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Maurice FEUILLET (Paris 1873 - 1968)

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Maurice FEUILLET (Paris 1873 - 1968)
Zola au procès
Pierre noire
31,7 x 24 cm
Emile Zola (1840-1902) fait face, de son vivant, au succès phénoménal qu'on lui connaît. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement face à la montée de l'antisémitisme en France. Il publie dès 1896 des tribunes dans Le Figaro et prend position sur l'Affaire Dreyfus en 1897.
Ses articles deviennent de plus en plus accusateurs et Le Figaro refuse les derniers pour conserver son lectorat. A l'approche du procès d'Esterhazy, Zola prépare un résumé de l'Affaire initialement intitulé " Lettre à M. Felix Faure, Président de la République ". Trois jours après l'acquittement du véritable traître, l'article est publié sous le titre " J'accuse... !" sur les conseils de Clemenceau et d'Ernest Vaughan, directeur de L'Aurore. Malgré un tirage décuplé, les 300 000 exemplaires s'arrachent en quelques heure. C'est la première fois que le public découvre l'Affaire dans sa globalité. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre et Zola est assigné en justice pour diffamation.
S'il écope de la peine maximale (un an de prison et 3000 francs d'amende), le procès est toutefois perçu par les dreyfusards comme une victoire. De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. L'Affaire a largement pu être évoquée et les contradictions pointées du doigt, notamment par les militaires. La violence des attaques contre Zola et l'injustice de sa condamnation renforcent également l'engagement des dreyfusards.
Face à sa condamnation, Zola s'exile à Londres. Il ne rentre à Paris qu'en juin 1899. Souhaitant éviter d'hypothéquer les chances de victoire à Rennes, l'écrivain décide de ne pas intervenir au procès de Dreyfus.
Le verdict de culpabilité, avec circonstances atténuantes, rendu le 9 septembre fait enrager Zola qui publie dans L'Aurore trois jours après : " Je suis dans l'épouvante, [...] la terreur sacrée de l'homme qui voit l'impossible se réaliser, les fleuves remonter vers leurs sources, la terre culbuter sous le soleil. Et ce que je crie, c'est la détresse de notre généreuse et noble France, c'est l'effroi de l'abîme où elle roule. " Automatically translated by DeepL. To see the original version, click here.

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08 Dec 2020
France, Nantes
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Maurice FEUILLET (Paris 1873 - 1968)
Zola au procès
Pierre noire
31,7 x 24 cm
Emile Zola (1840-1902) fait face, de son vivant, au succès phénoménal qu'on lui connaît. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement face à la montée de l'antisémitisme en France. Il publie dès 1896 des tribunes dans Le Figaro et prend position sur l'Affaire Dreyfus en 1897.
Ses articles deviennent de plus en plus accusateurs et Le Figaro refuse les derniers pour conserver son lectorat. A l'approche du procès d'Esterhazy, Zola prépare un résumé de l'Affaire initialement intitulé " Lettre à M. Felix Faure, Président de la République ". Trois jours après l'acquittement du véritable traître, l'article est publié sous le titre " J'accuse... !" sur les conseils de Clemenceau et d'Ernest Vaughan, directeur de L'Aurore. Malgré un tirage décuplé, les 300 000 exemplaires s'arrachent en quelques heure. C'est la première fois que le public découvre l'Affaire dans sa globalité. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre et Zola est assigné en justice pour diffamation.
S'il écope de la peine maximale (un an de prison et 3000 francs d'amende), le procès est toutefois perçu par les dreyfusards comme une victoire. De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. L'Affaire a largement pu être évoquée et les contradictions pointées du doigt, notamment par les militaires. La violence des attaques contre Zola et l'injustice de sa condamnation renforcent également l'engagement des dreyfusards.
Face à sa condamnation, Zola s'exile à Londres. Il ne rentre à Paris qu'en juin 1899. Souhaitant éviter d'hypothéquer les chances de victoire à Rennes, l'écrivain décide de ne pas intervenir au procès de Dreyfus.
Le verdict de culpabilité, avec circonstances atténuantes, rendu le 9 septembre fait enrager Zola qui publie dans L'Aurore trois jours après : " Je suis dans l'épouvante, [...] la terreur sacrée de l'homme qui voit l'impossible se réaliser, les fleuves remonter vers leurs sources, la terre culbuter sous le soleil. Et ce que je crie, c'est la détresse de notre généreuse et noble France, c'est l'effroi de l'abîme où elle roule. " Automatically translated by DeepL. To see the original version, click here.

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