NIFO (Agostino).
NIFO (Agostino).
Il Cortigiano del Sessa. Genova, Antonio Belloni, 1560. In-8, maroquin grenat, dos à nerfs, titre et ville et date dorées en queue, roulette sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorés (Delance père) ; 132 ff. y compris le titre avec sa grande marque à la déesse Bellone ; caractères italiques ; sign. : [fleuron]8, a-o8, p12. Édition originale très rare de la traduction en italien de cet ouvrage sur les courtisans paru en latin. Le nom du traducteur, Francesco Baldelli est cité dans la dédicace (f. 2 verso). Philosophe scolastique, Agostino Nifo professa avec un grand succès à Naples, à Padoue, à Rome (1513), où il reçut le titre de comte palatin, à Pise, à Bologne, enfin à Salerne. Par ses contes et bons mots, il amusait les grands seigneurs et les dames. Philosophe méconnu malgré cette carrière remarquable, Agostino Nifo est l’objet, depuis quelques années, de recherches universitaires anglo-saxonnes en relation avec l’étude de la pensée aristotélicienne en Italie aux XVe et XVIe siècles. Cet ouvrage est une satire sur les courtisans et les moeurs de son temps. Bel exemplaire.
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NIFO (Agostino).
Il Cortigiano del Sessa. Genova, Antonio Belloni, 1560. In-8, maroquin grenat, dos à nerfs, titre et ville et date dorées en queue, roulette sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorés (Delance père) ; 132 ff. y compris le titre avec sa grande marque à la déesse Bellone ; caractères italiques ; sign. : [fleuron]8, a-o8, p12. Édition originale très rare de la traduction en italien de cet ouvrage sur les courtisans paru en latin. Le nom du traducteur, Francesco Baldelli est cité dans la dédicace (f. 2 verso). Philosophe scolastique, Agostino Nifo professa avec un grand succès à Naples, à Padoue, à Rome (1513), où il reçut le titre de comte palatin, à Pise, à Bologne, enfin à Salerne. Par ses contes et bons mots, il amusait les grands seigneurs et les dames. Philosophe méconnu malgré cette carrière remarquable, Agostino Nifo est l’objet, depuis quelques années, de recherches universitaires anglo-saxonnes en relation avec l’étude de la pensée aristotélicienne en Italie aux XVe et XVIe siècles. Cet ouvrage est une satire sur les courtisans et les moeurs de son temps. Bel exemplaire.