d’y lire : que tu ferais bien de renoncer à moi ! Ah ! Luguet c’est mal ! Renonces-y donc s’il te faut une maîtresse gaie heureuse et bien portante car hélas je ne suis rien de tout cela à cette heure. – Tu ne m’écriras sûrement plus mais cependant ne faut-il pas au moins une lettre encore qui me dise si tu veux être la première personne qui me recevra à Paris ? […] Ton succès je n’en doutais pas et j’en suis heureuse ! »… On joint un fac-similé ancien de l’émouvante lettre à sa fille Caroline Luguet, [Caen 15 mai 1849], cinq jours avant sa mort. Ancienne collection Jean Darnel (20-21 octobre 2007, n° 38).

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Time, Location
06 Feb 2020
France, Paris
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Marie DORVAL (1798-1849) la grande actrice romantique. L.A.S. « Marie », [Besançon avril 1842], à René Luguet ; 4 pages in-8 (un peu froissée).
Émouvante lettre à son jeune amant qui allait devenir son gendre. « Je suis trop malade et trop souffrante pour avoir la force de réfuter ta lettre qui est cruelle injuste, sans foi, et sans tendresse »… Elle s’oblige à jouer à cause de l’état de santé de ses filles Caroline et Louise : « juge de mon chagrin et dis s’il n’est pas bien douloureux pour moi de lire ta lettre de ce matin ? D’y lire des suppositions aussi grossières d’y lire : que tu ferais bien de renoncer à moi ! Ah ! Luguet c’est mal ! Renonces-y donc s’il te faut une maîtresse gaie heureuse et bien portante car hélas je ne suis rien de tout cela à cette heure. – Tu ne m’écriras sûrement plus mais cependant ne faut-il pas au moins une lettre encore qui me dise si tu veux être la première personne qui me recevra à Paris ? […] Ton succès je n’en doutais pas et j’en suis heureuse ! »… On joint un fac-similé ancien de l’émouvante lettre à sa fille Caroline Luguet, [Caen 15 mai 1849], cinq jours avant sa mort. Ancienne collection Jean Darnel (20-21 octobre 2007, n° 38).

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