PAIRE DE VASES BALUSTRES EN FAÏENCE CÉLADON ET BRUN, PAR THÉODORE DECK, FIN DU XIXeSIÈCLE

PAIRE DE VASES BALUSTRES EN FAÏENCE CÉLADON ET BRUN, PAR THÉODORE DECK, FIN DU XIXeSIÈCLE
à décor dans le goût chinois oriental, prises à décor d'éléphants stylisés, monture en bronze à deux patines ornée de têtes d'éléphant.
Signés Th. Deck sur la monture
A late 19thcentury pair of Theodore Deck celadon and brown faience vases in the Chinese archaistic manner, signed TH. DECK on the mounts.
HAUT. 27cm • 10 5/8 IN.

€ 2,500-4,000

Théodore Deck (1823-1891) acquiert une excellente connaissance des contraintes du façonnage par moulage et de l'emploi des glaçures colorées lors de sa formation dans les fabriques de poêles de Hugelin à Strasbourg puis de Vogt à Paris. Fort de ses premiers succès, il crée son propre atelier à Paris en 1856. Dès ses débuts, il s'entoure d'artistes qui participent à ses créations: Félix Bracquemont, Victor Ranvier, Eugène Gluck, Éléonore Escallier, Albert Anker. Ses rencontres avec Adalbert de Beaumont, passionné de l'Orient et un carreau en céramique siliceuse d'Iznik l'ont conduit à s'intéresser à la céramique ottomane et à s'en inspirer. Il reçoit dès 1861, une première médaille d'argent à l'exposition des Arts industriels à Paris. Il devient très tôt incontournable et est l'objet d'excellentes critiques et sans cesse récompensé à chaque exposition. Il étend ses sources d'inspiration aux majoliques de la Renaissance, aux porcelaines de Chine et à l'art japonais. Il met au point à partir de 1863 un procédé à glaçure alcaline colorée bleu turquoise imitant les biscuits émaillés chinois, qui aboutira quelques années plus tard au célèbre bleu Deck posé sur des formes inspirées des bronzes et poteries archaïques chinoises. L'idée de transposer en céramique des formes reprises de bronzes chinois ou japonais revient à Emile Reiber, architecte et décorateur, proche collaborateur de Deck depuis les années 1860. Il poursuit ensuite des essais de différentes couleurs; vert foncé, vert céladon, aubergine, bleu foncé et rouge flammé. Notre artiste chercheur traduit ici en faïence la couleur vert céladon et brun des productions chinoises. Nos vases illustrent merveilleusement la fascination qu’exerçaient sur le céramiste les modèles exotiques.

Théodore Deck (1823-1891) acquiert une excellente connaissance des contraintes du façonnage par moulage et de l'emploi des glaçures colorées lors de sa formation dans les fabriques de poêles de Hugelin à Strasbourg puis de Vogt à Paris. Fort de ses premiers succès, il crée son propre atelier à Paris en 1856. Dès ses débuts, il s'entoure d'artistes qui participent à ses créations: Félix Bracquemont, Victor Ranvier, Eugène Gluck, Éléonore Escallier, Albert Anker. Ses rencontres avec Adalbert de Beaumont, passionné de l'Orient et un carreau en céramique siliceuse d'Iznik l'ont conduit à s'intéresser à la céramique ottomane et à s'en inspirer. Il reçoit dès 1861, une première médaille d'argent à l'exposition des Arts industriels à Paris. Il devient très tôt incontournable et est l'objet d'excellentes critiques et sans cesse récompensé à chaque exposition. Il étend ses sources d'inspiration aux majoliques de la Renaissance, aux porcelaines de Chine et à l'art japonais. Il met au point à partir de 1863 un procédé à glaçure alcaline colorée bleu turquoise imitant les biscuits émaillés chinois, qui aboutira quelques années plus tard au célèbre bleu Deck posé sur des formes inspirées des bronzes et poteries archaïques chinoises. L'idée de transposer en céramique des formes reprises de bronzes chinois ou japonais revient à Emile Reiber, architecte et décorateur, proche collaborateur de Deck depuis les années 1860. Il poursuit ensuite des essais de différentes couleurs; vert foncé, vert céladon, aubergine, bleu foncé et rouge flammé. Notre artiste chercheur traduit ici en faïence la couleur vert céladon et brun des productions chinoises. Nos vases illustrent merveilleusement la fascination qu’exerçaient sur le céramiste les modèles exotiques.