Masque hyène suruku, Bamana, Mali | Bamana Suruku Hyena Mask,...
Masque hyène suruku, Bamana, Mali
Haut. 55 cm
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Bamana Suruku Hyena Mask, Mali
Height 21 ¹/₂ in
Catalogue Note:
Ce masque hyène suruku de la collection Chazal s’inscrit dans le cadre de la cérémonie finale de retour au village des jeunes initiés devenus adultes de la société du Korè. Il appartient à un type présentant la particularité d’avoir une protubérance sur le front en forme d’animal. Jean-Paul Colleyn écrivit au sujet de ce masque dans son ouvrage référence sur les Bamana : « Superbe masque double, d'une grande audace plastique. La protubérance sur le crâne peut figurer la touffe de poils de la hyène, mais aussi une corne d'un second animal greffé sur la tête du premier. Le masque présente une belle patine d'usage. L'oreille droite a été restaurée par des agrafes de fer sans doute dès la fabrication du masque. »[1] Il s’agit en effet d’un masque remarquable dont la patine ancienne renforce encore la perception des formes. La restauration indigène de l’oreille droite caractérise l’usage qui en a été fait. L’ensemble de la structure de ce masque exceptionnel s’inscrit enfin dans un jeu d’équilibre efficace alimentant la perception ambiguë anthropo-zoomorphe et participant au mystère de cette œuvre.
[1] Colleyn, Bamana, 2009, p. 123
Provenance:
Collection Jean-Paul Chazal, Paris
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Masque hyène suruku, Bamana, Mali
Haut. 55 cm
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Bamana Suruku Hyena Mask, Mali
Height 21 ¹/₂ in
Catalogue Note:
Ce masque hyène suruku de la collection Chazal s’inscrit dans le cadre de la cérémonie finale de retour au village des jeunes initiés devenus adultes de la société du Korè. Il appartient à un type présentant la particularité d’avoir une protubérance sur le front en forme d’animal. Jean-Paul Colleyn écrivit au sujet de ce masque dans son ouvrage référence sur les Bamana : « Superbe masque double, d'une grande audace plastique. La protubérance sur le crâne peut figurer la touffe de poils de la hyène, mais aussi une corne d'un second animal greffé sur la tête du premier. Le masque présente une belle patine d'usage. L'oreille droite a été restaurée par des agrafes de fer sans doute dès la fabrication du masque. »[1] Il s’agit en effet d’un masque remarquable dont la patine ancienne renforce encore la perception des formes. La restauration indigène de l’oreille droite caractérise l’usage qui en a été fait. L’ensemble de la structure de ce masque exceptionnel s’inscrit enfin dans un jeu d’équilibre efficace alimentant la perception ambiguë anthropo-zoomorphe et participant au mystère de cette œuvre.
[1] Colleyn, Bamana, 2009, p. 123
Provenance:
Collection Jean-Paul Chazal, Paris