Raphael KIRCHNER (1876-1917).
Raphaël KIRCHNER (1876-1917).
Femme étendue.
Crayon noir et rehauts de craie blanche sur papier.
D. : 38 × 51 cm (à vue).
Cet illustrateur et caricaturiste autrichien, disciple d'Alphonse Mucha et de Károly Józsa, débute sa carrière à Vienne comme portraitiste. En 1900, il s'installe à Paris où il collabore avec différents journaux réalisant illustrations publicitaires et dessins humoristiques. Il connaît un énorme succès populaire grâce à la création de cartes postales " les femmes de Kirchner ". Inspiré par l'Art nouveau et le Japonisme, l'artiste représente des femmes de plus en plus dénudées et affichant un érotisme non dissimulé... Kirchner est parfois considéré comme le précurseur de la "pin-up" !
Le dessin de la femme étendue autrefois titré la mort et présenté ici est une oeuvre bien mystérieuse. L'artiste prouve son talent de metteur en scène en utilisant le contraste dramatique entre les chaussures, bas noires et le rayon de lumière provenant de la porte qui semble se refermer sur l'auteur du crime... Les mains crispées de la jeune femme, la coiffure défaite, le peigne tombé à terre et le froissé des étoffes contribuent à suggérer ici un récit ténébreux et macabre autour de cette scène.
Autre oeuvre voir le lot 185.
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Raphaël KIRCHNER (1876-1917).
Femme étendue.
Crayon noir et rehauts de craie blanche sur papier.
D. : 38 × 51 cm (à vue).
Cet illustrateur et caricaturiste autrichien, disciple d'Alphonse Mucha et de Károly Józsa, débute sa carrière à Vienne comme portraitiste. En 1900, il s'installe à Paris où il collabore avec différents journaux réalisant illustrations publicitaires et dessins humoristiques. Il connaît un énorme succès populaire grâce à la création de cartes postales " les femmes de Kirchner ". Inspiré par l'Art nouveau et le Japonisme, l'artiste représente des femmes de plus en plus dénudées et affichant un érotisme non dissimulé... Kirchner est parfois considéré comme le précurseur de la "pin-up" !
Le dessin de la femme étendue autrefois titré la mort et présenté ici est une oeuvre bien mystérieuse. L'artiste prouve son talent de metteur en scène en utilisant le contraste dramatique entre les chaussures, bas noires et le rayon de lumière provenant de la porte qui semble se refermer sur l'auteur du crime... Les mains crispées de la jeune femme, la coiffure défaite, le peigne tombé à terre et le froissé des étoffes contribuent à suggérer ici un récit ténébreux et macabre autour de cette scène.
Autre oeuvre voir le lot 185.
